Ce qui est surprenant, c’est que l’on se demande encore rarement : « pourquoi » cette tragédie continue-t-elle à se produire aujourd’hui, même avec une plus grande acuité, sans chercher à guérir les causes profondes de cette catastrophe humanitaire ? Pourquoi se contenter de « patchs », de soins hospitaliers, de banques alimentaires et d’aides matérielles, tout en laissant les corps continuer à descendre le fleuve, et les gens traverser les mers à grands risques, tomber sur les champs de bataille ou mourir opprimés et marginalisés ?