Comme de nombreuses régions d’Afrique, les pays des Grands-Lacs sont exposés à beaucoup de violations des droits humains, entre autres à la suite de la succession des cycles de violence depuis des décennies, généralement basée sur l’ethnisme. Si l’on prend la situation de la RDCongo, la violation des droits humains est largement structurelle. On peut citer le manque d’accès aux soins de santé pour les plus pauvres, de sécurité alimentaire, d’ordre public, d’accès à la justice, à l’enseignement moyen et supérieur, l’insuffisance de création d’emplois, etc. À cela s’ajoutent des violences physiques à l’état endémique, que ce soit dans les quartiers urbains, sur les routes, ou dans le cadre des conflits armés qui ont provoqué plus de sept millions de déplacés internes. Les premières victimes de ces violences sont les femmes et les enfants.