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Atelier Interculturalité – Messe de clôture

L’atelier sur l’interculturalité est terminé. Ce fut une semaine intense avec beaucoup de promesses pour l’avenir, que les délégués devront partager avec leurs Conseils provinciaux et avec leurs confrères pour que nous devenions tous de meilleurs témoins de l’Évangile d’Amour et de Respect les uns des autres. Francis Barnes, référent du CG pour la formation permanente, l’a souligné très clairement dans son homélie du 23e dimanche du temps ordinaire, à la messe de clôture de l’atelier.

23è Dimanche du T.O. (C) - Messe de clôture de l'atelier sur l'interculturalité - Rome Generalat 7 eeptembre 2019

Si quelqu’un vient à moi sans haïr son père et sa mère, sa femme et ses enfants, ses frères et sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple. Celui qui ne porte pas sa propre croix et ne me suit pas ne peut être mon disciple.”

Waouh, ce ne sont pas des mots faciles et de toute évidence, considérant les liens familiaux étroits qui unissaient les juifs, en particulier, ces mots devaient sembler presque hérétiques. De telles paroles peuvent en effet sembler exagérées alors que nous sommes si souvent convaincus que la famille doit passer en premier, que l’allégeance à nos proches doit passer en premier ; il ne peut en être autrement. L’allégeance à ma province d’origine doit aussi passer en premier, l’allégeance à mon pays, à ceux de la même origine ethnique doivent certainement avoir la priorité. Que cela nous plaise ou non, la vie évangélique n’est pas facile ; elle n’a jamais été conçue pour être facile. Dans les évangiles, Jésus met souvent en garde les disciples contre les défis qu’ils auraient à relever – il les avertit que le chemin de la vie de disciple sera accidenté et escarpé, plein de rebondissements et que nous serons souvent mis au défi de discerner où se trouve notre allégeance. Pas étonnant que l’évangile soit difficile à croire, pas étonnant que tant d’entre nous aient peur de lâcher prise, que nous n’aimions pas perdre à cause de tout ce à quoi nous nous accrochons et de tout ce qui constitue notre identité, notre famille, nos ambitions, notre sécurité, notre prestige, notre pouvoir et tout le reste.  Lâcher prise va à l’encontre de notre culture et, comme les disciples nous vacillons, nous hésitons ; nous ne savons pas trop à quoi nous en tenir ; nous sommes ambivalents, partagés entre notre intention de faire la volonté de Dieu et notre intention de poursuivre nos propres désirs. 

Pourtant, selon les évangiles, être disciple signifie être d’un dévouement total. Cela exige le don total du cœur, de l’esprit et de la vie – et pourquoi donc ? À cause du Royaume et de ses valeurs. Le christianisme vécu à moitié n’est pas le christianisme ; l’engagement de disciple vécu à moitié n’est pas un engagement de disciple ; une foi partielle en l’interculturalité n’est pas de l’interculturalité. Il faut y travailler, cela exige beaucoup de temps, beaucoup d’énergie et tout notre engagement. 

Quand j’étais dans la première phase de formation, il y a tant d’années, nous avions l’habitude de chanter une chanson – ” et ils sauront que nous sommes chrétiens par l’amour que nous avons les uns envers les autres “. Comment les gens sauront-ils que nous sommes missionnaires d’Afrique ? Ils le sauront par notre vie engagée à l’interculturalité, par notre désir de marcher avec les petits de ce monde, les opprimés et les faibles dans une terre et une culture qui ne sont pas les nôtres mais où les gens que nous nous efforçons de servir sont devenus nos frères et nos sœurs, notre famille. Ils sauront que nous sommes missionnaires d`Afrique parce que dans les communautés interculturelles dans lesquelles nous vivons et travaillons, nous offrons un aperçu de ce que le monde pourrait être, sans ses divisions, ses préjugés, sans le souci égocentrique constant de protéger, de sauvegarder notre petite personne.

Je pense donc que Jésus ne se contente pas de dire “aime-moi davantage”, mais qu’il nous avertit que si nous vivons vraiment la vie de disciple, nous serons accusés de “haïr” nos familles. Si nous vivons vraiment en tant que communautés interculturelles, on risque d’être accusés de tourner le dos à notre propre culture, à nos origines ou à notre propre pays. Certains diront que nous mettons en danger les intérêts de ceux dont nous avons la responsabilité, ils nous accuseront de ne pas aimer notre pays, nos familles ou ceux avec qui nous devrions être culturellement solidaires.  C’est là que la vie de disciple commence vraiment à nous coûter cher.

Le fait est que le véritable amour comporte toujours des risques. La véritable interculturalité comporte toujours des risques.  Une véritable vie en communauté interculturelle implique toujours de dépasser nos zones de confort. En tant que missionnaires d’Afrique, nous sommes certainement de ceux qui peuvent montrer la voie, même si certains pourraient croire que nos communautés reposent sur des fondations à risques, controversées sur le plan social et où les confrontations et les conflits d’intérêt sont inévitables. Mais c’est là que l’appel à la vie de disciple, l’appel à être de vrais témoins de cette manière différente d’être au monde, vaut certainement la peine, quels que soient les malaises et les difficultés de mise en route qui peuvent survenir. 

Il est vrai que Jésus ne veut pas que nous haïssions nos proches, notre nation – nous ne sommes même pas appelés à haïr notre vie ; nous sommes appelés à aimer, et aimer signifie que nous devons être prêts à sacrifier bien des choses et à éviter les situations ou même les relations qui nous empêchent de vraiment aimer. Jésus nous dit qu’en lui nous formons une seule et même famille – nous sommes tous frères et sœurs et nous devons nous entraider dans nos efforts à vivre l’Evangile d’une manière toujours plus puissante. C’est sûrement vrai pour nous qui désirons tant vivre dans des communautés interculturelles. Jésus est passé par ce chemin avant nous, et quand nous nous rassemblons autour de cette table eucharistique, cela nous rappelle que son corps et son sang ont été versés pour que nous soyons « un ». Sa vie et sa mort nous rappellent que de l’autre côté des eaux profondes du discrédit, des préjugés, de l’égocentrisme se trouve une nouvelle façon d’être frères et sœurs, une nouvelle façon de témoigner dans le monde : à la fin de cette belle session sur l’interculturalité, nous devons nous engager à nouveau pour que notre communauté, de manière modeste, devienne ainsi témoignage puissant de guérison et d’intégrité dans un monde divisé et blessé.

Francis Barnes

Nouvel assistant de l’économe général

Le Supérieur général a nommé le Père Marcin Zagula comme nouvel Assistant de l’économe général, avec effet au 1er juillet 2019, remplaçant ainsi le Père Denis Laflamme qui a été nommé à la Communauté de Jérusalem.

Depuis son ordination en juillet 2010 en Pologne, le Père Marcin a travaillé au Burkina Faso et en Pologne.

Bonne fête SMNDA

Bonne fête à nos sœurs

Même si elles célèbrent le Jubilé des 150 ans de leur fondation avec les Missionnaires d’Afrique depuis le 8 décembre passé, les Sœurs Blanches ont intensifié leur célébration hier, le 8 septembre, considéré comme étant “LE” jour anniversaire de leur fondation. Nous leur souhaitons donc une très heureuse fête anniversaire.

In Memoriam P. Jan Lenssen

In memoriam P. Jan Lenssen

Le Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens a donné, sur leur site web, le témoignage suivant de notre confrère Jan Lenssen, décédé il y a quelques semaines. Jan a, en effet, dépensé beaucoup d’énergie œuvrant pour l’œcuménisme. 

« C’est avec tristesse que le Conseil Pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens a appris le retour à Dieu du Révérend Père Jan Lessen, M. Afr., qui fut pendant de longues années le représentant du dicastère au sein de la Commission de mission et d’évangélisation du Conseil œcuménique des Églises. Tout au long de son fécond ministère missionnaire, le P. Lenssen fut un infatigable ouvrier dans le champ de l’unité des chrétiens.

Le Cardinal Kurt Koch, Président du dicastère, a adressé une lettre de condoléances au Très Révérend Père Stanley Lubungo, Supérieur général des Missionnaires d’Afrique. »

Témoignage de vie apostolique en Algérie

Témoignage de vie apostolique en Algérie

Dans le cadre de l’année jubilaire, le Comité Romain a organisé des conférences plus ou moins mensuelles sur des thèmes pertinents. Notre confrère Claude Rault, évêque émérite de Ghardaia, est venu passer quelques jours à Rome et nous a donné son témoignage de vie lors d’une causerie au Généralat. Une vingtaine de participants étaient présents, dont le Conseil Général.

Jean-Guy Richard, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Réal Doucet, Provincial des Amériques,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Jean-Guy Richard

le mardi 3 septembre  à Sherbrooke (Canada)
à l’âge de 86 ans dont 58 ans de vie missionnaire
en Zambie,  au Malawi et au Canada.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Atelier sur l’interculturalité

Atelier sur l'interculturalité

L’atelier sur le thème « Vivre en communauté interculturelle comme témoignage apostolique aujourd’hui » aura lieu à la Maison généralice du 1 au 8 septembre 2019. Des confrères de toutes les provinces et sections y participent en vue de devenir des personnes ressources à la disposition de leur province respective. 

Pourquoi cet atelier de formation ? Nous voulons faire suite au 28ème Chapitre général qui ‘’nous invite tous à nous engager pleinement à bâtir des communautés véritablement interculturelles’’.

Andreas Göpfert

Un mot de remerciement de Mgr Michael Fitzgerald

Nous avons reçu ce mot de remerciement pour les nombreuses personnes qui ont félicité Mgr Michael Fitzgerald après l’annonce de son incorporation dans le Collège des Cardinaux.

Merci pour vos félicitations à l’occasion de mon incorporation dans le collège des Cardinaux, et je vous prie de vous joindre avec moi pour remercier le pape François qui me fait cet honneur. J’aimerais exprimer ma reconnaissance aux catholiques et aux chrétiens des autres églises et aussi à toutes les personnes d’autres religions qui m’ont aidé à servir dans le domaine des relations interreligieuses. Je vous demande de prier pour moi afin que je puisse continuer à servir généreusement et joyeusement.

+ Michael Fitzgerald

Mgr Fitzgerald Cardinal

Ce dimanche 1er septembre, après la prière de l’Angélus, le Pape François a annoncé la nomination de 10 nouveaux cardinaux.

Ils seront créées cardinaux lors d’un consistoire qui se tiendra le 5 octobre prochain au Vatican. « Leur provenance exprime la vocation missionnaire de l’Église qui continue à annoncer l’amour miséricordieux de Dieu à tous les hommes de la terre », a déclaré le Souverain Pontife avant de dévoiler la liste des futurs cardinaux.

[Les noms des dix nouveaux cardinaux sont proclamés…. Puis, vient la grande nouvelle]

A ces nouveaux membres du Collège cardinalice, le Pape adjoint encore 2 archevêques et un évêque «qui se sont distingués par leur service à l’Église». Il s’agit de :

1- Mgr Michael Louis Fitzgerald- archevêque émérite de Nepte et ancien nonce apostolique.

2- Mgr Sigitas Tamkevicius, sj- archevêque émérite de Kaunas (Lituanie)

3- Mgr Eugenio Dal Corso. psdp- évêque émérite de Benguela (Ouganda)

«Prions pour les nouveaux cardinaux, afin que, en confirmant leur adhésion au Christ, ils m’aident dans mon ministère d’évêque de Rome pour le bien de tout le Saint Peuple fidèle de Dieu», a conclu le Pape.

De notre part à tous, à Rome et ailleurs, sincères félicitations, Michael.

Protéger les Océans – La vidéo du Pape Septembre 2019

Protéger les océans

La vidéo du Pape - Septembre 2019

Pour expliquer combien il est important de prendre soin des océans il suffit de prendre quelques exemples simples mais puissants : une personne sur deux vit grâce à eux. Une respiration sur deux est possible grâce aux océans. Prenons soin d’eux. Leur mort serait la mort de tout ce qui est vivant sur terre, y compris les êtres humains.

“Les océans contiennent la plus grande partie de l’eau de la planète ainsi que la plus grande diversité d’êtres vivants, dont beaucoup sont menacés pour différentes raisons.

La Création est le projet d’amour de Dieu pour toute l’humanité. Notre solidarité avec la “maison commune” naît de notre foi.

Prions ce mois-ci pour que les acteurs politiques, les scientifiques et les économistes travaillent ensemble pour la protection des mers et des océans.”