Il y a quelques années, Cash investigation s’est attaqué à la fabrication de téléphones portables par des mineurs. Les journalistes savaient qu’aussi bien Nokia, Samsung, Microsoft qu’Appel et d‘autres utilisent illégalement des mineurs pour se procurer des métaux stratégiques comme pour monter les smartphones en usine. Comme d’habitude, les personnes en responsabilité, conscientes de cette illégalité mais capables de s’entourer de systèmes de protection, ont fui toute interview et nié l’évidence. Il ne fallait surtout pas réduire le profit des actionnaires pour des questions d’éthique du travail ou de droit des enfants, surtout quand cela se passe à l’étranger. Grâce à la ténacité des journalistes, la démonstration a été faite. Pour nous qui travaillons au cœur de régions profondément contaminées par cet esclavage des enfants dans les pays des Grands Lacs d’Afrique, ce succès a été très apprécié. Certes, en regardant l’émission, nous nous sommes rendus compte des méthodes de ces journalistes. Mais pourquoi les appelle-t-on « journalistes d’investigation » ? …
Lire l’article sur le blog de Bernard Ugeux, M.Afr.
http://www.lavie.fr/blog/bernard-ugeux/cash-investigation-sur-l-abus-sexuel-de-mineurs-et-alors,4854