Marcel Amport, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Raphaël Deillon, Délégué Provincial du secteur de Suisse,
vous fait part du retour au Seigneur du Frère

Marcel Amport

le vendredi 15 mai 2020 à  l’hôpital Cantonal de Lucerne (Suisse)
à l’âge de 86 ans dont 62 ans de vie missionnaire
en Suisse, au Mozambique et au Malawi.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Semaine Laudato Sì 2020

Semaine Laudato Sì 2020

Tout est lié

Nous vivons des événements qui façonnent l’histoire. Laudato Si’ nous enseigne comment construire ensemble un monde meilleur.

Partout, les gens réclament de l’espoir et on a besoin de notre foi de toute urgence pour éclairer le chemin. À l’occasion de la semaine Laudato Si’, du 16 au 24 mai, les catholiques s’unissent dans un esprit de solidarité pour un avenir plus juste et plus durable.

Restons unis à nos frères et sœurs dans la foi au moment où nous traversons la crise actuelle pour construire un avenir meilleur.

    • Réfléchissons et préparons-nous grâce à des formations en ligne, 16-23 mai
    • Participons à la journée mondiale de prière, le 24 mai
    • Mettons en pratique ce que nous avons préparé pendant la saison de la Création, en septembre

Consultez la page officielle de Laudato Sì:

Activités: https://laudatosiweek.org/fr/activities-fr/
Ressources : https://laudatosiweek.org/fr/resources-fr/

PEP EUR-ECHO Printemps 2020

EUR-ECHO Printemps 2020

Homélie de Mgr Claude Rault pour le 8 mai

Homélie de Mgr Claude Rault pour le 8 mai

Bonne fête des Bienheureux martyrs d’Algérie. Les chanceux de la rue Friant à Paris, ont eu droit à une homélie de Monseigneur Claude Rault qui a connu personnellement tous les martyrs. Voici son homélie.

Il se trouve que par le mystère de l’histoire, j’ai connu presque tous les membres de l’Église d’Algérie dont nous célébrons la mémoire aujourd’hui. Certains davantage, d’autres assez peu.

A plusieurs reprises, j’ai pu travailler avec l’évêque Pierre dans le cadre de la Conférence Episcopale, et il est venu plusieurs fois dans le Diocèse du Sahara lorsque j’étais vicaire général. C’était un homme passionné et passionnant. Ses lettres régulières pendant la « décennie noire » en ont vite fait une cible potentielle et des islamistes armés et des forces de sécurité. Il savait les risques qu’il prenait.

J’ai été aussi assez proche de Christian Chessel, Jean chevillard, Alain Dieulangard et un peu moins Charlie Deckers.

Bien connu aussi dans le Ribât, le Lien de la Paix, le Fr. Henri Vergès (l’une des premières victimes), moins Sœur Paule Hélène qui travaillait avec lui.

Sr Odette venait régulièrement au même groupe de partage spirituel. J’allais parfois célébrer l’Eucharistie à leur petite fraternité en milieu populaire.

Depuis le début des années 70, je fréquentais le monastère de Tibhirine et avais noué un lien assez fort avec le Fr. Christian futur Prieur. Le Fr. Luc, médecin haut en couleurs, m’avait soigné à quelques reprises.

Srs Angèle-Marie et Bibiane m’étaient presque inconnues.

J’avais une fois ou l’autre rencontré Sr Esther qui soignait un de mes amis dans un hôpital d’Alger où elle travaillait. Et un peu sa sœur de communauté Caridad.

Je ne vais pas retracer leur trajectoire, mais vous dire comment j’ai pu vivre leur cheminement vers la béatification.

Dès le début, lorsque l’archevêque Henri Teissier a fait faire les enquêtes en vue d’une éventuelle béatification, je faisais partie de plusieurs « résistants » à cette procédure. J’étais alors provincial du Maghreb. Au moment où nos compagnons de Tizi étaient assassinés en fin décembre 94, d’autres de nos compagnons Pères Blancs, en particulier en Afrique Centrale, avaient payé de leur vie leur attachement au Christ et au pays dans lequel ils avaient choisi de rester. En fait ils avaient subi le même sort. Alors pourquoi nos Frères de Tizi Ouzou auraient-ils pu être distingués de ceux-ci ?

Par ailleurs… j’avais suffisamment connu les uns et les autres pour constater qu’ils n’étaient pas des héros ! Leur vie communautaire n’était pas un grand fleuve tranquille. Et puis, en soi, la personnalité de chacun ne tranchait pas de façon vraiment extraordinaire et au niveau du caractère et au niveau du comportement. Pierre Claverie, tout brillant qu’il était, avait ses emportements, le Fr. Christian de Chergé ses crispations, nos confères de Tizi Ouzou leurs problèmes personnels et communautaires… comme vous et moi ! Et parfois les Moines encore plus… ! Voilà, j’ai fait l’avocat du Diable !

Au fur et à mesure que l’enquête avançait, nous pouvions voir qu’au fond ce n’était pas leur « exemplarité » qui était en jeu mais le sens d’une Eglise engagée au milieu d’un Peuple.

Cela transparaissait par le don de leur vie en lien avec des musulmans et des musulmanes qui avaient fait le don de la leur par fidélité à Dieu et par fidélité à leur peuple. Les membres de l’Église d’Algérie avaient donné la leur dans la ligne d’une même fidélité.

L’enquête finie, le risque était de voir chaque Congrégation présenter ses « candidats » à la Béatification en rangs séparés. Les Pères Blancs étaient peu enclins à le faire. Et peu à peu émergeait la vision d’une Eglise unie, se reconnaissant dans ces vies données et désirant les voir « béatifiés » non pas au sein de telle ou telle famille religieuse mais comme faisant partie de l’ Eglise, Corps du Christ, qui avait décidé de demeurer au sein de ce peuple en souffrance, par solidarité avec lui.

« Ce n’est pas parce que ma femme a perdu la tête que je vais la quitter ! » répondait à un journaliste un Petit Frère de Jésus.

Et peu à peu la « cause » avançait. La signature de la Béatification par le Pape était imminente. Où pourrait-elle avoir lieu ? Nous ne voyions pas comment ce pourrait être ailleurs qu’en Algérie ! C’est ainsi qu’évêques nous nous sommes retrouvés dans le bureau du Ministre des Affaires Religieuse.

Nous voulions y associer les nombreuses victimes de cette guerre civile, à commencer par les 113 Imâms qui ont donné leur vie au nom de leur foi en en Dieu qui refuse la violence. Et cela a pu se faire, ils ont été reconnus comme patrimoine spirituel de l’humanité de ce peuple.

Ces réflexions m’ont beaucoup appris sur la sainteté.

Ceux que nous célébrons sont bienheureux ni en raison de leur héroïsme ni en raison de leur perfection. L’héroïsme est de l’ordre humain, et la perfection appartient à Dieu seul.

La sainteté est d’un autre ordre, elle est un don du Dieu Saint. Un don que Dieu nous fait à tous, il nous appartient de l’accueillir ou non. Cela se passe à l’intérieur de notre coeur.

Ceux qui sont déclarés saints ou bienheureux le sont comme un avant-goût de ce que nous pouvons être… avec la grâce de Dieu.

Etre déclaré officiellement « bienheureux » ou « saint » par l’Église est une appréciation qui viennent d’elle. On sait que sur ce point elle peut se tromper…

Ces hommes et femmes ont terminé leur course. Il étaient comme nous des êtres humains. Au nom de l’Amour ils ont risqué d’aller jusqu’au bout de cet Amour.

C’est à notre portée, comme à la portée de toute personne.

L’Amour du Père les a accompagnés jusqu’au bout de leur route, Il leur a été fidèle. Vêtus de robes blanches, ils se sont mystérieusement laissés attirer par cet Amour de Dieu qui n’a pas de limites.

Ils ont donné leur vie pour ceux qu’ils aimaient comme l’ont fait beaucoup d’autres anonymes, connus de Dieu seul.

Au fond, l’essentiel est de se laisser attirer par ce Amour. Et cela est à notre portée à tous. Etre inscrit sur la liste des Bienheureux appartient aux hommes. Etre inscrit dans le Livre de Vie n’appartient qu’à Dieu. Mais nous devons nous le souhaiter les uns aux autres.

+Claude Rault. MAPB

Fête des martyrs d’Algérie

Fête des Martyrs d'Algérie

Le 8 mai, avec l’Eglise universelle, rendons grâce à Dieu pour le témoignage évangélique en Algérie des bienheureux martyrs d’Algérie, particulièrement pour les quatre confrères Missionnaires d’Afrique parmi eux. En les proclamant bienheureux, le Pape François les donnait à toute l’Eglise comme exemples à suivre de charité chrétienne en pays musulman. Qu’ils soient surtout pour chacun de nous une inspiration pour une vie missionnaire donnée dans l’amour total des peuples auxquels nous sommes envoyés.

Bonne commémoration !

Stanley Lubungo
Supérieur général

Bienheureux martyrs d’Algérie

Bienheureux martyrs d'Algérie

Demain, nous célébrons les Saints Martyrs d’Algérie. Vous trouverez ci-dessous une présentation de la prière de l’Église du Maghreb. Et plus bas, vous trouverez les liens vers les textes de la messe votive et de l’Office des lectures.

Nomination

Nomination

Le Père Stanley Lubungo, Supérieur général, après dialogue et avec le consentement de son Conseil, a nommé le 4 mai 2020 le Père Gilles Ama EFIYO recteur du centre de formation pour la 4e étape à Nairobi pour un premier mandat de trois ans qui débutera avec l’ouverture de la prochaine année académique.

Rome, 5 mai 2020
A.L. Simonart,
Secrétaire Général

Origines de Notre-Dame d’Afrique

Origines de Notre-Dame d'Afrique

La tradition à Rome veut que la communauté de la Maison Généralice célèbre la fête de Notre-Dame d’Afrique le 30 avril chez les Sœurs Blanches qui nous préparent, pour l’occasion, un bon repas de fête.  Cette année, malheureusement – confinement oblige – les Pères Blancs se sont résignés à célébrer dans la chapelle de la Maison Généralice… sans les Sœurs Blanches. C’est le Père Patient Bahati, congolais de naissance mais algérien de mission, qui a présidé l’eucharistie, au cours de laquelle il nous a raconté l’histoire de Notre-Dame d’Afrique. Nous reproduisons ici son intervention, convaincus que beaucoup d’entre vous la lirons avec beaucoup d’intérêt.

L’histoire de Notre-Dame d’Afrique commence en 1846 par un acte de ferveur de deux femmes, Anne Cinquin et Agarite Berger qui travaillaient l’une à la lingerie et l’autre à l’infirmerie, au petit séminaire, à Alger. Elles avaient placé une statue de la Vierge au creux d’un arbre (églantier) pour y réciter leur rosaire. D’autres personnes s’y joignirent à elles et l’endroit finit par être le lieu où l’on vient réciter son rosaire. Voilà pourquoi, en 1853 Mgr Pavy, 2ème évêque d’Alger résolut d’y construire une grotte dans laquelle il plaça une statue de la Vierge appelée « Notre- Dame du Ravin» , appelée aussi « Étoile de la mer ».

Devenu un grand lieu de prière et de pèlerinage, Mgr Pavy décide d’y bâtir une Église, inspiré de la définition récente du dogme de l’immaculée Conception par Pie IX en 1854.

En 1855, averties que Monseigneur Pavy voulait construire un sanctuaire marial à Alger, les sœurs du sacré-cœur de Lyon, lui exprimèrent leur désir de voir la statue « Vierge Fidèle » (qu’elles avaient offerte à son prédécesseur, Monseigneur Dupuch, 1er évêque d’Alger), honorée dans ce sanctuaire.

En 1856, Monseigneur Pavy, après avoir consulté son conseil, change le nom de la statue « Vierge Fidèle » en « Notre Dame d’Afrique » : une statue en bronze qui, une fois habillée, le visage et les mains apparaissaient noires. D’où son nom de « La Vierge noire.»

En 1858 : débutent les travaux de l’Eglise. En 1866, Mgr Pavy décède et son successeur, Mgr Lavigerie continua les travaux qu’il acheva en 1872.

En effet, Mgr Pavy, avait prévu fonder à Notre-Dame d’Afrique une congrégation de prêtres chargés du pèlerinage, les Chanoines augustiniens. A sa mort, Lavigerie ne pouvait réaliser un tel projet vu qu’il avait déjà celui de fonder la Société de Missionnaires d’Afrique et la congrégation des Sœurs de Notre Dame d’Afrique. Il va alors faire appel à la communauté́ des Prémontrés de la stricte observance de Saint-Michel de Frigolet, consacrée à la prière et au ministère, le 31 janvier 1 868 pour s’occuper de la Prière dans l’église et de mener au bout les travaux de finition de l’église.

En 1873, Lavigerie confia le fonctionnement de cette nouvelle église à ses deux congrégations : Missionnaires d’Afrique et Sœurs de notre Dame d’Afrique. Notre-Dame d’Afrique devint le berceau de ces deux congrégations fondées respectivement en 1868 et en 1869.

Le 30 avril 1876, Pie IX, dans les mêmes grâces de l’Immaculée Conception, accorde à Lavigerie de couronner la statue de Notre-Dame d’Afrique, et l’église devint une basilique : la Basilique de Notre-Dame d’Afrique. Notre Dame d’Afrique rayonne donc des grâces du dogme de l’Immaculée Conception ainsi que les deux congrégations fondées par Lavigerie.

En septembre 1897, le fonctionnement de la Basilique est confié au clergé diocésain d’Alger. Notre-Dame d’Afrique, en 1930, revient à nouveau aux Pères blancs. 

Dès le départ, Lavigerie, avait choisi Notre-Dame d’Afrique comme le lieu qui convient pour les cérémonies extraordinaires jugées nécessaires à l’épanouissement du sentiment religieux chez les Algériens. Ces cérémonies étaient soigneusement préparées même dans les moindres détails.

En 1930, des fidèles arrivaient non seulement de tous les coins de l’Algérie, mais aussi de France et d’ailleurs, gravissant la côte pieds nus, récitant le chapelet à haute voix. Les pèlerins cherchaient auprès de Notre-Dame d’Afrique la consolation, la protection, la guérison, faisaient un vœu ou venaient l’accomplir : des soldats s’y recueillaient avant d’entrer en campagne, pour prier «la Mère du Dieu des armées», des pêcheurs faisaient bénir leurs filets, des femmes musulmanes adressaient des invocations à Lalla Meryem. On s’y rendait pour apporter un don après une bonne récolte, pour y renouveler les promesses de baptêmes, pour faire bénir les jeunes enfants. Sur l’esplanade, des hommes prenaient le frais, d’autres offraient une bougie ou un bouquet de fleurs et emportaient de l’eau bénite, les jeunes épousées catholiques et parfois juives y déposaient leur couronne de fleurs d’oranger. Alors qu’aucun miracle n’est a priori à l’origine de la fondation du sanctuaire à cet endroit, l’histoire cependant, l’associe au lieu de la libération de plusieurs esclaves chrétiens, par l’intercession de la Vierge. [Calixte de la Providence, 1892]. Les exvotos de la Basilique Notre-Dame d’Afrique, dont la plupart, adressent un remerciement de certaines personnes à Notre-Dame d’Afrique, pour avoir vu leurs vœux se réaliser grâce à son intercession, nous disent beaucoup sur l’ampleur de cette dévotion à celle que les Algériens appellent, Madame l’Afrique ou Lalla Meryem. Cela est encore visible sur les visages des anciens qui en ont été des témoins directs. Aujourd’hui encore, bien des gens viennent pour se confier à son intercession, en allumant une bougie ou en faisant une prière silencieuse. Ce sanctuaire demeure un lieu privilégié, comme le faisait Lavigerie, pour des rencontres, des dialogues et des partages avec les musulmans. 

Cette dévotion à Notre-Dame d’Afrique, tire son origine, comme toutes les dévotions mariales, dans la reconnaissance de la place de Marie dans le dessein de Dieu, depuis l’expérience de la première communauté chrétienne. Tout d’abord, la résurrection, a fait découvrir aux premiers disciples, que Jésus était vraiment Dieu, et à partir de là, ils ont constitué les récits de son enfance, et cette contemplation de l’enfant-Jésus-Dieu, éclaira la place de Marie dans la mission de Jésus : Elle est la Mère de Dieu. Et comme nous l’avons entendu, sous la croix, Jésus rappelle à Marie et à nous, qu’elle est aussi, notre mère. Elle va alors rester avec les apôtres, présence maternelle au milieu d’eux, certainement les accompagne, les encourage, les conseille lors de leur mission, comme en fait une mère à ses enfants puisque sous la croix, Jésus le lui a demandé de faire. Marie, en enfantant donc Jésus, n’a pas fini son rôle comme en ferait un personnage de théâtre, qui doit aller derrière le rideau et laisser les autres jouer leurs rôles, mais, elle continue à enfanter, à faire grandir et à conseiller ceux que Jésus lui a donnés comme fils et filles. Il était donc nécessaire qu’on lui reconnaisse la même tâche maternelle, pour les missionnaires qui devaient apporter la Bonne Nouvelle en Afrique, pour les Africains et pour tous les musulmans qui l’honoraient déjà comme Mère du Prophète. Puisqu’elle nous a été aussi offerte pour mère sous le nom de Notre Dame d’Afrique, qu’elle nous accompagne, nous Africains, nous Missionnaires d’Afrique, dans notre tâche de proclamation de la Bonne Nouvelle au monde africain. Qu’elle veille sur l’Afrique, qu’elle intercède pour tous ses enfants à travers le monde entier et surtout en ce moment où tout enfant apeuré aurait intérêt à aller chercher refuge et sécurité dans les bras de sa maman.

Patient Bahati, M.Afr.

Info-PAC n°85 de la Province d’Afrique Centrale

Info-PAC nr 85 of Central Africa Province

Message pour le mois de Ramadan

Message pour le mois de Ramadan

Vous trouverez ici un message du Vatican pour nos frères et sœurs de la foi islamique à l’occasion du Ramadan. Vous trouverez une version anglaise et une version arabe. Merci de partager abondamment avec ceux qui vous entourent !

[…] Pour nous, vos amis chrétiens, c’est aussi un moment favorable pour resserrer davantage nos relations avec vous, en vous apportant nos salutations et en vous rencontrant à cette occasion et, quand cela est possible, en partageant avec vous un ifar. Le Ramadan et ‘Id al-Fitr sont donc une occasion spéciale pour favoriser la fraternité entre chrétiens et musulmans. Dans cet esprit, le Conseil Pontifical pour le Dialogue Interreligieux adresse à vous tous ses vœux priants et ses chaleureuses félicitations. […]