Rite syro-malabar à la maison généralice

Jeudi dernier, le Père Manu Mathew, un de nos résidents ici à la Maison Généralice avait organisé, à l’invitation du supérieur de la communauté, une messe dans le rite syro-malabar. Dans cette vidéo, nous l’avons interviewé en montrant quelques extraits de la célébration. Vous excuserez les brèves imperfections techniques dans le rendu de la vidéo.

https://youtu.be/pXfxNb6DMG4

Audience privé avec le Pape – suite et fin

Pendant l’audience, je n’étais autorisé à prendre des photos qu’à partir de ma place. Je n’ai donc pas pu prendre de photo de notre groupe pendant l’audience. En voici trois officielles, pour lesquelles nous avons acheté les droits de publications :

Voici la photo du mot de remerciement de notre supérieur général Stan Lubungo.

La poignée de mains du Pape François avec notre Supérieur Général :

Et la photo de groupe :

© Servizio Fotografico – Vatican Media

Audience avec le Pape – remerciements

Peu après l’entrée du Pape dans la salle, notre supérieur général, Stan Lubungo, s’est adressé au Saint-Père avec un mot de remerciement au nom des deux congrégations. Voici le texte :

Saint-Père,

Nous, les Missionnaires d’Afrique et les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique, sommes très honorés d’être parmi vous aujourd’hui. Cette année, nous commémorons les cent cinquante ans de notre fondation par le Cardinal Lavigerie en Algérie. Nous rendons grâce à Dieu pour toutes les grâces reçues durant ces années. Nous vous sommes très reconnaissants, Saint-Père, d’avoir consacré un peu de temps à être avec nous malgré votre agenda très chargé.

Nous louons Dieu pour nos frères et sœurs qui, depuis plus de cent cinquante ans, ont apporté la foi catholique dans de nombreux pays africains. Ils et elles ont aidé à établir le clergé africain et ont formé de nombreuses congrégations féminines africaines dans différents pays. Aujourd’hui, nous sommes présents ensemble dans 41 pays, dont 22 en Afrique. Nous continuons à collaborer avec l’Église locale au service de laquelle nous œuvrons dans les paroisses et dans d’autres ministères.

Nous avons inauguré notre année jubilaire le 8 décembre dernier, en la fête de Marie Immaculée Conception, sous la protection de laquelle notre Fondateur a placé nos deux Instituts. L’inauguration a eu lieu en Tunisie où le cardinal Lavigerie était également prélat. Les célébrations de clôture auront lieu le 8 décembre de cette année à Namugongo, le sanctuaire des martyrs d’Ouganda.

Nous rendons grâce à Dieu. L’inauguration de notre Jubilé a coïncidé avec la béatification des dix-neuf martyrs d’Algérie, dont quatre de nos frères qui ont donné leur vie au service de nos frères et sœurs musulmans dans le pays de notre fondation.

Saint-Père, en ce Jubilé important pour notre famille, nous demandons votre bénédiction paternelle à nos deux Instituts et à leurs membres, où qu’ils soient, alors que nous cherchons à maintenir vivant le charisme de notre Fondateur.

Nous sommes heureux de vous offrir une représentation de la houe Manga du Burkina Faso. Cette invention de l’un de nos confrères dans les années 50 a été conçue pour le désherbage et le labourage dans des sols peu profonds. Cela représente si bien votre tâche de labourer et de désherber les sols peu profonds de nos cœurs pour y semer la Parole de Dieu.

Merci.

Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique
Missionnaires d’Afrique

 

Audience avec le Pape

La plupart d’entre nous étions très excités le vendredi 8 février, alors que nous étions invités par le successeur de Pierre à une audience privée au Vatican. Les deux Conseils généraux, frères et sœurs des deux congrégations, quelques provinciaux déjà présents dans la maison pour la prochaine rencontre des provinciaux avec le CG, environ 80 personnes en tout étaient à temps pour rencontrer le Pape à 11 heures. Le nombre de marches à gravir était pour le moins impressionnant, mais finalement nous étions dans la salle Clémentine, attendant notre frère et pasteur François. Une rencontre très officielle, très réconfortante et significative pour chacun d’entre nous.

Philippe Docq

Chers frères et sœurs,

C’est avec une grande joie que je vous accueille dans le cadre de la célébration du 150ème anniversaire de la fondation de la Société des Missionnaires d’Afrique et de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique. En remerciant vos Supérieurs généraux pour les paroles qu’ils m’ont adressées, je veux vous exprimer mon cordial salut et ma proximité spirituelle, ainsi qu’à travers vous, à tous les membres de vos Instituts, présents en Afrique et dans d’autres régions du monde. Merci à vous, pour le service de la mission de l’Eglise, vécu avec passion et générosité, dans la fidélité aux intuitions évangéliques de votre fondateur commun, le Cardinal Lavigerie.

Au cours des trois dernières années, vous vous êtes préparés à célébrer ce jubilé. Comme membres de la grande “famille Lavigerie”, vous êtes revenus à vos racines, vous avez regardé votre histoire avec reconnaissance, pour vous donner les moyens de vivre votre engagement présent avec une passion renouvelée de l’Évangile, et pour être des semeurs d’espérance. Avec vous, je rends grâce à Dieu, non seulement pour les dons qu’il a faits à son Église à travers vos Instituts, mais aussi et surtout, pour la fidélité de son amour que vous célébrez avec ce jubilé. Que cette année jubilaire fortifie en vous l’assurance que «Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur» (1Co 1,9). Que votre consécration, votre ministère puissent ainsi manifester concrètement, dans votre vie fraternelle et dans vos différents engagements, la fidélité de l’amour de Dieu et sa proximité, pour semer l’espérance dans le cœur de ceux qui sont blessés, éprouvés, découragés, et qui se sentent si souvent abandonnés.

Chers amis, vous le savez: quand Mgr Lavigerie, alors archevêque d’Alger, a été conduit par l’Esprit à fonder la Société des Missionnaires d’Afrique, puis la Congrégation des Sœurs Missionnaires, il avait dans le cœur la passion de l’Evangile et le désir qu’il soit annoncé à tous, en se faisant “tout à tous” (cf. 1Co 9,22). Pour cette raison, vos racines sont marquées par la Mission ad extra; c’est dans votre ADN. Ainsi, à la suite de votre fondateur, votre préoccupation première, votre sainte inquiétude, « c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n.49). Mais, à la lumière du chemin jusqu’à maintenant, parcouru depuis votre fondation, vous savez que l’annonce de l’Évangile n’est pas synonyme de prosélytisme ; elle est cette dynamique qui conduit à se faire proche des autres, pour partager avec eux le don reçu, la rencontre d’amour qui a changé votre vie et qui vous a conduits à choisir de consacrer votre vie au Seigneur Jésus, Evangile pour la vie et le salut du monde. C’est toujours avec lui, par lui et en lui que se vit la mission. Alors, je vous encourage à garder votre regard fixé sur Jésus-Christ, pour ne jamais oublier que le véritable missionnaire est d’abord un disciple. Ayez à cœur de cultiver ce lien particulier qui vous unit au Seigneur, par l’écoute de sa Parole, la célébration des Sacrements et le service du frère, pour que vos paroles et vos actes manifestent sa présence, son amour miséricordieux, sa compassion à ceux auprès de qui l’Esprit vous envoie et vous conduit. Que la célébration de votre jubilé vous aide ainsi à devenir des “nomades pour l’Évangile”, des hommes et des femmes qui n’ont pas peur d’aller dans les déserts de ce monde et de chercher ensemble les moyens de conduire leurs frères humains jusqu’à cette oasis qu’est le Seigneur, pour que l’eau vive de son amour apaise toutes leurs soifs.

Que cette année jubilaire contribue aussi à développer les liens fraternels entre vous, parce que l’annonce de l’Évangile ne peut se vivre qu’au prix d’une véritable communion missionnaire. Avec la force de l’Esprit Saint, soyez les témoins de cette espérance qui ne déçoit pas (Cf. Rm 5,5), malgré les difficultés. Dans la fidélité à vos racines, n’ayez pas peur de vous risquer sur les chemins de la mission, pour témoigner que «Dieu est toujours une nouveauté, qui nous pousse à partir sans relâche et à nous déplacer pour aller au-delà de ce qui est connu, vers les périphéries et les frontières» (Exhortation apostolique Gaudete et exsultate, n.135). Que l’Esprit Saint fasse de vous des constructeurs de ponts entre les hommes. Là où le Seigneur vous a envoyés, contribuez à faire grandir une culture de la rencontre ; continuez à être les serviteurs d’un dialogue qui, tout en respectant les différences, sait s’enrichir de la différence des autres. Et je vous remercie en particulier pour le travail que vous avez déjà accompli au service du dialogue avec l’Islam, avec nos sœurs et nos frères musulmans. Par le style et la simplicité de votre mode de vie, vous manifestez aussi la nécessité de prendre soin de notre maison commune, la terre. Enfin, dans le sillage du Cardinal Lavigerie, soyez des semeurs d’espérance, en luttant contre toutes les formes actuelles d’esclavage. Cherchez toujours à vous faire proches des petits et des pauvres, de celles et ceux qui attendent, aux périphéries de nos sociétés, d’être reconnus dans leur dignité, d’être accueillis, protégés, relevés, accompagnés, promus et intégrés.

Avec cette espérance, en vous confiant au Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame d’Afrique, je vous donne la Bénédiction apostolique, ainsi qu’à tous les membres de vos communautés, et j’appelle les bénédictions de Dieu sur celles et ceux dont vous partagez la vie, là où le Seigneur vous a envoyés. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci.

Pape François, 
8 février 2019

Entretiens après l’ouverture à Rome

Après la célébration eucharistique d’ouverture à Rome, Quelques huit participants ont été interviewés par Freddy Kyombo. Le montage est de votre serviteur. Voilà ceux qui ont été interviewés :

  1. Soeur Justice Tao, des Soeurs de l’Annonciation de Bobo Dioulasso (une des congrégations fondée par la Famille Lavigerie) (en français)
  2. Soeur Bernadette Njekwe, smnda (en français)
  3. Père Rigobert Kiungu, sj (en français)
  4. Mgr François Bousquet, Recteur de l’Eglise de Saint-Louis des Français (en français)
  5. Soeur Carmen Sammut, supérieure générale des SMNDA (en français avec sous-titres anglais) @ temps 7:41
  6. Père Stanley Lubungo, supérieur général des MAfr (en français avec sous-titres anglais) @ temps 15:31
  7. Father Ted Masiya Chigamba, prêtre diocésain du Malawi résidant à la Maison Généralice (en anglais)
  8. Père Prosper Harelimana, MAfr

Et voici la vidéo des entretiens :

n.b.: Vous pouvez trouver l’ensemble des vidéos sur cette “playlist”.

Philippe Docq

 

Ouverture de l’année jubilaire à Rome

La plupart des provinces et secteurs ont célébré l’ouverture de l’année jubilaire le 8 décembre 2018. Mais à Rome, nous ne pouvions pas célébrer ce jour-là car les évêques d’Algérie avaient décidé de béatifier les 19 martyrs d’Algérie en ce 8 décembre. Les supérieurs généraux de nos deux instituts missionnaires d’Afrique, Pères Blancs et Soeurs Blanches, se devaient d’être présents à Oran (Algérie) ce jour-là, d’autant plus que quatre de nos confrères se trouvaient parmi les 19 bienheureux. La semaine suivante, c’était l’ouverture officielle de l’année jubilaire au niveau international à Tunis, ouverture préparée merveilleusement par les Missionnaires d’Afrique et les Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique présents au Maghreb. Là, de nouveau, nos supérieurs se devaient d’être présents. Nous ne pouvions évidemment pas célébrer à Rome sans eux. C’est ainsi que fut arrêtée la date du samedi 26 janvier 2019 comme date d’ouverture officielle de l’année jubilaire. Pour rappel cette année jubilaire se terminera fin de l’année par une célébration internationale à Namugongo en Ouganda.

C’est donc samedi dernier, 26 janvier 2019, que nous avons célébré avec l’Eglise de Rome, mais aussi avec les nombreux représentants des instituts missionnaires masculins et féminins présents à Rome. Nous désirions célébrer l’événement dans l’église de Saint-Louis des Français, qui se trouve dans le centre historique de Rome, à deux pas de la fameuse Piazza Navona. Comme son nom l’indique, cette église est le lieu de culte des Français résidant à Rome, mais aussi de tous les Français qui passent par Rome, en pèlerinage ou simplement en touristes. Du reste, cette église est aussi célèbre parce qu’elle abrite quelques peintures, et pas des moindres, de Caravaggio, ce célèbre peintre italien du 16ème siècle. Mais là n’est pas la raison de notre choix.  En réalité, notre fondateur, Charles Martial Allemand Lavigerie, a été ordonné évêque dans cette église le 22 mars 1863. La célébration de 150 ans d’existence était donc l’occasion rêvée d’honorer ce lieu de notre présence et d’y laisser une trace. C’est ainsi qu’est née l’idée de demander au recteur de l’église, Monseigneur François Bousquet, l’autorisation de placer quelque part sur le domaine, une plaque de souvenir. Notre requête a été acceptée par l’Ambassade de France, puisque ce territoire est, de facto, territoire français, et une plaque de marbre a été bénie samedi, plaque qui sera placée sur un des murs près de la sacristie.

Le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a accepté notre invitation a être le célébrant principal de notre célébration. Dans son homélie de haut niveau, en italien (!!), il a fait un compte-rendu très détaillé de l’oeuvre du Cardinal Lavigerie et des instituts qu’il fonda, pour le développement de l’Eglise en Afrique, mais aussi pour la dignité des peuples africains, puis il a invité à rendre grâce à Dieu pour la fondation de toutes ces Eglises en Afrique, ainsi que pour l’établissement des oeuvres de charité et de développement. Il a alors commenté la “coincidence” de notre anniversaire avec le désir du Pape François à renouveler l’élan missionnaire de l’Eglise en octobre prochain, à l’occasion des cent ans de la promulgation de la lettre apostolique Maximum illid du Pape Benoît XV ; il termina en donnant trois recommandations : fraternité comme nouvelle frontière du christianisme, évangélisation comme expérience concrète de la rencontre des peuples à la recherche de sens dans l’écoute et le respect, l’Eglise porteuse des signes de la bénédiction de Dieu pour tous les hommes et toutes les femmes au-delà des structures ecclésiales établies.

Vous trouverez ici un résumé plus complet de son homélie, ainsi qu’un lien vers l’original en italien.

La célébration commença à 11 heure du matin dans une église pleine. Nous avions largement invité les congrégations missionnaires présentes à Rome, les institutions d’enseignements, les ambassadeurs des pays africains dans lesquels nous sommes présents, les amis et connaissances. La procession d’entrée, comme vous pourrez le voir dans le clip vidéo ci-dessous, était impressionnante. Les soeurs blanches en tête étaient suivies des nombreux prêtres concélébrants, plus de quatre-vingts semble-t-il. La messe sera somme toute plutôt très romaine, même si les chants et les danses de la chorale et (surtout) de nos chères soeurs blanches auront sans doute invité quelques chrétiens locaux à découvrir une autre facette culturelle de l’Eglise universelle.

En guise d’intentions de prières, nous avions prévu d’apporter en procession dansante des symboles, présentés et accompagnés de prières. Ce fut probablement  un des grands moments de la célébration, en dehors bien sûr de la rencontre sacramentelle avec le Christ.

Le Logo du jubilé

« Rendez grâce au Seigneur, proclamez ses hauts faits parmi tous les peuples »

Il y a 150 ans, sous la mouvance de l’Esprit Saint, le Cardinal Lavigerie fondait en Algérie les Missionnaires d’Afrique et les Soeurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique. Béni sois-tu Seigneur pour la foi, l’amour pour l’Afrique et le zèle qui ont animé notre fondateur, notre première Supérieure générale, Mère Marie Salomé et tous nos aînés dans cette vocation. Envoie ta bénédiction sur nos deux familles missionnaires et sur tous tes enfants. Fais de nous des artisans de justice, de paix et de réconciliation.

Les chaînes

« Voici ce qui me plaît : détacher les chaînes injustes, défaire les liens du joug, renvoyer libres les opprimés et briser toutes les servitudes »

Le Cardinal Lavigerie a combattu l’esclavage. Aujourd’hui nous sommes témoins de nouvelles formes d’esclavage qui emprisonnent nos frères et soeurs: trafic humain, trafics liés à l’immigration, travail non rémunéré, abus en tous genres. Prions pour les victimes, pour leurs bourreaux, afin que tous puissent retrouver leur dignité humaine et vivre en enfants de Dieu. Que !’Esprit du Christ nous inspire pour que, partout où nous sommes, nous soyons source de vie.

La bougie

« Vous êtes la lumière du monde et le sel de la terre »

Il y a 150 ans, nos frères et soeurs, saisis par l’amour du Christ, ont répondu généreusement à l’appel du Seigneur pour l’évangélisation de l Afrique et du monde africain. Comme cette bougie allumée, ils ont accepté de fondre pour éclairer, d’une manière ou dune autre, la foi et la vie de leurs frères et soeurs humains . Donne-nous aujourd’hui Seigneur, de discerner les appels de notre monde et d’y répondre avec générosité, apportant -comme nos aînés- lumière, joie et espoir à ceux qui en ont tant besoin.

L’arbre des Congrégations

Le Cardinal Lavigerie avait dit aux premiers Missionnaires : « Vous êtes des initiateurs, l’oeuvre durable sera faite par les africains eux-mêmes, devenus apôtres à leur tour». Cette parole, aujourd’hui, est devenue réalité : les fils et filles del’ Afrique proclament la Bonne Nouvelle un peu partout dans le monde. L’arbre des Congrégations dont nos deux Instituts ont accompagné les premiers pas en est un symbole. Seigneur nous te rendons grâces pour ton oeuvre en Afrique et nous te prions de verser en abondance tes grâces sur ton Eglise en Afrique pour qu’elle te soit toujours plus fidèle et continue de grandir en ton amour.

Lesfleurs

« Que tous soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé »

Avec leurs diverses couleurs, ces fleurs forment un merveilleux bouquet, à l’image de notre diversité en communautés. C’est une richesse à vivre, à partager dans nos sociétés multiculturelles, où la différence peut être source de conflits et d’exclusion. Donne-nous Seigneur la grâce d’être, toujours davantage, témoins de ton amour inconditionnel pour tout être humain.

Corbeille de fruits

« Cest la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruits »

Dieu plein d’amour et de bonté, nous te remercions pour les dons de ta création : pour notre Terre, sa beauté et ses richesses, pour le riche patrimoine dont nous jouissons. Nous te confions ceux et celles qui prennent des décisions sur les ressources de la terre, afin que nous puissions utiliser tes dons de façon responsable et devenir de véritables gardiens et gardiennes de Ta création.

Le pain et le vin

« Pour eux je me consacre moi-même afin qu’ils soient eux aussi consacrés dans la vérité »

Avec ce pain et ce vin nous t’apportons, Seigneur, tous les jeunes en formation dans l’Eglise universelle. L’Eglise a encore besoin de missionnaires. Nous te prions pour ces jeunes, hommes et femmes, qui vont continuer ta mission d’évangélisation. Qu’ils soient animés de passion pour toi et pour l’humanité afin de transmettre les valeurs de l’Evangile et de te faire connaitre là où tu n’es pas encore connu.

Les trois calices du Cardinal Lavigerie, de Mgr Livinhac et du Père Voillard

Quand nous célébrons les 150 ans de nos deux Instituts, nous voulons aussi rendre grâce pour ceux qui ont continué l’oeuvre du fondateur. Trois des calices que nous utilisons aujourd’hui sont ceux du Cardinal Lavigerie et de deux de ses successeurs qui ont continué et amplifié son charisme missionnaire en Afrique, Mgr Léon Livinhac et le Père Paul Voillard, un des linges d’autel a été brodé par des femmes maghrébines formées par nos premières soeurs. Ils sont aujourd’hui les instruments de notre action de grâce.

La célébration s’est alors déroulée comme prévu par la liturgie. Prière eucharistique numéro 3. Avant la bénédiction finale, le Cardinal Filoni est descendu vers la plaque de commémoration pour la bénir.

Philippe Docq, M.Afr.

Dr. John Borelli sur Nostra Aetate

John Borelli est l’assistant spécial pour l’identité et le dialogue catholiques du président John J. DeGioia de l’Université de Georgetown. Borelli est à l’Université de Georgetown depuis 2004, où il enseigne, gère des conférences et des événements, coordonne le dialogue et la mission pour la Conférence jésuite, anime des ateliers et encourage les relations universitaires avec les bureaux et instituts du Saint-Siège.

J. Borelli a accepté de nous parler, dans le cadre de nos conférences romaines, de Nostra Aetate, un de ses sujets d’expertise. Notez que le soir de la conférence, le 23 décembre 2018, il y avait une panne générale d’électricité dans le quartier du Généralat.

Si vous voulez en savoir un peu plus, suivez ce lien.

Le Généralat en mode festif

A Rome, dans le cadre des commémorations de l’Année jubilaire de notre fondation et de celle des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique, le Cardinal Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des peuples, présidera une célébration eucharistique solennelle en l’Eglise Saint Louis des Français le samedi 26 janvier à 11 heures. A cette occasion, une plaque commémorative en mémoire de l’ordination épiscopale du Cardinal Lavigerie , notre Fondateur, sera posée dans la même Eglise. Cette ordination y eut lieu en mars 1863.

Le 8 février, le Pape François nous recevra en audience privée ensemble avec les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique.

Restez à l’écoute !

La mission comme transmission

Dans le cadre de l’anniversaire de 150 ans de la Fondation de la Famille Lavigerie (MAfr et SMNDA), nous accueillons Mr. l’Abbé Antoine de Padoue Pooda, prêtre du diocèse de Gawa au Burkina Faso. Il fut successivement professeur dans un petit séminaire, curé de paroisse puis fut envoyé à Rome pour étudier la Missiologie. Après avoir obtenu son Doctorat, il rentra au pays d’où fut rappelé pour enseigner la Missiologie à l’université romaine Urbaniana.