6 juillet dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Dans le centre africain, le prix des esclaves n’est pas de nature à décourager ces passions. On cède, aujourd’hui, en certains lieux, plusieurs femmes pour une chèvre, un enfant pour un paquet de sel.

5 juillet dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Je n’exagère rien, et je ne puis que répéter, d’ailleurs, avec Livingstone, qu’on ne peut exagérer, lorsqu’il s’agit de l’esclavage africain ; je répète ce que voient, ce que m’écrivent mes fils, ce qu’ont déjà raconté, en partie, les explorateurs les plus dignes de foi, anglais et américains, protestants et catholiques. Jamais, et c’est ainsi que je résume ma pensée, jamais le monde n’a été, nulle part, le témoin d’autant d’excès sacrilèges.

4 juillet dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Mais quel sommeil ! On peut le deviner sans peine. Parmi les jeunes nègres arrachés par nous à cet enfer et rendus à la liberté, il y en a qui se réveillent, chaque nuit, pendant longtemps encore, en poussant des cris affreux. Ils revoient, dans des cauchemars sanglants, les scènes abominables dont ils ont été les témoins.