Le 24 mars 2017 a eu lieu à la Maison Générale des Missionnaires d’Afrique le séminaire de formation sur le thème : « Le plaidoyer et le lobbying comme mécanismes pour faire avancer le plan d’action d’AEFJN » (Africa-Europe Faith and Justice Network / Réseau Foi et Justice Afrique-Europe).
Les deux membres de l’équipe à Bruxelles, M. Gino Brunswijck et M. José Luis Gutierrez, ont initié au plaidoyer la trentaine de religieux et religieuses de différentes congrégations missionnaires. Ils ont expliqué leur engagement auprès de l’Union européenne sur les différentes questions qui sont au cœur de l’AEFJN. Ils ont également partagé leurs expériences de mise en réseau avec d’autres organisations de la société civile et religieuse à Bruxelles et en Afrique.
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Le but de leur plaidoyer est d’être la voix de ceux et celles qui sont sans-voix en Afrique. Le plaidoyer est une forme non-violente de faire connaitre au niveau international les injustices commises par l’accaparement de la terre, par l’exploitation minière, …
Le plaidoyer rappelle que ce sont des personnes concrètes, femmes, hommes et enfants qui souffrent et sont les victimes des exploitations économiques en Afrique.
Les moyens utilisés par le plaidoyer sont multiples : publication des informations reçues, pétition, exposition des photos, diverses formes d’actions publiques, formation et animation, etc.
Aujourd’hui les médias sociaux offrent encore plus de moyens pour le plaidoyer : le site web (www.aefjn.org) ; twitter (@AEFJN) ; facebook (en élaboration).
L’équipe de Bruxelles travaille au nom de nos congrégations respectives, elle offre leur service à nous qui œuvrons en Afrique et pour le monde africain. Elle cherche à intensifier la collaboration avec l’Afrique. Personnellement, je retiens deux demandes de leur part.
- Pour que le plaidoyer au niveau international soit plus efficace, il est indispensable de recevoir des informations importantes, pertinentes et fiables de la base en Afrique. En conséquence, nous sommes sur le terrain des intermédiaires nécessaires pour que les causes des pauvres et exploités soient entendues à une échelle internationale.
- Pour que le plaidoyer de l’AEFJN ait plus d’influence auprès des politiciens et des structures qui comptent, il est important de montrer notre force en tant que nombre. Cela devient par exemple visible sur le compte Twitter. En devenant un « follower » de l’AEFJN sur Twitter nous renforçons la capacité de faire entendre la voix des sans-voix.
En ce temps de carême, offrons nos forces et nos moyens pour faire entendre la voix des pauvres, des exploités, des sans-voix de l’Afrique !
Bon Carême
Andreas Göpfert,
Coordinateur de JPIC-ED