De gauche à droite : P. Roy Thomas, SVD ; Sr Gretta Fernandes, SpSS ; Gaia Mormina – Secrétaire Générale de la Fondation Scalabrini ; Judith Behnen – Senior Major Gift Officer Jesuit Refugee Service (JRS) ; Mons. Robert Vitillo, Conseiller principal de la Section Recherche et Réflexion-Dicastère pour la promotion du développement humain intégral (sur écran).Deuxième jour de l’atelier JPIC : L’enseignement social de l’église et la transformation systémique
A vin nouveau, outres neuves ! Nous voici au deuxième jour de l’atelier de formation Justice, Paix et Intégrité de la Création (JPIC). Ce nouveau jour a porté sur l’enseignement Social de L’Eglise Catholique et la transformation systémique.
Quatre conférences ont été à l’ordre du jour. Premièrement, un travail en groupe sur l’intégrité de la création. Deuxièmement, une vidéo-conférence sur le thème Qu’arrive-t-il à notre maison commune et aux peuples du monde ? Troisièmement, une vidéo-conférence sur le thème L’enseignement social du Pape François : une réponse au cri de la Terre et au cri des pauvres. Et enfin un travail en groupe sur quelques questions directrices. Aux vues de la dégradation climatique, comment réagissez-vous personnellement ou en dans votre communauté ? Quels défis rencontrez-vous ? l’écologie intégrale peut-elle donner l’espérance ?
Dès l’entame, ce deuxième atelier nous a rappelé qu’aujourd’hui plus qu’hier il semble peu contestable que le monde connaisse plusieurs crises : écologique, sanitaire, économique, politique, alimentaire, etc. Ces différentes crises non seulement elles interpellent notre conscience universelle mais aussi nous poussent à agir autrement afin de redéfinir notre action pour la sauvegarde de notre maison commune. Dans ce deuxième atelier, les différents intervenant n’ont pas hésité à pointer du doigt certains faits concrets qui sont à la base des différentes crises dans le monde d’aujourd’hui. L’on peut souligner entre autres la question de la domination, du green energy, de la sécurité alimentaire, des conflits causés par l’exploitation minière, de l’égocentrisme et aussi des problèmes systémiques.
Le confort des uns créent la souffrance aux autres ont-ils insistés les intervenants ! Face cette réalité, nous avons été invités, comme nous recommande le Pape François dans Laudato Si, à la conversion écologique et à la transformation systémique. En effet, la conversion est d’abord un chemin individuel. Chacun doit se sentir responsable de notre maison commune « terre ». Oui, la terre est un bien commun. De ce fait, il nous faut passer de l’égocentrisme à l’éco-centrisme.
Par: Emile Kimembe, M. Afr.