Interview de Mgr John MacWilliam, évêque de Laghouat en Algérie (PE n° 1081)

Mgr John MacWilliam, vous avez été nommé officiellement évêque de Laghouat le 16 mars dernier. Quels ont été vos sentiments avant de donner votre accord ?

Ma première pensée quand le Nonce Apostolique m’a informé de cette décision du Saint Père était pour mon prédécesseur, Mgr Claude Rault, MAfr, qui attendait depuis longtemps d’être remplacé comme évêque de Laghouat pour des raisons d’age et de santé. En tant que provincial des Pères Blancs au Maghreb, j’avais un souci pour son bien-être. Je me suis dit « al hamdu lillah ! ». Mais quand le nonce m’a dit « c’est vous le nouveau » j’étais sous le choc car je n’avais vraiment pas pensé à cette possibilité. Continue reading “Interview de Mgr John MacWilliam, évêque de Laghouat en Algérie (PE n° 1081)”

La Fondation “Africa Sur” et l’impact de ses activités (PE n° 1081)

Depuis 1979, la Fondation “Africa Sur” (AFS) basée à Madrid, a travaillé dans les domaines de l’information, de l’éducation, de la documentation, de la promotion de Justice et Paix (JPIC), du dialogue et du développement intégral en Afrique ; en fait, tout ce qui concerne le continent africain.

Les objectifs fondamentaux restent les même : une meilleure compréhension des cultures africaines, de la réalité, des potentialités et des défis des peuples africains, en cherchant à promouvoir des relations plus justes et un développement intégral. Continue reading “La Fondation “Africa Sur” et l’impact de ses activités (PE n° 1081)”

Andreas Edele, R.I.P.

Le Père Rudi Pint, Délégué Provincial du secteur d’Allemagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Andreas Edele

le 22 juillet 2017 à Krankenhaus – Balingen (Allemagne)
à l’âge de 83 ans dont 58 ans de vie missionnaire
au Malawi, en Zambie et en Allemagne.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Sœur Margarete Maria Zilt (Emiliana), R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Margarete Maria Zilt (Emiliana)

originaire du diocèse de Essen
et de la communauté de Seniorenzentrum der Barmherzigen Brüder,
entrée dans la Vie à Trier le 18 Juillet 2017
à l’âge de 91 ans,
dont 68 de vie religieuse missionnaire
en Algérie, en Espagne,au Burkina Faso et en Allemagne.

SMNDA : le nouveau Conseil Général

Chers Sœurs et Frères,

Merci de tout cœur pour votre prière et votre soutien avant et pendant notre Chapitre général (du 1er au 23 juillet 2017). Les sœurs de la nouvelle Équipe générale de notre Congrégation ont été élues pour les six prochaines années (2017 à 2023).

Ce sont :

  • Supérieure générale : Sr. Carmela Sammut, de Malte, (réélue)

Et les assistantes générales :

  • Sr Maria del Carmen Ocón Moreno, d’Espagne, réélue,
  • Sr Juliana Karomba, de Tanzanie,
  • Sr Mapendo Masirika Annonciata, de R.D. Congo.

Comme elles assument le leadership de notre Congrégation, elles comptent encore sur votre amitié, votre prière et votre collaboration, afin qu’ensemble, nous mettions en œuvre le thème de notre Chapitre :

« Porteuses d’espérance, écoutons la voix de l’Esprit,
avançons ensemble vers les périphéries. »

Avec notre profonde gratitude envers notre équipe générale sortante (de 2011 à 2017) pour leur service dévoué et affectueux.

Sr Madeleine Bédard, Secrétaire du Chapitre général
Au nom de la nouvelle Équipe de leaderhip

Charles Sarti, R.I.P.

Le Père Patrick Bataille, Délégué Provincial du secteur de France,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Charles Sarti


le 18 Juillet 2017 à Bry-sur-Marne (France)
à l’âge de 85 ans dont 59 ans de vie missionnaire
au Burkina Faso et en France.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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René Konings, R.I.P.

Le Père Luc Putzeys, Délégué Provincial du secteur de Belgique,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

René Konings

le 17 juillet 2017 à la maison de repos Onze Lieve Vrouw van Antwerpen
à l’âge de 88 ans dont 63 ans de vie missionnaire
au Burundi et en Belgique.

Prions pour lui, pour son frère Herman M.Afr. et pour ceux qui lui étaient chers.

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Sœur Connie Gemme, R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Constance Gemme (Connie – Sr. Colomban)


originaire du diocese de Worcester, USA, et de la communauté de Holyoke,
entrée dans la plénitude de la Vie ce midi, le 15 juillet 2017
à l’hôpital de Baystate, MA, USA.

Elle avait 85 ans et était dans la 62ème année de vie religieuse missionnaire.
Sa vie missionnaire s’est déroulée au Ghana et aux Etats Unis

Sœur Thérèse HANNESSE, RIP

Les Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour :

Sœur Thérèse HANNESSE (Véronique Juliani)

entrée dans la vie à Chevilly Larue
le 7 Juillet 2017 à l’âge de 98 ans
dont 76 ans de vie religieuse missionnaire
en Tunisie, Algérie et France

La presse écrite, un outil pour la mission… (PE n° 1081)

Freddy Kyombo

Aujourd’hui, la presse écrite ne concerne pas uniquement ceux qui savent lire et écrire ; les nouvelles qu’elle propose, vraies ou fausses informations, sont diffusées et partagées de plusieurs manières par d’autres moyens de communication (conversations informelles, radio, télévision, réseaux sociaux, etc.). C’est en fait, la principale source d’information de nos jours, qu’elle soit imprimée sur papier ou sous forme d’article sur internet. Les articles produits dans des journaux, revues et magazines, inspirent les communicateurs de l’audiovisuel, qu’ils soient professionnels ou pas.

Quels sont les avantages et inconvénients de la presse écrites ?

Il y a plusieurs avantages, mais nous n’allons citer que ceux qui nous viennent à l’esprit en ce moment. En ce qui concerne la documentation, la presse écrite dans sa version papier ou électronique, peut être archivée pour une consultation ultérieure. Les grandes bibliothèques en faisaient une version « microfilm » qui pouvait être visionnée sur des écrans ; aujourd’hui, on peut s’abonner directement aux journaux « en ligne » qu’on peut consulter quand on veut, pourvu d’être connecté à l’internet.

La presse écrite offre l’avantage de traiter des sujets en profondeur, sans engager de grands moyens. Le journaliste ou l’écrivain occasionnel n’a besoin que de l’information à communiquer et « de quoi écrire » … un stylo et du papier, une machine à écrire pour les puristes ou un ordinateur. Bien sûr que, quand il s’agit de journaux, revues ou magazines à imprimer, il faut prévoir des dépenses assez significatives. Par contre l’audiovisuel, généralement, exige un équipement pour la capture de l’image et du son et tout un « appareillage » pour la diffusion. Le format audiovisuel exige que les éléments à diffuser soient relativement courts et intéressant ; aujourd’hui, on a l’impression que les images défilent à une vitesse époustouflante, surtout dans les publicités, dix secondes est déjà « trop long », les images sont utilisées comme des « suggestions furtives ». Tandis que dans la presse écrite, on peut s’attarder sur une photo ou une infographie (une image qui donne des informations) pour en percevoir tous les détails.

De nos jours, sur internet, la presse écrite et l’audiovisuel font désormais bon ménage ; en effet il n’est plus rare de voir un article de presse illustré par une séquence vidéo. C’est une bonne évolution, car ces deux formes de presse sont appelées à se compléter : ce que la vidéo illustre en une minute, l’article peut l’expliciter et donner l’information que l’on ne peut percevoir dans les images et le son d’un élément audiovisuel.

L’inconvénient majeur que je perçois, à l’époque où nous sommes de plus en plus conscients de l’environnement dans lequel nous vivons, c’est le risque de déforestation quand nous continuons à utiliser tant de feuilles de papier fabriquées à partir d’arbres. La parade la plus efficace est celle d’encourager et d’exiger le recyclage du papier et surtout la plantation d’arbres pour reboiser afin de remplacer ce que nous prélevons de la nature.

L’autre inconvénient, « déchet » de l’ère démocratique, c’est la facilité et les possibilités infinies de diffusion de l’information par des « non professionnels », occasionnées par un accès non restrictif à l’affichage sur internet et les réseaux sociaux. Aujourd’hui, tout le monde peut publier « n’importe quoi » sur internet. Il y a même des sites qui offrent un faux « gabarit » de journal, pour publier des fausses informations (fake news, canulars…) comme on veut ; cela trompe beaucoup de monde, surtout ceux qui croient que tout ce qui est publié sur internet est vrai. Le « sensationnalisme » est également une maladie qui accompagne la presse, qu’elle soit écrite ou audiovisuelle ; même des professionnels du journalisme y succombent, dans leur désir d’être les « premiers » à rendre publique telle ou telle nouvelle. Et cela, parfois en faisant taire leur faculté de discerner la véracité de l’information qu’ils souhaitent communiquer ou tout simplement en choisissant de diffuser une fausse nouvelle pour laquelle ils n’ont pas pris le temps de faire les recoupements nécessaires.

Pour cela les lecteurs eux-mêmes sont invités à passer les informations lues au « tamis » pour faire une claire distinction entre « les faits », « les opinions personnelles » et « les rumeurs ». Le « fait », c’est ce qui est vraiment arrivé, dont la preuve peut être faite par un témoignage véridique, une photo ou une vidéo authentique ; c’est le « fait » qui constitue l’essentiel de l’information journalistique. « L’opinion personnelle » auquel tout le monde a droit, c’est l’interprétation que j’ai ou que j’émet du « fait » précis dont j’ai connaissance ; cela n’engage que celui qui l’émet. « La rumeur » par contre est une affirmation infondée d’une prétendue information sur un « fait hypothétique » ; la « rumeur » peut être vraisemblable, sans qu’elle ne devienne pour autant « la vérité ». Malheureusement, elle tient lieu de « vérité » là où la vraie information est bloquée ou cachée au public.

Comment produire efficacement un article de presse ?

En s’y lançant de la bonne manière ! Il ne s’agit pas d’un exercice « savant », car le bon sens exige que l’on écrive pour être lu et compris aisément ; il s’agit plutôt d’un désir de communiquer avec les autres et de partager une information intéressante et pourquoi pas utile ? Il peut s’agir tout simplement d’un témoignage personnel ou du désir de « rendre compte de la mission que le Seigneur m’a confiée à travers ma Congrégation (Société) ». Le chemin le plus direct pour rédiger un article cohérent est de répondre de façon claire aux questions suivantes:

  • De quoi s’agit-il ? ou, quels sont les faits en question ?
  • Qui est engagé dans la situation ? ou, qui cela concerne-t-il ?
  • Quand cela se passe-t-il ? ou, à quelle période se déroulent les faits ?
  • Pour quelles raisons cela s’est-il passé de cette façon ? ou, quelles en sont les causes profondes ?
  • Quel a été l’enchaînement des faits pour en aboutir là ? ou, comment se sont déroulés les événements ?

C’est cette technique qu’utilisent les grandes agences de presse pour donner l’essentiel d’une information que les journalistes enrichissent avec leur recherche et commentent à leur guise, tout en restant fidèles aux faits.

La presse écrite peut, à coup sûr, être utilisée comme un outil efficace pour la mission. Les commentaires de la parole de Dieu hebdomadaire, le bulletin d’animation paroissial, le feuillet d’animation de la pastorale des jeunes, etc. sont tous des moyens qui peuvent aider à atteindre beaucoup de personnes très utilement. Il faudra juste éviter d’être « trop lourd » ou « trop léger » dans sa communication. Après la lecture d’un bulletin paroissial, par exemple, les gens devraient rester avec l’impression d’avoir été bien informés et bien formés ; le plaisir d’avoir appris quelque chose de nouveau. Pour cela, il faut privilégier des articles assez courts que l’on peut lire d’un seul trait.

Les moyens de communication sociale sont un allié incontournable pour la proclamation de la Bonne Nouvelle du salut sous toutes ses formes.

Freddy Kyombo, M.Afr.