La formation permanente, une partie intégrante de nos deux Instituts (Petit Echo n° 1088 – 2018/02)

Comment voyez-vous la formation permanente aujourd’hui ?

La formation permanente est devenue une partie intégrante de nos deux Instituts. Je ne connais pas beaucoup le programme de formation permanente des Missionnaires d’Afrique, mais dans notre congrégation des SMNDA, nous avons le noviciat avant les premiers vœux, le juvénat avant les vœux perpétuels et le troisième An après une dizaine d’années de vœux perpétuels. Continuer la lecture de « La formation permanente, une partie intégrante de nos deux Instituts (Petit Echo n° 1088 – 2018/02) »

La session Bethesda (Petit Echo n° 1088 – 2018/02)

Vue d’ensemble

Cette session est organisée depuis 2013. Elle comporte 13 semaines (dont 2 incomplètes). Le but de la session est de donner un aperçu général de la Bible dans une perspective pastorale, mais basée sur les recherches actuelles. Des bibliographies sont proposées et nos bibliothèques sont à la disposition des participants pour une lecture complémentaire ou une recherche plus personnelle. Continuer la lecture de « La session Bethesda (Petit Echo n° 1088 – 2018/02) »

Prendre des temps réguliers d’approfondissement (Petit Echo n° 1088 – 2018/02)

Comme d’autres missionnaires, j’ai été engagé de nombreuses années dans la formation permanente de nos confrères et, plus largement, de nombreuses autres personnes. Je veux en rendre grâce à Dieu car j’ai été témoin de tant de merveilles accomplies par Lui dans des personnes très diverses. On m’a demandé d’écrire à ce sujet. Il y aurait tant à dire… Je me limite à quelques points majeurs. Continuer la lecture de « Prendre des temps réguliers d’approfondissement (Petit Echo n° 1088 – 2018/02) »

Savoir s’arrêter quand tout s’accélère… (Petit Echo n° 1088 – 2018/02)

L’avenir de la formation permanente.

« Dans un monde aujourd’hui en pleine mutation, le Chapitre nous appelle à être créatifs dans notre approche et notre engagement missionnaires, prenant conscience de la nécessité de nous adapter aux nouvelles réalités »1.

C’est en partant de cette affirmation du dernier Chapitre concernant notre mission aujourd’hui que j’envisage le défi de la formation permanente. Continuer la lecture de « Savoir s’arrêter quand tout s’accélère… (Petit Echo n° 1088 – 2018/02) »

La nécessité d’un constant recyclage (Petit Echo n° 1088 – 2018/02)

On me demande d’écrire pour le Petit Écho. J’y ai déjà publié six articles concernant l’IBLA (Institut des belles lettres arabes) de Tunis, en 1972 sur la bibliothèque, en 1977 pour les 40 ans de la revue, en 1987 pour les 50 ans, en 2008 sur l’ensemble de l’œuvre, et de nouveau en 2008 sur les 70 ans de la revue, sans compter un article en 1991 sur mon voyage au Sahel. Continuer la lecture de « La nécessité d’un constant recyclage (Petit Echo n° 1088 – 2018/02) »

Formation permanente – Editorial (PE n° 1088 – 2018/02)

« Les apôtres retournèrent vers Jésus et lui dirent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Et il leur dit : «Venez vous-mêmes à l’écart, et reposez-vous un peu.» De fait, les arrivants et les partants étaient si nombreux que les apôtres n’avaient pas même le temps de manger. Ils partirent donc vers un lieu désert, à l’écart » (Marc 6, 30-32).

Depuis de nombreuses années, notre Société accorde une grande importance à toute la question de la formation permanente. Très habilement, au cours de ces années, nos confrères Herman Bastijns et Bernard Ugeux ont fait un travail remarquable en mettant en place diverses sessions et des programmes de renouveau qui ont bénéficié à tant de nos confrères, jeunes et moins jeunes. Continuer la lecture de « Formation permanente – Editorial (PE n° 1088 – 2018/02) »

Session pour les confrères en deuxième terme de mission (PE n° 1084)

Centre Kasisi en Zambie
Du 2 au 23 juillet 2017

Introduction

« Dieu notre Père et Source de vie, nous te remercions pour le don de notre Fondateur au monde africain. Par son inspiration nous sommes débordants d’un message de foi, d’espérance et d’amour pour tous les peuples où nous sommes envoyés » (28ième Chapitre Général 2016). Dieu nous a appelés à travailler à sa vigne, bien que nous n’en soyons pas dignes. Il nous a appelés des quatre coins de l’horizon pour être ses témoins de foi, d’espérance et d’amour.

Le Conseil général, en lien avec la formation continue, invite chaque année les confrères qui ont complété un deuxième terme de mission pour une session de renouveau. La réunion a eu lieu à Kisisi à Lusaka en Zambie (Province d’Afrique australe) du 2 au 23 juillet ; c’était un bel endroit paisible. Les deux animateurs qui ont conduit cette réunion étaient Bernard Ugeux (RDCongo) et Timothée Bationo (Zambie). Comme c’est un projet de la Société, les confrères venaient de plusieurs pays. Voici les noms des participants : Bukelembe John (RDCongo), Ekka Filiyanus (Inde), Haile Gazena (Ghana), Itaru John (Zambie), Kanto Hembram (RDCongo), Kawama Virgilius (Nigeria), Kawisha Jones (Afrique du Sud), Kientga Joseph (RDCongo), Konkobo Camille (Zambie), Meraba Philip (Malawi), Nana Daniel (Tanzanie), Sawadogo Florent (Mozambique), Shehu Victor (Nigeria). Nous avions tous entre 5 et 9 années d’ordination, sommes de 8 nationalités différentes et œuvrant dans les pays mentionnés.

Le but de cette réunion était de permettre aux missionnaires d’Afrique de se retrouver ensemble durant leur deuxième terme de mission pour partager leurs expériences en toute confidentialité. C’était aussi une bonne occasion pour se rencontrer, pour discuter, pour s’encourager mutuellement et pour apprendre les uns des autres après quelques années de mission. Pour certains, c’était une première rencontre. Nous avons commencé la rencontre par une récollection avec comme thème la rencontre entre Dieu et Moise, l’épisode du « buisson ardent » (Exode 3, 1-15).

Partage

Dans notre vie missionnaire, nous nous efforçons d’apporter la foi, l’espérance et l’amour où nous sommes envoyés. Nous nous dévouons pleinement au service du peuple de Dieu dont nous avons la responsabilité. Dans notre désir de les servir, nous rencontrons des joies et des difficultés. Les joies que nous éprouvons en étant au service du peuple de Dieu nous encouragent à aller de l’avant pour travailler au règne de Dieu. Cela est devenu clair que les difficultés de notre apostolat ne nous ont jamais arrêtés, mais ils nous ont renforcés comme témoins radicaux de la mission de Dieu parce que nous avons vu la main de Dieu agissante dans ces difficultés. Nous avons une foi profonde que Dieu chemine avec nous. Personne ne regrette d’être missionnaire d’Afrique.

Il est vrai que lorsque nous partageons avec d’autres les difficultés que nous rencontrons, la moitié des problèmes sont déjà résolus. Il y eut des moments où des confrères ont partagé des expériences difficiles, parfois avec émotion ; après l’avoir fait, ils se sentaient soulagés. Nous avons vraiment apprécié les partages des confrères qui faisaient pleinement confiance aux participants.

« La transparence ne compromet jamais la vie d’une personne ; la vérité est toujours gagnante » (Mahatma Gandhi). La transparence et l’ouverture dans le partage de nos expériences nous ont apporté beaucoup d’encouragement, ce qui va nous permettre d’aller de l’avant pour continuer à nous engager dans la mission messianique de notre fondateur, le Cardinal Lavigerie.

Session

Durant la session, ont eu lieu des conférences sur différents aspects de notre croissance humaine, personnelle, pastorale et spirituelle. Ces rencontres nous ont donné des instruments pour notre vie missionnaire. Nous avons abordé la nécessité de construire de bonnes relations avec tous, en tenant compte de notre affectivité, pour un ministère intégral, et nos limites pour éviter les conflits. Nous avons aussi abordé plusieurs points tels que les addictions et ses dangers, le ministère pastoral, la spiritualité et le leadership du prêtre, la vie communautaire, les médias, Justice et paix, Rencontre et dialogue et les finances.

Notre vie communautaire est relation avec le Christ. Laissons le Christ être au centre de notre vie. Les points suivants devraient nous guider dans notre façon de vivre en communauté comme missionnaires d’Afrique :

  • Quels sont les aspects de ma vie communautaire qui m’ont aidé à réussir ma vie missionnaire depuis mon ordination ?
  • Quels sont les aspects de ma vie communautaire qui ont été pour moi des défis et des difficultés depuis mon ordination ?
  • Quel type de vie communautaire j’aimerais vivre de façon réaliste ?

Ces questions pertinentes nous ont aidés à réfléchir et à partager plus profondément au sujet de notre vie communautaire. Selon la nature de notre vocation, les médias sont considérés comme moyens d’évangélisation. Par contre, les pour et contre des médias doivent être respectés pour éviter des abus.

Au sujet des questions financières, il est important de mentionner que la dignité et la crédibilité du prêtre doivent être préservées. Cela permettra d’éviter de ruiner notre réputation dans les paroisses et les institutions. La parole de Dieu nous dit que « l’intendance des magasins a été confiée à des responsables religieux, car c’étaient des hommes considérés comme dignes de confiance » (Né 13, 12-13). Cette réflexion peut nous servir de référence pour un usage adéquat de nos finances.

Les participants à la rencontre des confrères en 2ème terme de mission.

Temps de detente

La session n’était pas seulement un temps de partages, de conférences et de travail. Nous avons eu l’occasion de nous reposer et de nous divertir ensemble pour célébrer ensemble les anniversaires de naissance et d’ordination. Nous avons visité la ville et aussi une réserve d’animaux. Nous avons aussi visité nos deux paroisses situées à Lusaka. Cela a été bien apprécié par les confrères et les paroissiens de rencontrer une diversité de jeunes confrères, missionnaires d’Afrique, venant de partout dans le monde et engagés au service de la mission. Quelques paroissiens ont souligné que notre présence a fortifié leur foi et leur a donné beaucoup de joie. Nous avons passé une journée entière à FENZA (Centre Foi et Rencontre de la Zambie). C’était une occasion de découvrir l’apostolat de nos confrères dans ce Centre. Nous avons conclu cette journée par un souper fraternel avec les confrères du Secteur et les novices prêts à partir pour leur stage dans une variété de pays. Le 15 juillet, nous avons participé avec l’Église catholique de Zambie à la célébration des 125 ans de la foi catholique. Cela a été un moment significatif pour nous, missionnaires d’Afrique, qui sommes les pionniers du catholicisme en Zambie. Notre présence y est en effet appréciée.

“Ne soyez pas seulement unis, mais un !”

Notre fondateur, le Cardinal Lavigerie, a insisté sur ce principe. Nous qui sommes présentement les disciples missionnaires de Jésus Christ, nous sommes invités à vivre cet enseignement en nous laissant inspirer par notre fondateur. Nous avons tous vraiment senti cet esprit d’unité, spécialement à l’occasion de la visite de notre Supérieur général, du provincial de la SAP et de l’archevêque de Lusaka ; ils sont venus partager avec nous leurs joies et leurs difficultés.

Appréciation

Nous apprécions sincèrement que le Conseil général nous ait donné l’occasion de partager nos expériences et nos engagements missionnaires. Nous sommes aussi reconnaissants à nos provinciaux de nous permettre de participer à cette session importante. Nous remercions aussi le provincial qui nous a accueillis, les organisateurs et les participants à la session.

Camille Konkobo et Filiyanus Ekka, M.Afr.