Echos du Conseil plénier - 16 novembre 2019
Aujourd’hui, la journée était un peu plus détendue. Nous avons eu une récollection le matin et l’après-midi libre. La récollection a été animée par une petite sœur de saint François, Sœur Pauline. Le thème qu’elle a abordé était tout-à-fait en phase avec ce que nous avons vécu pendant l’année jubilaire mais aussi, bien sûr, avec l’objectif du Conseil plénier, qui est d’évaluer les trois dernières années et de regarder l’avenir.
Parlant d’une voix claire et audible, elle nous a rappelé d’abord et avant tout le concept même du jubilé tel qu’il est décrit dans le livre du Lévitique, au chapitre 25. Elle nous a rappelé que nous célébrons en fait 150 ans d’une existence pleine de sens, ainsi que cette mission prophétique qui nous a été confiée par le Cardinal. Un temps qui nous est donné pour compter les bénédictions une à une, un temps pour regarder en arrière avec gratitude. Elle a continué en partageant sa propre gratitude pour tout ce que les missionnaires d’Afrique / smnda ont accompli en Ouganda. La trompette a en effet retenti dans tout le pays et l’Église ici est bien consciente de l’héritage légué par nos ancêtres. Bien sûr, elle a mentionné le Père Lourdel et le Frère Amans, les Sœurs Blanches et le grand travail accompli par tous ces braves hommes et femmes pour la construction de l’Église et la croissance de la vie religieuse dans cette perle de l’Afrique. Où serions-nous sans ces grands missionnaires, s’est-elle demandée.
S’adressant à chacun d’entre nous personnellement, elle a déclaré que la question n’est pas du tout de savoir ce que j’ai reçu de la Société, mais plutôt quelle a été ma contribution. Mes dons et mes capacités sont-ils en accord avec le charisme de notre fondateur ? En effet, a-t-elle poursuivi, nous sommes appelés à « faire », mais par-dessus tout, nous sommes appelés à « être ». Quelle est ma façon d’être ? Il se peut que ce soit une question de temps – de temps pour être avec moi-même, pour être présent à mes frères, pour être présent à la Société. Encore une fois, nous devons regarder notre propre vie missionnaire, les lieux où nous avons été et où nous avons exercé notre ministère. Nous pouvons examiner nos ancêtres et voir l’impact qu’ils ont eu, les traces qu’ils ont laissées, les gens dont ils ont réussi à toucher la vie, l’endurance et l’énergie qui étaient les leurs. Ils ont planté une graine aussi petite que la graine de moutarde et pourtant, ici en Ouganda, cette graine minuscule est devenue un grand arbre. Quelles traces avons-nous laissées ? Quel est l’impact de notre propre vie missionnaire ?
Pour terminer, elle a rappelé les trois piliers de notre charisme : la Spiritualité, la vie communautaire et la mission. Ceux-ci forment la base de notre vie et de notre mission et nous avons besoin de devenir toujours plus audacieux dans ces trois domaines. Il s’agit de nous engager dans notre charisme, dans notre mission, de ne pas avoir peur, de quitter nos zones de confort, de jouer notre rôle et de le faire avec courage comme nos ancêtres. C’est ainsi qu’elle a conclu en disant : « Vous êtes des martyrs, vous risquez votre vie, vous êtes déterminés à mourir pour que les autres aient la vie en abondance. Concentrez-vous sur le bien que vous avez réalisé et l’amour de Dieu qui s’est manifesté tout au long de votre vie ».
Francis Barnes
Assistant Général
Télécharger Echos du Conseil plénier – 16 novembre 2019