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Intention du Pape

L'intention de prière du Pape pour l'Église en Afrique

En ce mois de mai 2019, le Pape François invite à prier pour que l’Église en Afrique soit ferment d’unité.

Avec toutes nos excuses pour le retard, nous nous unissons à la prière du pape pour l’Afrique.

Les divisions ethniques, linguistiques et tribales d’Afrique peuvent être surmontées par la promotion de l’unité dans la diversité. Je veux remercier les religieuses, les prêtres, les laïcs et les missionnaires pour leur travail en faveur du dialogue et de la réconciliation entre les différents secteurs de la société africaine. Prions ce mois-ci pour qu’à travers l’engagement de ses membres l’Eglise en Afrique soit ferment d’unité entre les peuples, signe d’espérance pour ce continent“.

Journée mondiale des migrants

Il ne s’agit pas seulement de migrants : c’est le thème du message de la journée mondiale des migrants qui aura lieu le 29 septembre prochain. Dans ce texte, le Pape François rappelle que ce qui est en jeu, ce n’est pas seulement les migrants, mais nous tous.

Le Pape François, dans ce message qui reprend des extraits de ses textes qui abordent la question des migrants, part d’un constat : dans le contexte de la mondialisation de l’indifférence, «les migrants, les réfugiés, les personnes déplacées et les victimes de la traite des personnes sont devenus l’emblème de l’exclusion», car «on fait peser sur eux un jugement négatif qui les considère comme cause des maux de la société».

En se penchant sur les migrants et les réfugiés, c’est sur notre sort que nous nous penchons finalement, estime le Pape. Quand on parle de migrants, on parle ainsi tout d’abord de «nos peurs». Certes, reconnait François, il est normal «d’avoir des doutes et des craintes». Mais «le problème, c’est quand ceux-ci conditionnent notre façon de penser et d’agir au point de nous rendre intolérants, fermés, et peut-être même – sans nous en rendre compte – racistes». Cette peur nous prive ainsi «d’une occasion de rencontre avec le Seigneur».

Le Pape et des migrants en 2017

La charité commence par les autres

Parler des migrants, c’est aussi parler de charité. Et «la charité la plus élevée est celle qui s’exerce envers ceux qui ne sont pas en mesure de rendre la pareille, ni même peut-être de remercier». D’une manière générale, c’est bien de notre humanité dont il s’agit. «Avoir de la compassion signifie reconnaître la souffrance de l’autre et passer tout de suite à l’action pour soulager, soigner et sauver».

Cette action, elle ne doit exclure personne, précise le Pape. C’est pourquoi «le développement véritable est celui qui se propose d’inclure tous les hommes et toutes les femmes du monde, en favorisant leur croissance intégrale, et qui se préoccupe aussi des générations futures».

Cette inclusion de tous a pour but aussi de mettre les derniers à la première place. «Jésus-Christ nous demande de ne pas céder à la logique du monde, qui justifie la prévarication sur les autres pour mon avantage personnel ou celui de mon groupe : moi d’abord et les autres après !» met en garde François. Pas question de devenir craintif et cynique à force de se désintéresser des autres.

Agir pour les migrants c’est agir pour nous

Quand on parle des migrants, c’est donc de toute la personne, de toutes les personnes dont on parle. «Dans toute activité politique, dans tout programme, dans toute action pastorale, nous devons toujours mettre au centre la personne, sous ses multiples dimensions, y compris sa dimension spirituelle. Cela vaut pour toutes les personnes, auxquelles doit être reconnue l’égalité fondamentale» rappelle le Pape.

Le but finalement de toute notre action est bien de construire la cité de Dieu et de l’homme. Il faut faire face au piège du «développement technologique et de la consommation sans limites» qui attire tout le monde, y compris les migrants. Or leur «présence, parfois dérangeante, contribue à dissiper les mythes d’un progrès réservé à quelques-uns, mais bâti sur l’exploitation de la multitude».

Lire les signes du temps

Le Pape résume la réponse à apporter au défi des migrations par quatre verbes : «accueillir, protéger, promouvoir et intégrer».

«Ils expriment la mission de l’Église envers tous les habitants des périphéries existentielles, qui doivent être accueillis, protégés, promus et intégrés. Si nous mettons ces verbes en pratique, nous contribuons à construire la cité de Dieu et de l’homme, nous encourageons le développement humain intégral de toutes les personnes et nous aidons aussi la communauté mondiale à s’approcher des objectifs du développement durable qu’elle s’est donnés et qu’il sera difficile d’atteindre autrement».

C’est pourquoi, ce n’est pas seulement des migrants dont il s’agit, «mais de nous tous, du présent et de l’avenir de la famille humaine. Les migrants, et spécialement ceux qui sont plus vulnérables, nous aident à lire les “ signes des temps ”. À travers eux, le Seigneur nous appelle à une conversion, à nous libérer des exclusions, de l’indifférence et de la culture du déchet».

Ancien directeur du PISAI à la tête du dialogue interreligieux

Le Pape a nommé ce samedi 25 mai président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, 67 ans en juin, et jusqu’à présent secrétaire du dicastère. Il succède au cardinal Jean-Louis Tauran, décédé en juillet 2018. Depuis, il a assuré la direction du conseil, rédigeant notamment les messages aux fidèles bouddhistes, taoïstes ou musulmans.

Né le 17 juin 1952 à Séville, en Espagne, il est missionnaire combonien du Cœur de Jésus. Il a été ordonné prêtre le 20 septembre 1980, et a été en mission en Egypte et au Soudan jusqu’en 2002.

Expert de l’islam

Il a obtenu une licence en études arabes et islamiques au Pisai de Rome en 1982 et un doctorat en théologie dogmatique à l’université de Grenade en 2000. En 1989, il est devenu professeur d’islamologie, d’abord à Khartoum, puis au Caire avant d’enseigner à l’Institut pontifical d’études arabes et islamiques (Pisai) dont il est devenu par la suite le directeur, jusqu’en 2012. Il a ainsi dirigé différentes rencontres de dialogue interreligieux en Afrique (Egypte, Soudan, Kenya, Ethiopie et Mozambique).

Il a été nommé le 30 juin 2012 par Benoît XVI secrétaire du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, étant nommé par le Pape François évêque titulaire de Luperciana, et ordonné en mars 2016. Outre l’espagnol, il parle l’arabe, l’anglais, le français et l’italien.

Mgr Miguel Ayuso, «très reconnaissant et honoré» par cette nomination, souhaite s’investir à bâtons rompus dans la culture du dialogue: «Il y a beaucoup de choses à réparer, recoudre et reconstruire dans notre monde. Il y a cette nécessité du dialogue, nous avons tous des valeurs communes, spirituelles et sociales à partager et promouvoir». De même, dans l’éducation, religieuse, surtout: «La promotion d ‘une nouvelle lecture des textes sacrés».

Selon le nouveau président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, il apparaît clairement que «l’Église ne peut pas rester close en elle-même, ni rester à la frontière, mais aller à la rencontre des différentes traditions, religions, et cultures. Un défi constant, dans les pas de Nostra Aetate», a-t-il relevé.

Sergio Centofanti, Hélène Destombes  – Cité du Vatican
25 mai 2019

Jeunes pour la Paix dans la région des grands lacs

PELERINAGE DES JEUNES POUR LA PAIX ET LA COHABITATION PACIFIQUE AUX SANCTUAIRES DES MARTYRS DE L’OUGANDA A NAMUGONGO ET A SHARING YOUTH CENTRE - KAMPALA UGANDA, DU 06- 13 MAI, 2019

Inspirés par le thème qui marque notre anniversaire de 150 ans de fondation, « Avec le Christ, toujours fidèle à l’Afrique » les Pères Aumôniers des Jeunes – Lowrent Kamwaza, M.Afr. de la Paroisse Notre Dame d’Afrique Katoyi-Goma (RDC), John SSekweyama, M.Afr. de la Paroisse de la Sainte Trinité Buholo-Bukavu (RDC), Kingsley Njimogu de la Paroisse Saint Augustin (Burundi) et Edison Akatuhurira de la Paroisse Saint Pierre Cyahafi Kimisagara-Kigali (Rwanda) – ont embarqué les jeunes de ces 4 « Pays des Grands-Lacs » dans les activités du 150è anniversaire en leur proposant un pèlerinage de Jumelage pour la paix et la cohabitation pacifique aux sanctuaires des martyrs de l’Ouganda à Namugongo à Kampala du 6 au 13 Mai, 2019.

La deuxième édition de cette initiative en faveur de la Jeunesse des paroisses Missionnaires d’Afrique de la Province d’Afrique Centrale (PAC) s’est avérée être une expérience de rencontre fructueuse pour nos  jeunes. Elle laissera des traces profondes dans les cœurs de ces jeunes pèlerins en stimulant en eux le désir de chercher le Christ jusqu’au bout tel que l’ont témoigné les jeunes martyrs de L’Ouganda – St Kizito, Charles Lwanga  et les autres.

Ce pèlerinage a débuté le 6 Mai 2019 alors que nos jeunes pèlerins du Burundi, de Bukavu et de Goma (RDC) étaient accueillis chaleureusement dans des familles chrétiennes de la Paroisse de Kimisagara à Kigali. Les échanges, les rires, les chants de louanges et les partages fraternels ont marqué cette première étape très importante du voyage dans la vie de nos jeunes pèlerins. La générosité de ces familles d’accueil et des confrères du Rwanda, les amitiés tissées au gré des rencontres sont autant de semences de la paix et d’amour qui germeront désormais dans les cœurs de ces jeunes.

Le lendemain, le 7 mai, le voyage de plus de 500 kilomètres de Kigali à Kampala était très intéressant. Deux bus avaient été loués pour transporter ces jeunes, qui la plupart effectuaient un si long voyage pour la toute première fois de leur vie. Ils étaient émerveillés par les beaux paysages et les bonnes routes des pays voisins, un monde tout autre que le Congo ou le Burundi.

Le sommet de ce pèlerinage était la journée de prière et de visites aux sanctuaires de Namugongo et Manyonyo et à la paroisse de Nabulagala. Pour la première fois, nos jeunes ont vu leur rêve devenir réalité lorsqu’ ils ont mis leurs pieds sur la terre sainte ou reposent nos Martyrs de l’Ouganda. La prière, la méditation, la visite de ces lieux sacrés et la célébration du sacrement de pénitence et de l’eucharistie dans la basilique de Namugongo sont des expériences qu’ils n’oublieront jamais. Nos remerciements à nos confrères Vincent Lubega, Bernard Chowa et les stagiaires de Nabulagala qui ont consacré leur temps pour parler et donner à nos jeunes pèlerins les explications nécessaires sur les martyrs.

Qu’il nous soit permis d’exprimer nos sincères remerciements à nos confrères de Sharing Youth Centre Hillaire Guinko et Joseph Bakuri et leur administration qui ont accueilli fraternellement et logé nos jeunes pendant notre séjour en Uganda. Ces confrères ont mis à notre disposition ce qu’ils ont de meilleur en terme d’équipement et de personnel pour assurer la réussite de ce pèlerinage. Leur générosité a impressionné tout le monde et leur accueil est signe d’une vraie charité missionnaire. Un grand merci à nos confrères de Lourdel House – Otto Kato, Elias Mwebembezi et Brother Francis – pour l’accueil généreux qu’ils nous ont réservé.

Que la Vierge Marie Reine des Apôtres et Notre Dame d’Afrique intercède pour nous tous et pour cette jeunesse en recherche de la paix !
Viva le 150è anniversaire des Missionnaires d’Afrique !

Lowrent Kamwaza M.Afr.
23 Mai, 2019

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Célébration du 150è à Ottawa (AMS)

Les Missionnaires d’Afrique, frères, sœurs et pères, étaient les hôtes de la cathédrale catholique d’Ottawa les 11 et 12 mai dernier pour célébrer leur 150e anniversaire de fondation. En effet, le Cardinal Lavigerie a fondé la Société des Missionnaires d’Afrique en 1868 et la Congrégation des Sœurs Missionnaires Notre-Dame d’Afrique en 1869.

« Ils sont partis, sans connaître ce qui les attendait, ils ont signé un chèque en blanc et ils l’ont fait avec leur cœur et pour la vie. Forts de la parole du Christ : « Je suis avec vous tous les jours… » Ils ont fait confiance! Et ils n’ont pas été déçus. » Ces paroles prononcées par Sœur Jacqueline Picard ont retenti dans l’enceinte de la cathédrale dès le début de la célébration eucharistique. « Nous disons aussi MERCI à l’Afrique qui nous a beaucoup apporté, qui nous a enrichis de ses valeurs humaines incroyables. L’Afrique nous a aimés et transformés, a-t-elle ajouté. »

La raison principale du témoignage des missionnaires était de remercier l’Église d’Ottawa, les chrétiens et les autorités ecclésiastiques, « pour leur support matériel et spirituel pendant toutes ces années. Nous les missionnaires nous avons la joie de réaliser notre rêve en partant, mais pour les parents, c’est un sacrifice qu’ils referont à chaque fois que nous repartirons après un congé », d’ajouter sœur Jacqueline.

Voici ce qu’écrivait le Cardinal Lavigerie aux premières religieuses : « malgré le zèle des missionnaires (hommes), leurs efforts ne produiront jamais des fruits suffisants s’ils ne sont aidés par des femmes-apôtres auprès des femmes. Les femmes doivent être les plus puissantes missionnaires du peuple africain. »

Les pères Serge St-Arneault et Gilles Barrette ont animé les liturgies tout en appréciant la décoration appropriée dont une bannière illustrant les différents pays où les missionnaires œuvrent en Afrique. La mission se poursuit grâce à la venue de jeunes filles et garçons, principalement africains, qui poursuivent leur formation en vue de suivre les traces de leurs prédécesseurs, toutes et tous engagés pour témoigner de leur foi au nom de Jésus-Christ.

Un grand merci à l’Archevêque du diocèse d’Ottawa Mgr Terrence Prendergast, s.j. pour son hospitalité.

Notons la présence remarqué du père Walter Vogels, M.Afr de passage à Ottawa. Le père Vogels a enseigné au-delà d’une quarantaine d’années dans les universités d’Ottawa. Il réside maintenant en Belgique.

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Evocation des 19 martyrs de l’Eglise d’Algérie

Evocation des 19 martyrs de l'Eglise d'Algérie

Le Dominicain Jean-Jacques Pérennès a vécu longtemps en Algérie au temps du P. Claverie et a coordonné l’instruction du dossier pour la béatification des 19 martyrs d’Algérie. Dans sa conférence il évoque les 19 martyrs qu’il a forcément appris à mieux connaître au travers de leurs écrits et de leurs histoires.

Cette très belle conférence, donnée dans le cadre du 150è anniversaire, vaut la peine d’être écoutée, même si, malheureusement, la qualité du son n’est pas optimale.

Ci-dessous vous trouverez le lien audio pour la conférence, et plus bas le PowerPoint que le Père Jean-Jacques a utilisé tout au long de sa conférence.

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Célébrations des jubilés aux AMS (v. corrigée))

Jubilés de 65, 60 et 50 ans d’engagement missionnaire fêtés dans la province des AMS

VERSION CORRIGEE
Samedi le 18 mai avait lieu  la fête des jubilaires de la maison de Sherbrooke.
 
Ils étaient cinq: deux de 65 ans de serment: Pierre Aucoin et Victor Grégoire. Fernand Chicoine et Jean-Marie Tardif célébraient leur soixantième et Pierre Benson, 50 ans d’engagement. Ce qui m’a frappé lors de la présentation de chacun, c’est la grande diversité des engagements de chacun au service de la mission en Afrique et pour l’Afrique. C’est impressionnant.
 
Ce fut une belle journée d’action de grâce, qui a réuni plusieurs confrères, parents et amis. Encore une fois, au nom du site mafr.net, toutes mes félicitations et merci à tous les Pères et Soeurs de la Société des Missionnaires  d’Afrique pour leurs contributions dans l’émancipation de l’Afrique en cette année du 150è anniversaire de leur fondation.
 

Denis-Paul Hamelin

Du site Internet des AMS – https://mafr.net

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Emprise et abus spirituel

Emprise et abus spirituel

UNE COPRODUCTION JCD PRODUCTION/KTO 2018 – Réalisé par Jean-Claude Duret
Documentaire du 18/05/2019.

Aujourd’hui, la soif d’absolu est forte dans un monde occidental qui a perdu les fondements de la foi. Cela peut conduire certains à croiser des personnalités manipulatrices, ou même à devenir la proie de personnalités narcissiques qui détournent à leur profit la quête de Dieu. Ce sont même parfois de véritables systèmes d´emprise qui se mettent en place. Le mécanisme de l´emprise mentale conduit à de nombreux abus, dont l’abus spirituel, et peut causer de graves blessures psychologiques. Pourtant, depuis des millénaires, un trésor de sagesse existe dans les monastères où celles et ceux qui consacrent leur vie à la quête de Dieu ont balisé les dangers de cette quête. L’expérience qu’ils nous transmettent est aujourd’hui indispensable à notre discernement, que l’on soit croyant ou non. Ce documentaire a pour vocation d´informer et d´éduquer un large public aux possibles dangers de la recherche spirituelle. 

Franz Stoffel, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Rudi Pint, Délégué Provincial du secteur d’Allemagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Franz Stoffel

on Tuesday the 21st May 2019 at Hechingen (Germany)
at the age of 91 years, of which 68 years of missionary life
in Malawi and Germany.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

(plus…)

Renouvellement de mandats

Le Supérieur général, le Père Stanley Lubungo, après consultation et avec l’approbation de son Conseil, a reconduit pour un second mandat, allant du 1 juillet 2019 au 30 juin 2022 :

  • P. Luc Kola, Provincial de la PAO
  • P. Dephin Nyembo, Assistant Provincial de la PAO
  • P. Felix Phiri, Provincial de la SAP
  • P. Bonaventure Bwanakweri, Supérieur délégué E.PO
  • P. John Gould, Supérieur délégué SOA.

Rome, 7 mai 2019
André-Léon Simonart, M.Afr.
Secrétaire Général