Transformer les conflits en paix

Les conflits font partie intégrante de la vie en société. La vie sociale est marquée par différents types de conflits. Ils peuvent être verbaux, mais aussi non verbaux. Il peut s’agir d’attitudes et de comportements armés ou agressifs qui témoignent de la difficulté de vivre ensemble en harmonie. J’ai non seulement vécu des conflits, mais j’ai également été impliqué dans plusieurs situations de conflits. J’ai vécu et travaillé dans des zones de conflit, des contextes de rébellion et des zones de guerre. Certaines de ces situations échappaient à notre contrôle. Ce qui compte cependant, ce n’est pas l’existence de conflits, mais la manière dont nous les gérons.

Réfugiés et migrants : accueil, autonomisation, engagement pour la justice et le développement durable

Ce qui est surprenant, c’est que l’on se demande encore rarement : « pourquoi » cette tragédie continue-t-elle à se produire aujourd’hui, même avec une plus grande acuité, sans chercher à guérir les causes profondes de cette catastrophe humanitaire ? Pourquoi se contenter de « patchs », de soins hospitaliers, de banques alimentaires et d’aides matérielles, tout en laissant les corps continuer à descendre le fleuve, et les gens traverser les mers à grands risques, tomber sur les champs de bataille ou mourir opprimés et marginalisés ?

Appelés à être signe d’espoir, de réconciliation et de paix dans un monde de décadence morale, de conflit et d’incertitude

Un proverbe africain dit : un doigt ne peut pas tuer un pou. C’est une bonne chose de se réunir au moins pour échanger des idées sur la manière d’apporter plus de justice et de paix à notre société nigériane. Le travail de JPI est comme une goutte d’eau dans l’océan, mais nous avons besoin de cette goutte d’eau pour remplir notre vase pastoral. Être membre de JPI est une attitude à encourager et à reconnaître. En tant que missionnaire d’Afrique, j’ai beaucoup appris des autres et surtout je sais maintenant évaluer notre contribution dans le domaine du JPIC-ED et surtout en ce qui concerne la sauvegarde.

Appelés à être des apôtres de la justice sociale dans la paroisse St. Peter, Kimisagara, Kigali

Faire prendre conscience de l’injustice sociale exigerait que nous adoptions l’attitude prophétique de l’annonce, de la dénonciation et du renoncement. En d’autres termes, nous devons pouvoir annoncer la Bonne Nouvelle du Salut qui se résume à l’amour de Dieu et à l’amour du prochain ; dénoncer avec véhémence toutes les formes d’injustice sociale et renoncer à toutes les pratiques et idéologies que nous avons également et qui sont incongrues avec les valeurs évangéliques et les enseignements de l’Église. Comment cela pourrait-il être réalisé en termes pratiques ?