Échos du Conseil plénier – 26 novembre 2019 Posted on 26/11/2019 by Vitus Danaa AboboÉchos du Conseil plénier - 26 novembre 2019Au service des confrères et de la MissionMartin a introduit la matinée avec la belle histoire d’Emmaüs tirée de Saint Luc 24, 13-25. Cette histoire a également servi de tremplin pour faire ressortir certains points importants de son exposé. Pour ceux d’entre nous qui occupons des postes de responsabilité, nous savons qu’une grande partie de notre ministère est centrée sur l’accompagnement et l’animation de nos confrères. Ce souci concerne tous les confrères, des jeunes aux vieux, des bien portants aux malades, de ceux qui se trouvent en difficulté et de ceux qui semblent perdre un peu de leur énergie et de leur dynamisme. Notre ministère consiste à soutenir les confrères dans une vie stable et authentique de l’évangile. Dans Luc 24, 15, nous lisons : « Pendant qu’ils conversaient et discutaient, Jésus lui-même s’approcha et marcha avec eux ».Nous voyons clairement ici que c’est Jésus qui prend l’initiative de se rapprocher des deux disciples. Dans les évangiles, nous voyons que souvent Jésus prenait l’initiative tout comme il l’avait fait dans l’appel des disciples, et c’est ainsi qu’il exerçait son ministère. C’est un défi pour tous les responsables. Il y a souvent des moments de proximité spontanée, des rencontres fortuites ou imprévues, mais il y a aussi, sans aucun doute, des rencontres programmées lors des visites canoniques, par exemple. Il leur demanda : « De quoi discutiez-vous en marchant ? »La préoccupation principale est le souci de leur bien-être, la préoccupation de savoir comment ils vont. Cela implique bien sûr notre capacité à écouter attentivement leur histoire. Emmaüs est une histoire d’une beauté envoûtante car les deux disciples sont très honnêtes sur leurs déceptions, leurs espoirs perdus et pourtant ils seront touchés par la sagesse de celui qui les écoute, qui prend le temps de partager avec eux, de rester avec eux quand ils lui demandent. Il s’agit d’une vraie rencontre qui devrait être un exemple pour nous tous, les responsables, de la qualité de nos visites et du temps que nous y passons. C’est de la plus haute importance. C’est un temps de partage, de détente et de prière, un moment de grâce pour être touché par la présence même du Seigneur au cœur de cette rencontre. Marcher sur le chemin d’Emmaüs, c’est la merveilleuse expérience de rencontre que nous sommes appelés à faire avec tous nos confrères, pour leur permettre ensuite de raconter leur histoire, leurs rêves, leurs attentes et d’être touchés par la grâce.Francis BarnesTélécharger Échos du Conseil plénier – 26 novembre 2019Related Posts:Vivre le célibat avec intégrité (réservé aux Miss.…Lettre pastorale de Mgr Desfarges, Archevêque d'AlgerTurbulence et Re-définition dans la Société,…Formation dans la Société (PE n° 1087 - 2018/01)Un pèlerinage pour la paix150ème Anniversaire : Père Maurice Bellière (PE n°…