C’est que les missionnaires, à cause des préjugés du pays, ne peuvent aborder directement les femmes. Seules d’autres femmes sont à même d’approcher librement des femmes païennes, de panser leurs maux, de toucher ainsi leurs cœurs. Mais où trouver des religieuses qui consentent à se vouer à une telle mission, à braver les fatigues de longs mois de voyages à travers ces déserts, où l’on ne peut pas même songer à employer les bêtes de somme, car une mouche leur fait des morsures mortelles !