Mot du rédacteur (PE n° 1089 – 2018/03)

La « formation spécialisée » peut facilement devenir un sujet qui fâche, quand on en parle hors contexte et coloré des préjugés. Mgr Michael dans son article évoque la situation des professeurs pleins de bonne volonté, mais à qui l’on demande de donner des cours pour lesquels ils n’ont pas de connaissances très approfondies… Les résultats ne sont généralement pas les meilleurs ; eux-même deviennent frustrés et les étudiants auront certainement quelques lacunes.

La Société, en vue de préparer des confrères pour des missions spécifiques (formation, apostolat, etc.) a prévu d’en nommer certains pour des spécialisations dans diverses disciplines. Cela ne veut absolument pas dire que le confrère qui a suivi une formation spécialisée ne peut plus exercer un apostolat qui ne nécessite pas sa spécialisation. C’est la crainte d’un certain nombre de confrères qui redoutent le manque de personnel pour les tâches traditionnelles de la pastorale.

Le secrétaire à la formation initiale rassure qu’il ne s’agit pas d’une banale « course aux diplômes », mais une question de vision pour la mission. Nous n’allons pas exagérer si nous en parlons en terme de « question de survie » pour la Société appelée à répondre adéquatement aux besoins de notre monde actuel.

Freddy Kyombo, M.Afr.

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