Mes très chers Frères, et vous surtout, mes chers Fils, qui veniez prendre une place d’honneur dans l’armée qui est formée en vertu d’un accord solennel de toutes les puissances du monde civilisé contre l’esclavage africain, je ne puis songer à vous adresser un discours ; mais je me reprocherais de ne point, au nom de la religion, au nom de la France, rendre du moins un public hommage à votre dévouement héroïque. C’est de l’héroïsme, en effet, qu’il vous faut pour affronter à la fois tous les péril.