Ce numéro sur la formation permanente nous met en contact avec ceux qui l’ont suivie et ceux qui l’ont donnée et qui la dispensent encore. Ils sont tous d’accord que la formation permanente a un avenir, parce que c’est l’occasion de se renouveler et d’approfondir certains aspects de ce qui constitue notre vie missionnaire allant de la santé physique à la santé spirituelle. C’est, en fait, une nécessité qui n’est pas liée à l’âge ; des jeunes confrères de premier et deuxième terme attendent avec impatience les rencontres organisées pour leur permettre de faire le point et de se relancer dans la mission. Le témoignage des aînés démontre que « chaque jour l’oreille va à l’école » (proverbe bambara) ; certain ont toujours le désir de se former et aussi de communiquer leurs connaissances aux autres.
Pour maintenir la flamme missionnaire, nous avons besoin de nous arrêter de temps en temps pour nous « refaire ». Pour une gestion rationnelle de nos forces, nous devrions veiller que chaque confrère trouve le temps de revitaliser ses énergies physiques et spirituelles pour pouvoir tenir et continuer allégrement la mission : « Venez donc à l’écart dans un lieu désert, vous vous reposerez un peu » (Mc 6,31).
Freddy Kyombo, M.Afr.
Rédacteur Petit Echo