Candidat à la sainteté ?

Cette année jubilaire a été bénie par la béatification des 19 martyrs d’Algérie, dont nos quatre confrères morts à Tizi-Ouzou en décembre 1994. D’autre part, notre Supérieur général a lancé une consultation de toutes les communautés sur la pertinence d’engager un processus de canonisation de notre fondateur, le Cardinal Charles Lavigerie. 

C’est dans cet esprit que le Comité romain du Jubilé a invité le Père Thomas Klosterkamp, OMI, à nous parler du processus d’instruction de la cause d’un saint. Le Père Thomas connaît bien le sujet puisqu’il est, depuis six ans, le postulateur général des causes des saints pour les OMI. 

Vous pouvez écouter sa conférence en anglais. Sous le lecteur, vous trouverez le plan du discours du Père Thomas, en français (si vous le préférez en anglais, veuillez passer à la version anglophone du site). Pour télécharger le fichier mp3, veuillez sélectionner la case située à droite du lecteur et, à la page suivante, télécharger le fichier. Vous pouvez également télécharger le PDF du plan de la conférence au bas de ce bulletin. 

1. Biographie

Charles Martial Allemand Lavigerie

Né le 31 octobre 1825 à Huire, Bayonne, France

    • Contexte familial
    • Education
    • Études théologiques : St. Sulpice, Paris / France

Carrière ecclésiastique :

1849 ordination sacerdotale

1854 professeur à la Sorbonne à Paris

    • Voyages au Liban et en Syrie

1861 Chevalier de la Légion d’honneur et, en octobre, auditeur français à la Rota Romana

1863 évêque de Nancy

Afrique : église – politique – vie sociale

1868 Archevêque d’Alger, Algérie

    • Il était venu pour servir la population de l’Algérie et non les colons.
    • Approche missionnaire
    • Approche humaine (famine, propagande anti-esclavagiste…)
    • Fondation de la basilique Notre-Dame d’Afrique à Alger (1872)

Les fondations et leur développement

1868 Pères Blancs

1869 Sœurs Blanches

    • prise en charge de la mission Sahara et Soudan
    • Missionnaires envoyés à Tunis, Tripoli, en Afrique de l’Est et au Congo
    • 1878 séminaire à Jérusalem

Carrière ecclésiastique

    • 1870 à Vatican 1, il soutient l’infaillibilité papale
    • 1882 cardinal
    • 1884 archevêque titulaire Carthage et “primat d’Afrique”

Décédé le 26 novembre 1892 (67 ans) Alger, Algérie

2. Enquête diocésaine

2.1 Première étape : les préliminaires

Le postulateur diocésain commence la recherche sur la vie et le caractère sacré du candidat, et la pertinence pastorale de la cause.

2.1.1. Le pétitionnaire de la cause (p. ex. Pères Blancs / Sœurs Blanches / Archidiocèse d’Alger) nomme un postulateur diocésain, avec le consentement de l’évêque local (diocèse d’Alger)

2.1.2. Le postulateur s’adresse à l’évêque compétent pour l’audition publique des témoins ou pour la documentation (cause historique)

2.1.3. Rapport du postulateur sur la réputation de sainteté et la pertinence pastorale de la cause proposée.

2.1.4. Le postulateur présente également une biographie, une liste des écrits publiés et des témoins.

2.2. Deuxième étape : établissement de la cause

Une étude de la vie et des écrits du serviteur de Dieu. Consultation avec les évêques, les fidèles, les experts et le Saint-Siège.

2.2.1. L’évêque décide officiellement d’enquêter et d’instruire la cause.

2.2.2. L’évêque consulte les évêques locaux au sujet de la pertinence de la cause.

2.2.3. L’évêque appelle les fidèles à faire des recommandations sur la cause.

2.2.4. Les écrits publiés du serviteur de Dieu sont examinés par une commission théologique.

2.2.5. Les écrits non-publiés et connexes sont examinés par une commission historique.

2.2.6. L’évêque consulte le Saint-Siège sur les éventuels obstacles à la cause (nihil obstat).

2.3. Troisième étape : enquête formelle sur les vertus

L’enquête canonique officielle recueille des preuves et interroge les témoins. (ouverture d’une enquête diocésaine)

2.3.1. L’évêque ouvre l’enquête, nomme un délégué, un médiateur de justice, un notaire.

2.3.2. Le médiateur de justice établit une liste de questions pour l’audition de témoins ou d’experts.

2.3.3. Les témoins, experts et autres experts de droit (théologiens / historiens) sont interrogés sous serment.

2.3.4. Si nécessaire et opportun, l’audition de témoins ou d’experts d’autres diocèses.

2.3.5. L’évêque fait une déclaration sur la question du culte du serviteur de Dieu.

2.3.6. Des copies certifiées conformes de tous les documents sont recueillies et envoyées sous scellés au Saint-Siège à Rome, à la Congrégation pour la Cause des Saints = C.C.S. (→ C.C.S. frais : 3.000,00 €)

2.3.7. Les originaux de tous les dossiers/documents scellés et conservés dans les archives diocésaines.

2.3.8. Titre donné : serviteur de Dieu.

3. Enquête romaine

3.1. Première étape : Validité de la cause

3.1.1. Le postulateur romain ayant sa résidence permanente à Rome doit être nommé.

3.1.2. Examen canonique de la validité de l’enquête diocésaine.

3.2. Deuxième étape : L’examen

3.2.1. Le Postulateur Romain prépare avec un Relateur une documentation, appelée Postio (→ Frais de la C.C.S. : 4.000,00 € au début et 2.000,00 € à la fin)

3.2.2. Examen de la Positio par des théologiens, historiens, cardinaux et évêques. (→ frais C.C.S. : 8.000,00 €)

3.2.3. Approbation par le pape d’un décret sur l’héroïcité des vertus : Titre de vénérable.

3.3. Troisième étape : Approbation d’un miracle dans le diocèse.

(Pour la béatification pour des vertus héroïques, un premier miracle est nécessaire !) Collecte de preuves et interrogatoire des témoins.

3.3.1. Le postulateur diocésain ou romain présente un rapport préliminaire.

3.3.2. L’évêque attend les premières réactions.

3.3.3. L’enquête diocésaine interroge tous les témoins, y compris les experts médicaux.

3.3.4. La personne guérie, si elle est encore en vie, est examinée pour déterminer la pérennité de la guérison.

3.3.5. Copies de toutes les procédures envoyées au Saint-Siège (→ Frais de la C.C.S. : 4.000,00 €).

3.3.6. Les originaux sont conservés dans les archives diocésaines.

3.4. Quatrième étape : Homologation du miracle au Saint-Siège

3.4.1. Le Postulateur Romain prépare avec un Relateur une Postio

3.4.2. L’étude sur le miracle est approuvée par des experts médicaux (→ Frais de la C.C.S. : 7.000,00 €) et par des théologiens (→ Frais de la C.C.S. 7.000,00 €), des cardinaux et des évêques.

3.4.3. Le pape autorise la cérémonie de béatification. La cérémonie de béatification se déroule ensuite dans l’église locale. Titre de bienheureux. (= tarif total de la C.C.S. jusqu’à la béatification : 33.000,00 €)

Excurse : La béatification est un acte administratif par lequel l’Église permet à un candidat à la sainteté d’être vénéré liturgiquement dans des lieux étroitement liés à sa vie et à son ministère (églises locales, pays, groupes religieux…). La canonisation est une déclaration papale formelle qui permet de se souvenir publiquement du saint lors des liturgies dans toute l’église universelle.

3.5. Cinquième étape : Approbation d’un miracle dans le diocèse.

(Pour la canonisation sur les vertus héroïques, un second miracle est nécessaire !) Collecte de preuves, et examen des témoins.

3.5.1. Le Postulateur diocésain ou romain présente un rapport préliminaire.

3.5.2. L’évêque attend les premières réactions.

3.5.3. L’enquête diocésaine interroge tous les témoins, y compris les experts médicaux.

La personne guérie, si elle est encore en vie, est examinée pour déterminer la pérennité de la guérison.

3.5.5. Copies de toutes les procédures envoyées au Saint-Siège (→ Frais de la C.C.S. : 4.000,00 €).

3.5.6. Les originaux sont conservés dans les archives diocésaines.

3.6. Sixième étape : Approbation d’un miracle par le Saint-Siège

3.6.1. Le Postulateur Romain prépare avec un Relateur une Postio (documentation)

3.6.2. L’étude du miracle est approuvée par des experts médicaux (→ Frais de la C.C.S. : 7.000,00 €) et par des théologiens (→ Frais de la C.C.S. : 7.000,00 €), des cardinaux et des évêques.

3.6.3. Le pape autorise la cérémonie de canonisation. La cérémonie de canonisation se déroule ensuite à Rome. Titre de saint (montant total des frais de la C.C.S. jusqu’à la canonisation : 14.000,00 € / 33.000,00 € + 14.000,00 € = 47.000,00 €)

Sr. Cornelia van Wijk (Maria Rosalina)

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sr. Cornelia van Wijk (Maria Rosalina)

Entrée dans la VIE le 23 Juin 2019 à Boxtel.
Elle avait 84 ans et était dans sa 60ème année de vie religieuse missionnaire
Passée en Tanzanie et Nederland

Sœur Rogelia Murillas Gil, R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Rogelia Murillas Gil

Entrée dans la vie à Logroño, le 11 juin 2019
à l’âge de 84 ans, dont 56 de vie religieuse missionnaire.
Sa vie missionnaire s’est déroulée
en Algérie, Tunisie,
Mauritanie, Yémen et Espagne.

Sœur Janine Broquet (Jean-Pascal)

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Janine Broquet (Jean-Pascal)

de la communauté de Verrières-le-Buisson.
Entrée dans la vie le 23 mai 2019
à l’âge de 88 ans, dont 59 ans de vie religieuse missionnaire.
Sa vie missionnaire s’est déroulée en Algérie, Tanzanie, Zaïre, Burundi.

Sœur Dorothea Stutz (Tarcita)

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Dorothea Stutz (Tarcita)

De la communauté de Fribourg, Suisse.
Entrée dans la vie le 19 mai 2019 à l’âge de 83 ans,
dont 58 ans de vie religieuse missionnaire
passée en Burundi, Belgique et Suisse.

Sœur Jeannine Garitte

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Jeannine Garitte

De la communauté de Evere Campus Eureka
Entrée dans la vie le 7 mai 2019 à l’âge de 85 ans,
dont 58 ans de vie religieuse missionnaire
passée en Burkina Faso et Belgique.

Patrick Fitzgerald, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Terry Madden, délégué provincial du secteur de Grande-Bretagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Patrick Fitzgerald

le mercredi 26 juin 2019 à ND de la Consolation NY. (USA)
à l’âge de 93 ans dont 69 ans de vie missionnaire
en Grande-Bretagne, Tanzanie, Zambie et aux Etats Unis d’Amérique.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

(plus…)

Ordination sacerdotale de Bipin Kerketta

Voici quelques photos de l’ordination et première messe de Bipin Kerketta dans le nord de l’Inde. Les photos sont des confrères qui y étaient présents. Quelques photos viennent du compte Facebook de Georges Jacques, qui y avait attaché le mot suivant :

“Voici un échantillon de cette belle fête de l’ordination de Bipin Kerketta en Inde. Nous étions 4 confrères à l’accompagner en plus de Félix, un abbé de Ste Marie d’Aguetto (Abidjan). Mais aussi la grande foule au village! De belles traditions culturelles. Des moments inoubliables pour Bipin et pour chacun de nous.”

Deuxième terme de Mission – Nairobi 2019

La rencontre des confrères de second terme s’est tenue à Nairobi du 26 mai 2019 au 16 juin 2019. La composition des participants reflétait la nature internationale et interraciale de notre Société. Les animateurs étaient Olivier SOMA du Burkina Faso et Gilles EFIYO de RDC, tous basés à Nairobi, Balozi Formation House. 

Et les participants étaient : 

      • Joseph CHIPIMO de Tanzanie en mission en Tanzanie, 
      • Patrice SAWADOGO du Burkina Faso en mission en Zambie, 
      • Anand RAJA d’Inde en mission en Inde, 
      • George ATHIKALAM d’Inde en mission en Inde, 
      • Norbert NKINGWA de Tanzanie en mission en Zambie, 
      • Saju AKKARAPATTIALAL d’Inde en mission en Inde, 
      • Anthony ALCKIAS d’Inde en mission en Tanzanie, 
      • Ghislain MBILIZI de la RDC en mission au Togo, 
      • Peter EKUTT du Nigeria en mission en RDC, 
      • Erus KISHOR Tirkey d’Inde en mission au Ghana, 
      • Jean Bosco NIBIGIRA du Burundi en mission au Mozambique, 
      • John SSEKWEYAMA d’Ouganda en mission en RDC, 
      • Bernard GACHURU du Kenya en mission en RDC, 
      • Edison AKATUHURIRA d’Ouganda en mission au Rwanda, 
      • Gilbert RUKUNDO du Rwanda en mission au Nigeria.

Pour beaucoup, c’était une excellente opportunité de se revoir après de nombreuses années de formation et de mission. La Maison Roussel, le lieu de notre rencontre à Karen, Nairobi, nous a offert un cadre parfait pour la rencontre, la célébration et la prière. Nous avons été heureux de cette ambiance propice à notre session, ainsi que de l’hospitalité et de la vertu des services rendus par les sœurs de la Congrégation Donum Dei qui travaillent au centre.

Et voilà comment nous avons partagé nos histoires….

Notre session était divisée en trois parties :

      1. Partages individuels de nos expériences,
      2. enseignement pour notre enrichissement personnel
      3. et pour notre enrichissementpastoral et missionnaire.

La première semaine a été consacrée au partage individuel d’expériences missionnaires. Nous avons commencé par une récollection qui devait nous aider à nous recentrer sur nous-mêmes et évaluer comment nous avions vécu nos vocations missionnaires après ces quelques années de serment missionnaire. L’exercice spirituel a ensuite été suivi d’un partage individuel. Les confrères ont partagé dans la confiance les diverses expériences vécues dans les missions. Des différents partages, il est ressorti clairement que le Seigneur a été avec chacun de nous dans les défis et les moments de joie les plus divers.

En ce qui concerne la croissance personnelle, nous avons eu une merveilleuse discussion sur la vie communautaire, en particulier sur la façon dont nous pouvons rendre notre vie communautaire plus significative comme communauté de sollicitude, de prière et de pardon. Il y a eu aussi une discussion élaborée sur la croissance spirituelle en insistant sur le fait d’être en contact avec Dieu qui est au centre de notre vocation. Nous avons également bénéficié d’informations sur l’épuisement professionnel, les dépendances, la maturité affective et sexuelle. Leurs objectifs étaient de nous aider à être en contact avec notre moi intérieur en vue d’une meilleure prise en charge de nous-mêmes et d’une expression plus maturée de nos émotions et sentiments.

Pour ce qui est des sujets liés à la mission, nous avons eu des interventions sur la rencontre et le dialogue, la justice et la paix et l’intégrité de la création, le christianisme et la sorcellerie, les finances. Nous avons été heureux que certaines des conférences aient été exposées par des personnes-ressources de notre Société. En plus des diverses contributions reçues, nous avons eu des moments de récréation et des sorties ensemble en visitant notre communauté d’Olchore au cœur du village Masai entouré par la nature, la paix et l’harmonie. L’accueil a été tout simplement des plus chaleureux grâce à Martin ONYANGO qui nous a accueillis dans une si belle et paisible “maison blanche”. Nous avons aussi apprécié la compagnie de nombreux confrères travaillant à Nairobi grâce à la soirée conviviale et au repas offert par l’équipe provinciale de l’EAP. Merci à nos confrères de la paroisse de South B pour l’invitation à partager notre foi avec les chrétiens pendant une célébration eucharistique concélébrée par tous les participants des sessions.

Moments de paix et de renouveau personnel

Prendre le temps de revisiter nos expériences missionnaires de ces dernières années a été une bénédiction pour nous. Les expériences d’épanouissement pastoral et les défis partagés en toute confidentialité, les différents apports reçus durant cette période de formation permanente ont été des outils utiles pour la croissance personnelle et le renouvellement de soi. Nous partageons la joie des autres, mais aussi les différentes expériences de souffrances, de blessures, de déceptions et de résistances. Ce fut une période de découvertes, de découverte de l’amour inconditionnel de Dieu envers nous, de la joie de se retrouver dans la communauté comme bénédiction mais aussi du désir de relever de nouveaux défis pour grandir et s’aider mutuellement à croître. Cela nous a vraiment aidés à nous regarder nous-mêmes, à éveiller en nous l’esprit, à recharger nos batteries pour la mission. Elle nous a fait grandir dans l’amour, le pardon et la patience. En fait, nous découvrons de plus en plus qu’il n’y a pas de meilleure communauté, pas de meilleure Province et pas même de meilleure Société religieuse. Nous vivons tous avec amour mais aussi avec des défis qui devraient nous aider à demander pardon et à avoir la grâce d’aller sur le chemin de l’Amour et de la Rencontre. Chaque histoire était unique et nous laissait un sentiment de soulagement et de renouveau.

En fait, ce fut un parcours de libération pour beaucoup d’entre nous. Libération des frustrations et des blessures qui peuvent annéantir la soif de Dieu et le besoin de rencontrer l’autre en communauté. Une libération de la peur que nous portons en nous, souvent non résolue par le passé. Libération des illusions quotidiennes que nous avons sur la vie communautaire et la façon dont nous voulons qu’elle soit. Ce furent trois semaines animées par l’Esprit pour partager nos “histoires” de formation humaine, spirituelle, communautaire, pastorale et toute autre forme de formation comme Missionnaires d’Afrique qui a été un moyen constant pour nous aider à rester sur le chemin. Nous chérissons cet instant alors que nous nous quittions.

En résumé, toute la session a été présentée d’une manière si unique que nous ne souhaitons pas seulement avoir des occasions de formation permanente comme les invitations de Rome, mais qu’aussi, dans nos provinces, des programmes fréquents de formation deviennent une priorité.

D’une certaine manière, cette formation permanente trouve son sens fondamental dans la nécessité de nourrir et de revitaliser continuellement la grâce de nos vocations missionnaires. Ce n’est jamais assez ; le verre n’est ni plein ni vide. C’est pourquoi nous devons constamment stimuler notre vocation missionnaire, raviver chaque jour notre sens d’appartenance aux M.Afr. et renouveler inlassablement notre mission qu’est l’annonce de l’Évangile.

Par-dessus tout, ce fut une expérience de partage, d’écoute et d’apprentissage mutuel. Par conséquent, nous aimerions exprimer notre gratitude à la Société de nous avoir donné cette merveilleuse occasion de croissance personnelle et d’autoréparation. Merci à Olivier Soma pour son soutien et ses qualités d’écoute. Merci à Gilles Efiyo pour sa disponibilité et son soutien. Nous avons senti que vous nous accompagniez tous les deux – MERCI !  Et à vous tous avec qui nous avons partagé les joies et les peines de notre vie et de nos expériences missionnaires durant ces trois semaines, que le FEU continue à brûler alors que nous essayons d’être des semeurs d’espérance prophétique pour nos frères et sœurs à qui nous sommes envoyés. Et que Dieu nous aide à prospérer là où nous sommes plantés. Paix !

Peter Ekutt
Gilbert Rukundo

Conversation de Réal Doucet avec Mgr. Christian Lépine

Monseigneur Christian Lépine, archevêque de Montréal au canada, interview le Provincial des Amériques, P. Réal Doucet, à l’occasion de l’année jubilaire des 150 ans d’existence de nos deux instituts missionnaires.