Nouvelles archives

A la mémoire de Christian Chessel, un témoignage

Le 8 décembre 2018, 19 martyrs algériens seront béatifiés. L’un d’eux, Christian Chessel, que nous avons rencontré à Rome pendant nos études. Il y a quelques jours, on m’a demandé d’écrire quelques souvenirs pour un article de site web. Les voici.

Mémoire de Christian Chessel, Missionnaire d’Afrique (Père Blanc), nouveau bienheureux dans l’Eglise

Le 8 décembre 2018 sera un jour spécial. C’est le 150e anniversaire de la société. Le même jour, il y a dix-neuf martyrs en Algérie, dont quatre missionnaires d’Afrique qui ont été fusillés par des islamistes militants le 27 décembre 1994 à Tizi-Ouzou (Algérie) : Jean Chevillard, Alain Dieulangard, Charles Deckers et Christian Chessel, Christian, qui n’avait que 36 ans, et donc le plus jeune des dix-neuf martyrs, restent en mémoire.

Après être entré dans ce qu’on appelle les “Pères Blancs”, il est venu à Rome pour quelques années, au Généralat de sa communauté, où certains de mes confrères et moi vivions avant d’avoir notre propre maison.

Le Supérieur de sa communauté avait envoyé Christian à l’Institut Pontifical d’Études Arabes et Islamiques (Pisai) et il était occupé à apprendre l’arabe. Je me souviens encore combien il regrettait de ne pas être germanophone, car pour les germanophones, il est beaucoup plus facile de prononcer le gutt et le reibelaute comme le “ch qui est une chose presque impossible pour un Français. Pour se maintenir en bonne condition physique, nous l’avons aperçu en hiver avec un jogging avec un bonnet de fantaisie. C’était un type sympa qui avait une manière convaincant de gagner. Nous étions tous heureux d’être avec lui et nous étions heureux de dîner et de bavarder ensemble, ou quand il est venu nous voir à l’anbetungsstunde.

Nous étions aussi là quand il fut ordonné diacre dans la chapelle des Missionnaires d’Afrique. Le moment fut particulièrement impressionnant au moment où il prononça son serment missionnaire, la main dur un évangile arabe qui avait conduit les premiers pères blancs à la mission en Afrique : ces premiers missionnaires avaient tous été tués et seulement quelques temps plus tard dans le sable du Sahara cet évangile avait été retrouvé avec les restes des os des missionnaires et d’autres choses qui leur appartenaient.

Le 28 juin 1992, la veille de la fête de Pierre et Paul, Christian était ordonné prêtre à Nice. Il est arrivé à Tizi-Ouzou (Algérie), une mission des Pères Blancs. En 1993, il s’est rendu dans l’État palestinien de Palestine pour une session de trois mois. Avant qu’il ne parte finalement pour l’Algérie, il nous est revenu à Rome, et nous lui avons demandé pour quoi il se rendait en Algérie, dans un lieu où l’on ne peut avoir “raison” car l’annonce publique de l’Evangile est interdite.

Christian nous répondit alors : “l’important, c’est que l’Eglise soit là aussi pour le salut des hommes et que nous y priions et célébrions l’Eucharistie.”

Christian n’a pas pu célébrer l’Eucharistie en Algérie pendant longtemps. Il construisait une nouvelle bibliothèque pour les jeunes de Tizi-Ouzou. Peu après Noël 1994, un groupe de terroristes a fait une descente dans la mission et Christian a été tué avec ses confrères. La victime eucharistique du corps et du sang du Christ qui était si proche de lui a été scellée par la dévotion de son propre corps et de son propre sang.
Sa photo pour sa première messe, sur laquelle on voit un schmerzensmutter (Pietà) en robe sombre, je la regarde souvent et je prie pour que, comme Christian, j’aie le courage de donner ma vie au Christ et à son peuple.

Mgr Michael Fitzgerald, qui est lui-même Missionnaire d’Afrique, a déclaré le 24 novembre 2018, lors de la prestation de serment et de l’ordination diaconale de trois jeunes Missionnaires d’Afrique :
“Le témoignage qui vous est demandé peut aller jusqu’au martyre (le mot martyre signifie ” témoignage “). Pensons à nos confrères en Algérie, qui seront béatifiés martyrs le 8 décembre et à tous les confrères qui ont subi une mort violente et dont les noms sont inscrits sur les plaques de la crypte du Généralat à Rome. Le martyre est préparé par une vie donnée, par des actes constants d’amour et de service.”

Andreas Hermann Fritsch
Priest of the Congregation of the Works

Béatification des martyrs d’Algérie, événement à St Louis des Français

Avec le cardinal Mamberti 

A l’occasion de la béatification des 19 martyrs d’Algérie, dont les sept moines de Tibhirine, qui aura lieu le 8 décembre à Oran (Algérie), une conférence est organisée le mardi 4 décembre à 18h45 à l’Institut français-Centre Saint-Louis, avec la participation du cardinal Dominique Mamberti, annonce l’ambassade de France près le Saint-Siège.

Le cardinal Mamberti, préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique
est le cardinal ponent de la cause de béatification des martyrs d’Algérie. Mgr Miguel Angel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue
interreligieux, interviendra sur « Mgr Pierre Claverie et le dialogue interreligieux ». Mgr Jean Landousies, lazariste, responsable de la section française de la Secrétairerie d’Etat, apportera son « Témoignage sur 19 vies données pour Dieu et pour l’Algérie ». Le p. Rémi Bazin, official à la  Congrégation pour les Causes des saints interviendra sur « 19 martyrs, une seule cause ». La conférence sera suivie par la projection, à 20h30, du film réalisé par Xavier Beauvois, « Des Hommes et des Dieux ». Le pape François a nommé le cardinal Giovanni Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, comme son envoyé spécial à la messe de béatification des moines de Tibhirine, en Algérie, le 8 décembre. Au cours de cette célébration, qui aura lieu au sanctuaire Notre-Dame de Santa Cruz à Oran, 19 martyrs seront reconnus bienheureux : Mgr Pierre Claverie, dominicain, évêque d’Oran, sept moines trappistes de Tibhirine, tous Français, et leurs compagnons, religieux et religieuses tués « en haine de la foi » – selon l’expression consacrée -, en Algérie entre 1994 et 1996. Leur martyre a été reconnu par un décret de  la Congrégation pour les causes  des saints dont le pape François a approuvé la promulgation, le 26 janvier dernier. (cf. les noms au verso) Les moines de Tibhirine sont: Christian de Chergé, Luc Dochier, Christophe Lebreton, Michel Fleury, Bruno Lemarchand, Célestin Ringeard, Paul Favre-Miville.

Les onze autres martyrs sont français, espagnols, et belges : -un frère mariste, Henri Vergès et sœur Paul-Hélène Saint-Raymond, des petites Sœurs de l’Assomption, assassinés le 8 mai 1994 à Alger; -soeur Esther Paniagua Alonso, et soeur Caridad Álvarez Martín, religieuses espagnoles des Sœurs Augustines Missionnaires assassinées le 23 octobre 1994 à Babael Oued; quatre pères blancs – trois Français et un Belge -, assassinés à Tizi Ouzou, le 27 décembre 1994, Jean Chevillard, Charles Deckers, Alain Dieulangard et Christian Chessel; -deux sœurs missionnaires de Notre-Dame des Apôtres : Angèle-Marie Littlejohn et Bibiane Leclercq, assassinées le 3 septembre 1995; -sœur Odette Prévost, des petites Sœurs du Sacré-Cœur, tuée à Alger le 10 novembre 1995.

Telle mère, tel fils

Voici le texte de la belle homélie de Guy Theunis, supérieur de la Maison Généralice à l’occasion de la fête de l’Immaculée Conception. Continue reading “Telle mère, tel fils”

Bonne fête de l’Immaculée Conception

Aujourd’hui est un grand jour. Pour commencer, c’est la fête de l’Immaculée Conception, notre fête patronale.

Bonne fête à toutes les Missionnaires d’Afrique et aux Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique.

Mais c’est aussi le jour de la béatification de nos 4 confrères Missionnaires d’Afrique qui sont morts en Algérie à cause de leur dévouement inconditionnel à leur Mission.

Voici la vidéo de la messe de béatification à Oran ce samedi, fête de l’Immaculée Conception, à Oran (Algérie). Profitez-en bien.

Si vous souhaitez le télécharger pour le montrer à un groupe plus large, vous pouvez le faire en suivant ce lien.

Ici à Rome, nous avons célébré l’événement avec les Sœurs Blanches (SMNDA). Le Père Guy Theunis, supérieur de la communauté du Généralat, nous a fait une excellente homélie, nous montrant comment Marie et Jésus se ressemblaient beaucoup en suivant au moins cinq traits de leur personnalité. Vous trouverez le texte de cette homélie sur le post suivant.

Mot du supérieur général

Le dernier Chapitre général a recommandé la formation d’une petite équipe chargée de voir comment mettre sous forme de livret ce qui fait aujourd’hui les valeurs-clés de notre charisme concernant la spiritualité, la communauté et la Mission (AC. 1.1). Suite à cela, le Supérieur général a nommé les pères Gérard Chabanon, Francis Bomansaan, Adrien Sawadogo et Jozef Van Boxel pour faire partie de la dite équipe. L’équipe qui s’est mise au travail depuis quelques mois déjà s’est réunie en session de travail à Fenza – Lusaka du 27 au 30 octobre 2018.

Sœur Anne-Marie BLANC (Anne-Christine), R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Anne-Marie BLANC (Anne-Christine)

entrée dans la vie le 04 décembre 2018,
dans la communauté de Verrières le Buisson, France,
à l’âge de 86 ans, dont 56 ans de vie religieuse missionnaire
en Algérie, au Yémen et en France.

EUR ECHO

Découvrez les dernières nouvelles de la Province d’Europe en lisant leur circulaire EUR ECHO

 

Entretien avec Paul Desfarges

Ce poste reprend un article de Jeune Afrique de décembre 2018 et est restreint aux membres M.Afr. pour raison de copyrights.

Entretien avec Paul Desfarges

« Cette béatification est l’occasion de préparer la venu du pape »

Moines de Tibhirine, relations avec les autorités, dialogue interreligieux, prosélytisme évangélique: le prélat livre sa vision du rôle de l’Église catholique dans le pays.

(Propos recueillis par Farid Alilat)

Dix-neuf religieux catholiques, moines, Pères blancs et bonnes sœurs, assassinés dans les années 1990 lors de la décennie noire, seront élevés au rang de bienheureux le 8 décembre à la basilique de Santa Cruz, à Oran. La mémoire de 114 imams victimes du terrorisme sera également honorée. Jean-Paul Vesco, évêque d’Oran, John Mac William, évêque de Laghouat-Ghardai, Jean-Marie Jehl, administrateur de Constantine et de Hippone, et Paul Desfarges, archevêque d’Alger, seront présents. Ce dernier explique pour JA le sens de l‘événement et revient sur la place de l’Église en Algérie.

Jeune Afrique : Comment a été prise la décision de la béatification de ces 19 religieux?

Mgr Paul Desfarges : C’est l‘aboutissement d’une longue enquête qui a rassemblé tous les témoignages concernant la vie et les écrits de ces hommes et femmes de foi. Au terme d’un travail qui a duré, le pape François a signé un décret autorisant leur béatification. Il est juste que ces 19 personnes soient montrées comme des exemples de vie selon l’Évangile, des modèles de don de soi à Dieu et à l’humanité, et de foi profonde.

Quelle est la symbolique de cette cérémonie et de cette décision du pape?

Pour notre Église, elles sont une attestation de la fraternité par-delà ce qui peut apparaître comme des barrières. On peut témoigner, chrétiens et musulmans, chercheurs de sens et personnes de bonne volonté, qu‘on peut vivre ensemble parce qu‘au fond il y a une fraternité humaine qui nous unit. Nous sommes dans un climat de pardon, de paix et de réconciliation.

Qui sont sont d’ailleurs 19 religieux élevés au rang?

Il y a les 7 moines du monastère de Tibhirine, enlevés et tués au printemps 1996. Il y a également 4 pères blancs assassinés en janvier 1995 dans leur presbytère de Tizi-Ouzou, en Kabylie. Nous avons aussi frère Henri Vergès et sœur Paul-Hélène Saint-Raymond, suppliciés en mai 1994 dans leur bibliothèque, dans le quartier populaire de la Casbah, à Alger. Il y a Esther Paniagua Alonso et Caridad Álvarez Martin, 2 religieuses espagnoles tuées en octobre 1994 dans le même quartier. Seront aussi béatifiées 3 sœurs missionnaires assassinées à Alger en septembre et en novembre 1995. Et enfin, Mgr Pierre Claverie, évêque d’Oran, assassiné en août 1996 dans l’explosion d’une bombe déposée devant son évêché, qui a tué également son chauffeur. En ce qui concerne les 7 moines trappistes de Tibhirlne, l‘enquête n‘a pas encore fait toute la lumière sur les circonstances du rapt qui a conduit à leur assassinat. Le dossier continue de susciter tensions et malaises entre Alger et Paris. Cette béatification va-t-elle apaiser ces tensions? Ce n’est pas du tout le souci de notre Église. Nous avons toujours pensé qu’ils étaient morts parce qu’ils avaient, de fait, pris le risque, se sachant menacés, de rester au monastère de Médéa et parmi la population algérienne. Leur relation avec les voisins et partenaires était plus importante que la protection de leur vie. C’est ce qui fait qu’ils sont des témoins et des martyrs. Du reste, ce n’est pas nous, en tant qu’Église, qui avons demandé une enquête sur leur mort. Nous sommes proches des gens de Médéa, et pour eux il est évident qu’ils ont été enlevés et tués par un groupe islamique armé. Je n’ai aucune autre information. Et encore une fois, ce n’est pas le sens que nous voulons donner à cette béatification. Ils avaient déjà donné leur vie lorsqu‘on la leur a prise.

Savez-vous qui représentera les autorités algériennes lors de la cérémonie?

Depuis le début de ce processus, nous avons été très bien accompagnés par les autorités algériennes, en particulier le ministre des Affaires religieuses, qui a tout entrepris pour que tout se passe dans les meilleures conditions. Il sera présent à cette cérémonie, ainsi que des imams. Nous voulons célébrer cette béatification non pas entre chrétiens mais avec nos amis et nos voisins musulmans qui, eux aussi, ont souffert et perdu les leurs pendant cette décennie noire. Nous voulons aussi honorer la mémoire des 114 imams. hommes de foi et de fidélité à leur conscience, qui ont perdu la vie parce qu’ils n‘ont pas voulu signer des fatwas et cautionner les violences des groupes armés. Sans oublier les journalistes, les intellectuels et les artistes qui ont péri durant ces années-là.

C’est donc un moment de communion entre chrétiens et musulmans…

Nous sentons que c’est un moment de communion, de paix et de rassemblement, qui ne sera pas tourné vers le passé mais sur le présent du vivre-ensemble. Les 19 martyrs ont pris le risque de mourir plutôt que de quitter celles et ceux avec lesquels ils vivaient et qui étaient le sens de leur vie.

Pourquoi le pape François, qui se rendra au Maroc en mars 2019, n‘assistera-t-il pas à cette cérémonie de béatification?

Je crois qu’il y a eu des retards, et le pape ne vient pas systématiquement aux béatifications. Celle-ci est proche d’une année électorale [présidentielle algérienne de 2019]. Les autorités nous ont fait comprendre qu’il valait mieux attendre un peu. Ce n’est que partie remise. une éventuelle visite du pape en Algérie est donc en discussion avec les autorités? Les Algériens sont disponibles et favorables à la venue du Saint-Père. Nous en avons eu l’assurance, mais les conditions ne sont pas encore réunies pour une visite. Je pense que cette béatification est une occasion de préparer une venue du pape après les prochaines élections. Quelle est aujourd’hui la place de l’Église catholique d’Algérie alors qu‘on assiste depuis quelques années à l‘émergence d‘un protestantisme évangélique? Nous suivons notre vocation d’Église universelle. Nous sommes une Église internationale avec une communauté d‘expatriés, de diplomates, d’étudiants qui viennent de l‘Afrique subsaharienne, de migrants originaires de cette partie de l’Afrique, ainsi que d’Algériens de confession chrétienne. Notre vocation est d‘aimer et de servir comme le disait saint Augustin. Nous nous situons dans la longue tradition de saint Augustin.

Le prosélytisme des Églises évangéliques vous inquiète-il ? Ou cela fait-il partie de la pratique de la vie religieuse?

Notre Église catholique ne fait pas de prosélytisme. Nous croyons au témoignage dans l’amour et la fraternité, et tout croyant sincère témoigne de sa foi. Nous n’allons chercher personne car c’est Dieu qui convertit. On ne se convertit qu’à Dieu. Nos frères évangéliques ont une autre pratique de la religion. Nous avons des liens fraternels avec certains, mais chacun sa vocation.

Sentez-vous un regain religieux en Algérie?

Oui. On sent que ce peuple est fier de sa foi musulmane. Nous constatons aussi que, dans la société, il y a des questions qui se posent. Il y a des gens qui cherchent un islam ouvert et tolérant, un espace de liberté plus grand.

Comment le dialogue interreligieux a-t-il évolué en Algérie ces dernières années?

On peut se parler avec beaucoup plus de vérité et se reconnaître dans ce qui nous rapproche. Malgré les différences, l‘essentiel réside dans la communion spirituelle. Nos 19 martyrs sont pour nous un chemin vers cette rencontre spirituelle. On peut se retrouver entre chrétiens et musulmans dans des moments de partage, de prière et de méditation sans entrer dans des discussions théologiques. Les spirituels de chaque religion peuvent se rencontrer au niveau profond de la foi.

En tant qu’Archevêque d’Alger, quelles relations entretenez-vous avec le ministre algérien des Affaires religieuses?

D’excellentes relations à titre personnel. Mes frères évêques aussi ont de très bonnes relations avec le ministre Mohamed Aîssa Il est attentif à la vie de notre Église et, chaque fois que nous soulevons une question, il fait preuve d’écoute.

Justement, l’un des problèmes soulevés est celui du refus des autorités d’accorder des visas à certains religieux. A-t-il été réglé?

Il n‘est pas réglé. C‘est l’une de nos difficultés. On ne comprend pas toujours ces refus. Le problème des visas ne concerne pas uniquement les religieux et les religieuses, d‘ailleurs. Et ce n’est pas non plus un refus absolu. Certains visas sont accordés. d‘autres très longs à obtenir. et quelques-uns refusés. Nous sommes encore dans le dialogue avec le ministre des Affaires religieuses. mais cette question ne dépend pas totalement de lui.

Victor-Luke Odhiambo SJ — Une vie vécue où peu osent aller

Un hommage au prêtre jésuite Victor-Luke Odhiambo qui a été tué alors qu’il servait dans un collège de formation d’enseignants au Soudan du Sud. Francis Anyanzu SJ, prêtre jésuite d’origine ougandaise qui vit et étudie actuellement en Afrique du Sud, évoque sa vie de service dans un endroit isolé et très pauvre.

La traduction de l’anglais est faite rapidement avec l’aide du logiciel deepl.com En cas de doute, veuillez vous référer au poste original en anglais.
Continue reading “Victor-Luke Odhiambo SJ — Une vie vécue où peu osent aller”

Nouvelles d’ici et de là-bas

Des circulaires de nouvelles nous arrivent:

Le lien des Amériques n° 74 ainsi que la Lettre aux amis n° 43 , toutes deux de Décembre 2018.

Le Mini-lien de la Province de France n° 94