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8 mars dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

7 mars dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

6 mars dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Ignatius Anipu, M.Afr., évêque élu de Maradi, le premier Africain Missionnaire d’Afrique nommé évêque d’un diocèse situé en dehors de son pays d’origine

Ignatius Anipu est le cent-sixième Missionnaire d’Afrique nommé évêque. Il est le troisième Ghanéen, après Richard Baawobr et Francis Bomansaan. Il est le treizième Africain Missionnaire d’Afrique nommé évêque. Il est le premier Africain Missionnaire d’Afrique nommé évêque d’un diocèse situé en dehors de son pays d’origine. Tous les douze autres Africains Missionnaires d’Afrique ont été nommés évêques dans leurs pays d’origine.

Ignatius Anipu est l’un des onze Missionnaires d’Afrique sur 106 qui ont été nommés évêque à un âge entre 60 et 69 ans. Il est le seul qui fut nommé à l’âge de 65 ans.  Vingt-neuf (29) Missionnaires d’Afrique ont été nommés à un âge entre 50 et 59 ans; quarante-cinq (45) entre 40 et 49 ans ; vingt-et-un (21) entre 30 et 39 ans.

Le missionnaire d’Afrique le plus âgé nommé évêque est le Canadien Robert-Marie Gay. Il fut nommé évêque de Kabale (Ouganda) le 11 janvier 1996 à l’âge de 68 ans. Il fut ordonné évêque le 9 mars 1996 à l’âge de 69 ans. Le plus jeune missionnaire d’Afrique nommé évêque est le Français Henri Streicher. Il a été nommé évêque le 1er février 1897 à l’âge de 33 ans. Il a été ordonné évêque le 15 Août 1897 à l’âge de 34 ans. (Voir https://sites.google.com/mafr.org/history/bishops/chronology)

Ignatius Anipu est le deuxième évêque du diocèse de Maradi au Niger. Les premiers chrétiens au Niger viennent des pays limitrophes (Benin, Burkina Faso, Nigeria, Togo). Ils se sont installés dans le pays pour divers motifs. Des Nigériens se sont convertis au Christianisme au contact avec ces étrangers et aussi lors de leurs voyages dans les pays voisins. Ce sont ces laïcs qui furent les fondateurs des premières communautés chrétiennes au Niger au vingtième siècle.

Les premières missions d’organisations chrétiennes furent l’œuvre des protestants de la Sudan Interior Mission (SIM). Ils sont venus du Nigeria. Ils créent leur première station à Zinder en 1924 puis Tibiri (1928). En 1931, les missionnaires catholiques de la Société des Missions Africaines (SMA) arrivèrent au Niger à partir du Benin. Ils fondèrent la mission de Niamey (1931), puis une seconde mission à Fada N’Gourma au Burkina Faso (1936) et une troisième mission à Zinder (1937). Le Dicastère pour l’Évangélisation confia alors la responsabilité de la mission au Niger aux missionnaires SMA.

La Préfecture Apostolique de Niamey a été érigée le 28 avril 1942. Elle comprenait le Niger, une partie du Benin et une partie du Burkina Faso. Le 13 mai 1948 la partie du Bénin a été détachée du Niger pour former la Préfecture Apostolique de Parakou (au Bénin). Le 12 février 1959, la partie du Burkina Faso (Dori et Fada) a été détachée pour former la Préfecture apostolique de Fada N’Gourma (au Burkina Faso). La Préfecture Apostolique de Niamey se limita alors au pays du Niger.  La mission du Niger, à partir de 1948, fut confiée aux Rédemptoristes.

La Préfecture Apostolique de Niamey est devenue Diocèse de Niamey le 21 mars 1961. Le diocèse dépendait directement du Saint Siège. Le premier évêque de Niamey était un rédemptoriste français de même que son successeur. Le 2 juillet 1972, Gérard Seydou Dadi, le premier prêtre catholique nigérien fut ordonné dans la cathédrale de Niamey en présence du président de la République du Niger et des autorités politiques et religieuses. (Pour voir la cérémonie d’ordination du premier prêtre nigérien : https://www.britishpathe.com/asset/219625/)

Le 18 mai 1999, un prêtre du diocèse de Ouagadougou (Burkina Faso) fut nommé évêque auxiliaire de Niamey.  Le 13 mars 2001 les régions de Maradi, Tahoua, Agadès, Bilma, Diffa et Zinder ont été détachées du diocèse de Niamey pour former le diocèse de Maradi. L’évêque auxiliaire de Niamey fut nommé premier évêque de Maradi. Le diocèse dépend du Dicastère pour l’Evangélisation.

Le diocèse a une superficie de 1 065 560 Km2. Selon les statistiques de l’Eglise Catholique (Acta Apostolicae Sedis) de 2024, Le nombre de catholiques s’élève à 2039 pour une population totale de 8 830 000 habitants. Le diocèse compte 7 paroisses.

Le 25 juin 2007, le diocèse de Niamey fut élevé à Archidiocèse. Le diocèse de Maradi devient suffragant de Niamey. L’Archidiocèse de Niamey dépend du Dicastère pour l’Evangélisation. Un prêtre nigérien fut nommé évêque auxiliaire de Niamey le 26 janvier 2013 et le 11 octobre 2014 il devint archevêque de Niamey.

La présence des Missionnaires d’Afrique au Niger remonte à décembre 1969 avec un seul confrère qui fait du ministère à Niamey. Un autre confrère fonda un centre professionnel à Niamey en 1979. Il mourut à Niamey en 1981. Une communauté de trois confrères s’installe à Arlit en décembre 1983. Une deuxième communauté s’installe à Dogondoutchi en septembre 1985. (Voir https://sites.google.com/mafr.org/history/missions/niger)

Aujourd’hui nous avons trois communautés au Niger en charge de trois paroisses : une dans la ville de Niamey (depuis septembre 2018) ; et deux communautés dans le diocèse de Maradi : une à Birni N’Konni (depuis juillet 1988) et une à Zinder (depuis septembre 1990).  Les évêques Willy Ngombi, Emmanuel Ngotsi, et Ignatius Anipu ont été missionnaires au Niger.

Par: L’Équipe de Recherche Historique de la Société des Missionnaires d’Afrique

Ils se consacraient à l’enseignement des apôtres et à la vie commune, à la fraction du pain et à la prière

La rencontre des stagiaires de la PAO à Bobo-Dioulasso, 17-24 Février, 2025

L’auteur du livre des Actes des apôtres raconte l’expérience de l’Eglise chrétienne primitive en disant : Chaque jour « ils se consacraient à l’enseignement des apôtres et à la vie commune, à la fraction du pain et à la prière » (Actes des apôtres 2, 42.46).

C’est dans cet esprit que nous, les 19 stagiaires en mission dans la province de la PAO, nous nous sommes retrouvés au Burkina Faso à Bobo-Dioulasso au Secteur 25 à la maison de résidence. Dès le premier jour de notre rencontre, le père Pascal Imani, le vice-provincial nous a fermement appelés à vivre ce temps comme un temps de partage de notre expérience du stage apostolique, un temps de découverte, de prière et un temps de repos. En conséquence, cet article témoigne du fait que cette période de notre rencontre a été effectivement une période fructueuse dans la réalisation des points mentionnés.

Le partage : ce fut un moment marqué par l’ouverture d’esprit et l’écoute de chacun. A travers ce partage, nous nous sommes nourris de nos expériences particulières sur nos lieux de stage respectifs. Nous avons souligné les expériences du bon accueil par la PAO, la joie de la vie communautaire, du témoignage de l’Évangile, des rencontres et donc de l’adaptation à d’autres cultures. Dans ce lieu, nous avons également partagé nos difficultés, ce qui a été pour nous un moment privilégié pour nous encourager mutuellement et retrouver le goût de la mission. C’était le moment d’apprendre les uns des autres.

La découverte : notre rencontre nous a justement disposés aux réalités différentes de nos milieux de stage qui nous a permis d’avoir une perception vaste de la mission. Etre fraternellement attentifs en écoutant les histoires des uns et des autres, nous a ouvert les yeux et voir les différents façons dont Dieu agit en chacun de nous. Ce fut une confirmation profonde que Dieu ne nous abandonne pas, puisqu’il a promis d’être avec nous jusqu’à la fin du monde (Mt 28, 20). Cela a aussi facilité une découverte des différentes cultures et langues parmi lesquelles nous nous trouvons. En dépit de cela, tous nous avons été marqués par l’effort d’adaptation, la prudence et la patience, animés par la charité comme le cardinal Charles Lavigerie recommandait d’ « unir la prudence, la patience et la charité à l’exercice de votre zèle ».

La prière : selon la nature de notre spiritualité et inspirés des paroles du cardinal en matière de prière : « notre arme est la prière, et notre devoir est la charité », cette période a été également accompagnée d’un temps de prière. Ce fut un temps pour nous fortifier spirituellement à travers la messe, les louanges, les vêpres et la prière personnelle.

Le repos : ayant quittés nos communautés d’accueil où nous sommes chargés de responsabilités diverses, nous avons dû nous reposer à la fin pour reprendre des forces pour la suite du stage. Nous avons vécu une époque marquée par la fraternité, l’amitié et la joie familiale. En ce qui concerne le repos, nous avons eu aussi la visite du noviciat de Bobo et une sortie à la fin de notre rencontre ; pour cela, nous sommes aussi reconnaissants.

Enfin, nous rendons grâce à Dieu pour sa grâce. Ce fut pour nous une semaine très fructueuse de découverte de nouvelles réalités, un temps sacré pour nous de retrouver le chemin si nous l’avions perdu, un moment de prière, mais aussi un moment de repos. Nous sommes très reconnaissants au père Pascal Imani et au père Edward Kaba de nous avoir accompagnés tout au long de la semaine de notre rencontre. Nous sommes pareillement reconnaissants à la province et à toutes les personnes de bonne volonté qui ont fait en sorte que cette rencontre se réalise. Que le Saint-Esprit de Dieu veille sur nous.

Par: London Antonio Kelly et Albert Mazimba Lotty, stagiaires

5 mars dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Bulletin de sauvegarde, n°1 mars 2025

Safeguarding-Newsletter-1-March-2025

4 mars dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

3 mars dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

2 mars dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie