J’étais à Mbézi (Tanzanie) avec le frère John Abobo. Nous dirigions un centre pour les enfants de la rue. Le vendredi soir, à la tombée de la nuit, les garçons regardaient une vidéo projetée sur un drap de lit tendu entre deux arbres, à l’extérieur de mon bureau. Ils préféraient les films d’action, qu’ils commentaient à souhait, car ils ne comprenaient pas les dialogues. Mais ce soir là,