Nouvelles archives

18 fevrier dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Session sur la protection des mineurs à Bujumbura

Session sur la protection des mineurs et la sauvegarde des personnes en situation de vulnérabilité pour la Province de l’Afrique Centrale (Bujumbura, Burundi, 15- 26 février 2025)

Lundi 17 février 2025

Aujourd’hui, nous avons commencé la session sur la sauvegarde pour les délégués à la protection des différents secteurs de la PAC. Ladite session, organisée par le Conseil général de la Société des Missionnaires d’Afrique, se tient au Centre Mont Sion et regroupe 14 confrères. Celle-ci, est une séance de travail de suivi sur la protection des mineurs suite à la session de formation tenue à Kigali en juin 2024.

La session est pilotée par le Coordinateur à l’Intégrité du Ministère, le Père Lowrent KAMWAZA accompagné du Père Stephane JOULAIN qui est aussi Coordinateur Provincial de l’EAP. Au nom du Provincial de la PAC, Père Arsène KAPYA, l’assistant Père Bernard GACHURU a adressé le mot de bienvenu aux participants.

Les objectifs de cette session sont :

  1. Partager les diverses expériences de la sauvegarde dans les secteurs.
  2. Formation continue des délègues à la protection comme élaborée dans la politique de la Société à la sauvegarde.
  3. Elaboration de la politique à la sauvegarde pour la Province d’Afrique Centrale-PAC.

Cette première journée a débuté par le mot d’encouragement de l’assistant General, Père Pawel HULECKI, chargé du ministère de la Sauvegarde. Au nom du Supérieur General et de son Conseil, il nous a exhorté a une participation active et attentive à cette session importante.

Le père Lowrent Kamwaza, nous a rappelés les recommandations de la session de Kigali, et nous a entretenus sur les objectifs de la présente session.

La seconde intervenante, Madame Francisca MUJAWASE (Child protection expert in Rwanda), nous a présenté le cadre juridique sur la protection des mineurs du Rwanda. Partant du contexte, elle nous a présenté la loi du pays concernant la protection des enfants et personnes vulnérables- (The National Legal Framework on Child Right and Protection)

Le reste de cette première journée a été consacré aux partages riches et à l’écoute des expériences vécus des uns et des autres dans leurs missions respectives suite à la session de Kigali.

En somme, tout cela a été nourri par la célébration eucharistique présidé par le Père Bernard GACHURU- « Contrairement à Cain, soyons des gardiens bienveillants de nos frères et sœurs surtout ceux et celles qui sont dans des situations de vulnérabilité » a insiste dans son homélie lors de la messe.  

La protection est notre engagement.

Par: Alex Manda, M.Afr., Jean de Dieu Meda, M.Afr., Anthony Nahabwe, M.Afr., Edmond Ouedraogo, M.Afr., Lowrent Kamwaza, M.Afr.

La présence de Jésus-Christ et de Marie à Cana

Mardi 11 février 2025 : «  Notre Dame de Lourdes. »
Jn 2, 1-11 : Jésus à Cana et Marie était là…. 

Dans beaucoup de pays , il y a un lieu où l’on célèbre « Notre Dame » (1). C’est là que l’on peut y vivre une présence plus forte de la mère de Jésus. Ce lieu est reconnu par l’Église mais rien n’est ajouté au « credo », il n’y a pas de nouvelles révélations.

Pour moi, je crois en Marie présente en ces lieux comme elle l’était  à la noce de Cana. Ce texte est reporté par la tradition Johannique où l’on sait que c’est dans cette communauté que Marie a vécu ses derniers jours. A Cana, Marie est celle qui voit les difficultés du moment, elle est présent mais n’agit pas. Elle se tourne vers son fils, car c’est lui seul qui est le chemin, la lumière, notre ami. « Première en chemin » Marie est pour moi celle qui « marche avec nous » ; elle est une présence que chacun vit  à sa façon …

On va à « notre Dame de Lourdes »… On se rappelle que Bernadette Soubirous est venue à Bartrès en 1857, pour se refaire la santé et à sa demande pour se préparer à sa première communion , la grande rencontre  avec Jésus. Le curé du village  était allé souvent  à La Salette, et quand il a quitté la paroisse  Bernadette a demandé de retourner à Lourdes  pour poursuivre sa préparation. Et c’est là qu’elle a  eu une rencontre mystique  dont elle en dira que quelques paroles à la façon de l’époque. Tout le reste elle le gardera pour elle, elle  n’en dira rien de plus, même si le pape le lui demandait.

Depuis quelques années , je vais  à Lourdes avec les hospitaliers et les pèlerins du secteur de Pau. Je vois que beaucoup y vont  pour grandir dans leur foi  et d’autres avec des motivations très variées, mais Marie les accueille toutes et tous : certains ne vont que pour toucher le rocher ou boire à la source…Tous les ans  nous avons un centaine de jeunes de classe terminale pour aider le service de la table, accompagnement   des plus fragiles ; certains  n’ont  même pas reçu le baptême … mais ils sont là avec leur joie , leur doutes , leurs espérances.

Bernadette est partie à Nevers où elle a pu enfin  vivre dans le calme  et entendre        Marie  lui redire comme dans l’Évangile : «  fais tout ce qu’il te dira. » Ainsi lorsqu’une sœur lui dira qu’elle ne pouvait pas prier, pas méditer, Bernadette lui répondra :  « Transporte toi au jardin des oliviers,  (2) ou au pied de la croix et reste y, notre Seigneur te parlera, tu l’écouteras. »

(1) Notre Dame de Valfleury : prés de mon village où un vieille tradition dit qu’un berger durant l’hiver a trouvé une statue de Marie sous un genet en fleur. Du temps de mes grands parents on y allait tous les ans  à pied pour être avec Marie. Il y avait la chaise de la Vierge où les mamans amenaient leur premier né .

(2) A Jérusalem, les P.B. ont un jardin au sommet de la colline des oliviers ; c’est là que j’ai aimé venir souvent lors de mes séjours, assis en silence face à la ville.

dans: w.w.w. georgespaquetmonevangile: p.8 «  Marie »

Par: Georges Paquet, M.Afr.,

17 fevrier dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

16 fevrier dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Charles Timoney R.I.P.

Société des Missionnaires d’Afrique
Le Père Michael P. O’Sullivan, Délégué Provincial du secteur de d’Irlande,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

le vendredi 14 février 2025 à Dublin (Irlande)
à l’âge de 82 ans dont 57 ans de vie missionnaire
au Ghana, aux États-Unis, en Tanzanie, aux Philippines, en Zambie et en Irlande.

Téléchargez ici le faire-part de décès du Père Charles Timoney

Né à :
Clonmel
le : 21/11/1942
Année SpirituelleSerment MissionnaireOrdination sacerdotale
Diocèse :
Waterford
09/09/196325/06/196729/06/1968
Nationalité :
Irlandais
Dorking
(Grande-Bretagne)
Totteridge
(Grande-Bretagne)
Clonmel
(Irlande)

Bionotes

01/01/1969CurateJirapa, D. WaGhana
01/08/1972LongfordIreland
20/04/1977CurateWa, CathedralGhana
01/01/1981ChancellorWaGhana
01/02/1982LongfordIreland
25/06/1982ProvincialDublin, TempleogueIreland
01/07/1985Prov. 2° MandateDublin, TempleogueIreland
02/07/1988Pastor. Studies H.C.:ChicagoU.S.A.
01/01/1991Staff: Spirit. CentreKumasiGhana
11/07/2000SabbaticalIreland
07/05/2001Nommé Irl (P.E.01/6)Ireland
01/07/2002FormationKahangala, SFCTanzania
01/08/2003FormationKasama, SFCZambia
01/09/2007FormationCebuPhilippines
01/07/2013BursarCebuPhilippines
01/07/2015Nommé (PEP 7/15)Ireland
14/02/2025DCD (82)DublinIreland

Dernière journée de l’atelier de formation JPIC sur Pèlerins d’espérance pour une transformation systémique au service du bien commun de toute la création

Cinquième et dernière journée de l’atelier de formation JPIC

L’atelier JPIC 2025 a porté sur le thème Pèlerins d’espérance pour une transformation systémique au service du bien commun de toute la création. Organisé pendant cinq jours par la Commission JPIC USG-UISG, cet atelier de formation avait pour but d’outiller les promoteurs impliqués dans les ministères liés à JPIC pour discerner les réponses appropriées aux besoins actuels du monde. Voici en gros les thèmes abordés. 1) Les fondements bibliques et spirituels des apostolats de JPIC et des ministères connexes. 2) L’enseignement social de l’Église et la transformation systémique. 3) La méthodologie du cycle pastoral JPIC. 4) Le plaidoyer en lien avec le thème du jubilé et quelques outils du plaidoyer. 5) l’organisation des bureaux des apostolats de JPIC ou des ministères liés à JPIC Bureaux et groupes.

Parlons du cinquième atelier ! Ce dernier a débuté par la présentation du rôle et du ministère du groupe Africa Working Group (AWG). Créé en 2025, ce groupe a pour but de promouvoir la formation et le ministère JPIC en Afrique et faire le plaidoyer sur certaines crises. Favoriser la Collaboration entre les religieux et les églises locales et connecter les religieux avec les JPIC et les centre de formation en Afrique. Après cette présentation, trois promoteurs JPIC ont partagé leurs expériences dans ce domaine. Quel rôle pour un promoteur JPIC ?

Il sied de dire que la JPIC est un aspect essentiel pour notre vie religieuse et notre mission comme chrétien. Notre modèle comme promoteur JPIC est le Christ lui-même qui est venu donner la vie en abondance (Jn 10,10). A l’instar de Jésus nous sommes invités à redonner vie et l’espérance partout où nous sommes envoyés. De ce fait, la JPIC doit guider notre manière de vivre, de penser et faire. Notre responsabilité comme promoteur JPIC est d’être capable de répondre aux différentes crises liées au JPIC. D’animer nos congrégations et nos communautés en impliquant tous les membres dans cette tâche qui nous concerne tous. A interroger ou revisiter la richesse de notre charisme. Aux vues de la complexité des crises dans ce monde, la mission JPIC nous invite à l’humilité. Non pas une humilité passive, mais celle qui nous pousse à collaborer et à impliquer les autres pour qu’ensemble nous agissions en faveur de la JPIC.

Par: Emile Kimembe, M.Afr.

Travail de plaidoyer au cours de l’année jubilaire 2025

ATELIER DE FORMATION JPIC 2025
JOUR-4

Dans la plupart des pays, les communautés vulnérables, y compris les familles à faible revenu et les petits agriculteurs, sont accablées par des niveaux d’endettement insoutenables. Cette dette exacerbe la pauvreté, limite l’accès aux services de base et entrave la croissance économique. Au cours de l’année jubilaire, les efforts de plaidoyer peuvent se concentrer sur la campagne en faveur de programmes d’annulation ou de restructuration de la dette afin d’alléger ce fardeau et de restaurer la dignité et les opportunités des communautés locales.

Au 4ème jour de l’atelier de formation, les participants ont commencé par un exposé du Groupe de travail sur la lutte contre la traite des êtres humains. Le groupe a soulevé diverses questions liées au phénomène de la traite des êtres humains, en commençant par ses causes profondes, les astuces utilisées par les trafiquants, le sort des victimes et les différents mécanismes de sauvetage et de réintégration mis en place par diverses organisations, en particulier Talitha Kum International.

Après avoir écouté les expériences du Groupe de travail susmentionné, les participants ont été initiés à la signification et à l’organisation du travail de plaidoyer. Neil Thorns de l’Agence catholique pour le développement outre-mer (CAFOD) a longuement expliqué l’approche et le processus de plaidoyer. Les participants ont été aidés à cerner certaines questions qui appellent un plaidoyer. L’annulation de la dette est l’une des questions urgentes à résoudre. Thorns a mis à disposition un lien pour signer la pétition et participer à la campagne d’annulation de la dette. Il est maintenant crucial que divers acteurs œuvrent à l’allégement de la dette des pays en développement.

Au cours de la session de l’après-midi, les participants ont eu le temps d’examiner le travail de plaidoyer dans le contexte de l’année jubilaire 2025. Sr. Abby Avelino, MM, de Talitha Kum International, a exploré le phénomène de la traite des êtres humains et ce qui peut être fait pour l’endiguer. Elvis Ng’andwe, M. Afr., a souligné les questions de plaidoyer du point de vue du Africa-Europe Faith and Justice Network (AEFJN) et les défis réels auxquels ce réseau est confronté. Parmi les questions abordées figure la question des matières premières critiques, qui mettent les superpuissances mondiales à couteaux tirés au détriment des pays en développement du Sud global.

Maureen Villanueva, de la Plateforme d’action Laudato Si et du Mouvement Laudato Si, a souligné la nécessité de prendre soin et d’écouter la clameur de la Terre. Elle a exhorté les participants à rejoindre la plateforme pour pouvoir partager leurs expériences avec d’autres et apprendre d’eux.

Pour conclure les activités de la journée, les participants ont reçu des outils pratiques de plaidoyer. Massimo Pallotino, de Caritas Italiana, a souligné l’importance de la recherche (cerner les problèmes, fournir des faits et des chiffres, clarifier les liens/implications) ; lobbying (savoir des relations institutionnelles, suivi de la législation) ; faire campagne (fournir des arguments, accroître la sensibilisation) ; médias/communication (médias traditionnels, nouveaux médias) ; coalition (mise en réseau, alliances, convergence) ; l’expansion des conflits (dénonciation publique, manifestation), etc.

Les Missionnaires d’Afrique (en particulier les nouveaux promoteurs) qui participent à l’atelier sont équipés de compétences pratiques pour s’impliquer efficacement dans le ministère de Justice, Paix, Intégrité de la Création, Rencontre et Dialogue (JPIC-RD). L’interconnexion des valeurs de justice, de paix, d’intégrité de la création, de rencontre et de dialogue reste importante pour le travail de plaidoyer en Afrique et dans le monde africain, en particulier au niveau des communautés locales. Avec l’émergence de régimes autoritaires ou semi-autoritaires, il devient difficile de travailler pour le plaidoyer. Cependant, le plaidoyer est possible quand il est fait en réseautage. Pour avoir un impact positif sur les communautés locales, les Missionnaires d’Afrique sont exhortés à « penser globalement, mais agir localement ». 

Par: Prosper Harelimana, M.Afr.

15 fevrier dans la vie de Charles Cardinal Lavigerie

Méthodologie du cycle pastoral et transformation systémique 

De droite à gauche, Sœur Gréard Ventura, Emile Kimembe, M.Afr., Michel Ouedraogo, M.Afr. et Prosper Harelimana, M.Afr.

« Méthodologie du cycle pastoral et transformation systémique » était le thème du troisième  jour de notre session de formation. Lv 19, 33-34, Luc 24,18-35, le message du Pape François à l’ occasion de  la 110eme journée du Réfugiés et du Migrants et ses récentes déclarations sur la nouvelle politique migratoire des USA ont jeté les bases et orienté des réflexions du jour.

            Comme le thème du jour l’indique, les différents intervenants du jour avaient pour objectifs de nous aider à comprendre les méthodologies du cycle pastoral. Différents panelistes, représentant différentes institutions, nous y ont accompagnés. Le GTRM (Groupe de Travail sur les Réfugiés  et les Migrants), Le conseiller de la section recherche et réflexion du dicastère pour le service du développement humain intégral, le secrétaire de la Fondation Scalabrini, une cadre du JRS (Service Jésuite des Réfugiés) et une session focalisée le diagramme du papillon nous ont aidé à décortiquer les méthodologies du cycle pastoral.

            Tous ces partages nous ont initié à la méthode du Voir (prendre conscience des réalités du monde), d’Analyser / juger (pourquoi telle situation se passe ?) et d’Agir (Qu’aurait fait Jésus ? Quel acte concret faut-il poser ? Que m’enseigne la Bible devant telle situation ? comment les enseignements de l’Eglise m’éclairent face à tel défi ? Comment de charisme de mon institut religieux me guide devant tel problème ? Que me disent mes convictions d’homme ou de femme de foi devant telle situation ?

            En substance, le but de l’enseignement du jour était de nous aider à faire le lien entre la méthodologie du cycle pastoral et nos expériences ministérielles. Pour ce faire, le travail de groupe qui a conclu la session du jour, consistait à relire certaines de nos expériences pastorales et d’y voir comment nous avons intégré (peut-être sans le savoir) la méthodologie du cycle pastoral.

Par: Michel Ouedraogo, M.Afr.