Un ministère de prise en charge (dans le Petit Echo n° 1114)

Depuis la création du ministère tel que nous le connaissons aujourd’hui, nous avons été mis au défi d’évaluer régulièrement notre approche à son égard. Pendant mes années de formation (milieu des années 90), le terme « intégrité du ministère » n’existait pas et la réalité n’était pas mentionnée, mais on sentait qu’il y avait un mot inexprimé en rapport avec l’intégrité de soi et du ministère ; si on l’avait adopté à l’époque, il aurait complété notre approche du ministère et de l’autoprise en charge dans tous ses aspects d’aujourd’hui. Heureusement, actuellement, cette attitude a changé et notre programme de formation intègre désormais cette réalité et, nous l’espérons, prépare mieux nos confrères à leur voyage missionnaire quotidien face aux défis qui y sont associés.

Intégrité du ministère et ses conséquences dans l’apostolat (PE n°1114)

Suite à la récente révélation de nombreux cas d’abus sexuels commis par des prêtres ou personnes consacrées, le pape François a écrit une lettre à l’ensemble du peuple de Dieu. Cette lettre est un cri. Un cri pour exprimer la honte et la douleur du pape et de toute l’Église face à ces scandales des abus sexuels et d’autres formes d’abus avec leurs blessures. Ce cri se joint à celui des victimes dont les blessures accompagnent toute la vie.

Mahagi Sisters

Intégrité et mission, toujours d’actualité (PE n°1114)

Au début des années 1960, notre Société mit fin à la publication de ce que l’on appelait les directoires. Ces documents prévoyaient les différents aspects de la vie des missionnaires. On y retrouvait des directives très claires quant à la manière d’être en relation avec les autres : hommes, femmes et enfants, laïcs et religieuses. On y retrouvait des indications sur les lieux où recevoir les personnes que les missionnaires accueillaient : dans les bureaux, jamais dans les chambres, etc. La Société était consciente depuis le début de sa fondation des limites de la nature humaine et des risques que ces limites faisaient planer au-dessus de l’œuvre des missions. Puis, plus rien. Les vents de liberté des années 1960-70 balayèrent ces documents. Seule la conscience individuelle devait être le guide pour discerner la moralité et l’intégrité de l’action du missionnaire.

Un siècle d’histoire de l’Eglise d’Afrique devant vous !

« Évidemment, évidemment, on rit encore pour des bêtises comme des enfants… mais pas comme avant, pas comme avant » chantait France Gall sur des paroles de Michel Berger, après le départ d’un être qui lui était très cher. Ah le vide ressenti après un décès! Et il faut reconnaître que lorsque en ce 2 Novembre nous visiterons les caveaux de nos confrères décédés, nous prendrons encore un peu plus conscience à quel point ils nous manquent.