Jan Bruijns, R.I.P.

Le Père Jozef de Bekker, Délégué Provincial du secteur des Pays-Bas,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Jan Bruijns

le mercredi 31 octobre 2018 à Heythuysen (Pays-Bas)
à l’âge de 78 ans dont 53 ans de vie missionnaire
au Mali et aux Pays-Bas.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Téléchargez ici le faire-part du décès du Père Jan Bruijns Continue reading “Jan Bruijns, R.I.P.”

Enquête diocésaine pour la béatification de Mapeera & Amans

Voici deux documents (en anglais) relatifs à la séance solennelle de clôture de l’enquête diocésaine sur la béatification de Mapeera & Amans en Ouganda.

Document 1, le compte-rendu.

Document 2, quelques photos.

Pour en savoir plus, veuillez visiter le site du  Centre de pèlerinage Mapeera-Nabunnya.

Témoignage de Vicky Chiharhula

Dans le cadre des Conférences Romaines, Soeur Vicky Chiharhula, smnda, nous entretient de son expérience comme agent pastorale auprès des migrants en Sicile. Ci-dessous, vous trouverez l’enregistrement audio de son partage, ainsi qu’un article publié par Bernard Ugeux sur son blog.

 
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Les « sœurs du monde » :
une équipe internationale de consacrées sur le terrain

Le pape François a demandé l’an dernier aux religieux de s’engager dans l’accueil des migrants. Les missionnaires d’Afrique en ont accueillis dans leur Maison Généralice à Rome. Les jésuites ont un important centre d’accueil au Vatican. A la demande de l’Union des Supérieurs Majeures, des congrégations féminines comme les Sœur Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique (Sœurs Blanches) ont décidé de participer à une équipe inter-congrégationnelle et internationale en vue d’accueillir les migrants qui débarquant en Sicile. Ces migrants arrivent aussi de l’Afrique et, pour eux, être accueillis par une religieuse africaine qui peut mieux comprendre leur drame est un précieux soulagement.

Vicky Chiharhula SMNDA, Conglaise, partage les premiers pas de cette équipe.
Mission auprès des migrants en Sicile.
Nous sommes arrivées en Sicile le 14/12/2015, de cinq Congrégations de nationalités différentes : Argentine, Erythrée, Inde, Pologne et République Démocratique du Congo. Nous étions très bien accueillies de tous dans le diocèse d’Agrigento et au-delà. Dès le début, le cardinal Francesco Montenegro, archevêque d’Agrigento a voulu une communauté qui, par sa vie, puisse témoigner que c’est possible de vivre heureuses tout en étant différentes. « Le plus important n’est pas ce que vous ferez, mais le témoignage d’une vie commune heureuse » disait-il. En vivant unies malgré nos différences (cultures, charismes/spiritualités, races, langues), nous cherchons à bâtir des ponts entre la population sicilienne qui nous accueille et les migrants qui viennent des diverses cultures, races, religions, langues et nations. Plusieurs personnes nous appellent « les sœurs du monde »
Nous sommes encore à nos premiers pas dans l’effort de la connaissance mutuelle en communauté ainsi que celui de la connaissance de la culture sicilienne qui nous est totalement inconnue et différente des nôtres. Nous vivons dans notre chair ce que signifie « être migrant », comme le vivent ceux qui sont venus des différents coins du monde. L’unique et grande différence est que nous, nous l’avons librement choisi pour le Christ et sa mission.    
Notre vie communautaire est en quelque sorte une mission en soi. Nous souhaitons bâtir une communauté qui reflète la beauté de la fraternité universelle dans la différence. Cela n’est va pas de soi…
Tous ceux qui viennent nous voient ou qui entendent parler de notre expérience disent que c’est un signe de l’Esprit pour l’avenir de la vie religieuse. Nous sentons un appel pressent d’obéir à l’Esprit de Dieu et de le laisser accomplir en nous l’œuvre du Père. Nous cherchons encore la meilleure manière de nous engager concrètement, pour bâtir des ponts solides entre nous et avec tant d’autres.
Pendant que nous découvrons le milieu et sa réalité, nous faisons de petites choses : présence au port à l’arrivée des migrants, formation pour l’écoute et stage dans les centres d’écoute du diocèse, visites des migrants hospitalisés et sur la rue, etc..
Même si dans notre groupe il y a plusieurs langues, l’Italien reste un grand défi. Nous devons bien le connaître pour pouvoir faciliter la communication entre les uns et les autres. Il nous faut fournir beaucoup d’effort à cet effet.
Nous sommes très reconnaissantes envers toutes les personnes qui nous soutiennent de diverses manières. Puisse le Seigneur nous accorder la grâce de mettre en commun la richesse de nos cultures et de nos charismes, pour être un signe visible de son règne d’amour, d’unité et de miséricorde sur cette terre sicilienne !

Bernard Ugeux sur son Blog :

La Vie – Lettres d’Afrique – Un regard bienveillant et exigeant sur une Afrique qui souffre et se déploie

Martyrs de leurs oeuvres

« Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment mais par leur espérance, ils avaient déjà l’immortalité » (Sagesse 3, 4). Voilà un extrait de la première lecture pour la solennité de Saint Cyprien, évêque et martyr, patron de l’Afrique du Nord.

En effet, par leur espérance, les martyrs possèdent déjà l’immortalité car « la vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a prise sur eux » (Sagesse 3, 1).

Cette année, la fête de St. Cyprien a coïncidé en quelque sorte avec l’annonce joyeuse de la béatification des nos 19 nouveaux martyrs de l’Eglise en Algérie (Mgr Claverie et ses 19 Compagnons) qui aura lieu à Santa Cruz, à Oran le 8 Décembre 2018.

Comme St. Cyprien, leur départ de ce monde a passé pour un malheur (pour celui qui ne réfléchit pas et celui qui n’a pas d’espérance). Certains sont morts criblés par balles, d’autres égorgés comme des moutons, d’autres poignardés revenant de la Messe, d’autres en explosion … Quand ils nous ont quitté, on les croyait anéantis … (Sagesse 3, 3). Néanmoins, puisque le sang des martyres est une semence de chrétiens », disait Tertullien, mourant par amour et fidélité pour ce peuple et ce pays qu’ils ont tant aimés, ils fructifient encore !

Ma plus grande surprise en tant que témoins de leurs œuvres et fruits abondants fut le 16 Septembre 2018, le jour même de la fête de St. Cyprien. Nous avions prévu de faire des inscriptions pour les cours des soutiens scolaire en Anglais et en Français comme chaque année pour tous les niveaux (de l’école primaire à l’université). Chaque année le nombre augmente car nous sommes devenus ‘victimes de notre succès’. Nous savions qu’il y ‘aurait du monde le jour des inscriptions car nos places sont limitées, mais pas autant ! A 7h48, après les laudes, j’ouvre le portail afin de nous préparer à commencer les inscriptions à 8h30. Surprise ! 83 personnes déjà devant le portail d’entrée, sans compter ceux qui étaient passés par la petite porte de la bibliothèque ! Dépassé par le nombre, tout a dû être   chamboulé ; pas de petit déjeuner, déjeuner tardif ainsi que pas de sieste durant toute la semaine, dépassant le record même sur les liste d’attentes ! La plupart de ceux qui sont venus ont été entendu dire «  les Pères ont ré-ouvert l’école des langues », d’autres « il n’ y a pas mieux que chez les Pères Blancs de Tizi » ….d’autres encore je n’ai pas pu dormir pour pouvoir arriver la première et là j’ai trouvé d’autres parents déjà parce que vous êtes les meilleures » … Alors, méditant sur tout cela, je me suis dit, si autant de monde nous fait confiance pour tout ce que nous faisons, ce n’est pas qu’à cause de nous, simplement mais bel et bien c’est grâce à nos prédécesseurs qui sont à l’origine de cette semence. Mourant, ils fructifiaient encore ; ils sont devenus martyrs de leurs bonnes œuvres. Vraiment, Ils étincellent comme un feu qui court à travers la paille (Sagesse 3, 7).

En effet, « si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il donne beaucoup de fruit » (Jean 12, 24) évangile de la solennité de St. Cyprien. Après ma méditation, je suis venu vous raconter … Nous, qui sommes inspirés par nos prédécesseurs martyrs, grâce à leurs œuvres, prions que le Seigneur nous aide à mettre davantage toute notre confiance en lui.

Vincent Kyererezi, M.Afr.
Tizi Ouzou (Algérie)

Félix Tellechea, R.I.P.

Le Père Anselme Tarpaga, Supérieur Provincial du Maghreb,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Félix Tellechea

le lundi 22 octobre 2018 à Alger (Algérie)
à l’âge de 78 ans dont 55 ans de vie missionnaire
en Algérie et en Espagne.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Téléchargez ici le faire-part du décès du Père Félix Tellechea. Continue reading “Félix Tellechea, R.I.P.”

Sr. Andrée Bart (Marie Antide), R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sr. Andrée Bart (Marie Antide)

Entrée dans la plénitude de la Vie le 16 octobre 2018
à Verrières-le-Buissons, France

Originaire du diocèse de Besançon, elle avait 100 ans
et était dans le 75ème année de vie religieuse missionnaire
passée en Algérie et en France.

La Maison Rostan, premier noviciat des Pères Blancs

Voici un extrait de l’histoire des Pères Blancs,
par Lucien Duchêne – 
1868-1893. vol.2

Le premier Noviciat à la Maison Rostan

“L’Echo de N-Dame d’Afrique” disait le 20 Septembre 1868: “Pour réaliser les vues du St. Père, Mgr l’Archevêque d’Alger va fonder un Séminaire spécial de missionnaires qui, à l’imitation de ce que font les missionnaires français en Chine, s’initieront au genre de vie des Arabes et des autres peuples de l’Afrique et iront ainsi s’établir de proche en proche dans le désert qui s’étend depuis le Sud de l’Algérie jusqu’au Sénégal d’une part, et dans le pays de l’or et des Nègres de l’autre. Ces missionnaires formeront de véritables stations apostoliques qui s’efforceront de communiquer les unes avec les autres. Ce seront là les véritables pionniers de la civilisation européenne, formant des postes avancés entre nos deux colonies africaines de la Méditerranée et de l’Océan Atlantique.”

La Maison Rostan, sur les collines d’ El Biar, à Alger

Ce que cette note appelle un Séminaire de missionnaires était comme Mgr Lavigerie le confesse “une pauvre maison de louage, située sur les hauteurs d’El Biar” qui dominent Alger vers le Sud. Cette villa mauresque, cachée derrière des bouquets de lentisques, à quelques minutes de l’Orphelinat de Ben-Aknoun, et qui fut l’humble berceau de notre Société, se nommait: La Maison Rostan. Les orphelines arabes qui l’habitaient depuis le 13 Avril, venaient de la quitter pour aller, sous la direction des Sœurs de St. Charles de Nancy, s’établir à Kouba. Ce fut le 19 Octobre 1868 que s’ouvrit le premier Noviciat.

La cour intérieure de la Maison Rostan

L’Archevêque s’était adressé à la Compagnie de Jésus pour avoir un maître des Novices. On lui donna le R.P. Vincent, qui précédemment avait été adjoint au P. Ducat à l’Orphelinat arabe de Ben-Aknoun. Mgr Lavigerie lui traça sa ligne de conduite, comme le Père Maître nous l’apprend lui-même dans une lettre; “Lorsque je suis allé (le 17 Oct.) prendre les ordres de Mgr avant de monter ici, et lui demander sa bénédiction pour commencer l’Œuvre: “Allez, mon Père, m’a-t-il dit, que la bénédiction de Dieu soit avec vous; formez des apôtres et suivez exactement la direction du Noviciat de la Compagnie, avec cette seule différence que vous donnerez plus de temps aux études. Des saints, je veux des saints: jetez-les bien dans le moule de St. Ignace et qu’ils soient entre vos mains comme un corps mort qui se laisse porter de tous côtés et manier de la façon que l’on veut ou bien comme le bâton qui est dans la main d’un vieillard pour lui servir en quelque lieu et pour quelque chose que ce soit”. Et ces paroles de la Règle, il nous les a répétées avec insistance, le jour où je suis allé avec la Communauté lui présenter nos vœux pour sa fête”

Le Père Vincent SJ, premier Maître des novices

Vers la fin d’Octobre Mgr adjoignit au Père Vincent, M. l’abbé Gillet, Sulpicien, venu en Algérie demander au climat africain le rétablissement de sa santé. Il fut chargé de l’enseignement de la théologie. Les Novices étaient au nombre de 7. MM. Finateu, Barbier et Pux, les trois anciens de Kouba; puis l’abbé Blanchard jeune abbé venait de Douaouda; enfin M. Dubut curé de Saoula et deux jeunes gens de sa paroisse Tassy et Bénéjean. Le 20 du même mois se présenta également au noviciat, mais pour être Frère Coadjuteur, un nomme Victor Cordier, dont nous aurons a reparler plus au long dans la suite de cette histoire. Outre le Noviciat proprement dit, il y avait encore à la Maison Rostan un jeune nègre nommé Luigi. Il venait des missions de Mgr Comboni, avait été élevé à Vérone en Italie et obtenu son diplôme d’instituteur. Il fut chargé d’apprendre aux novices l’arabe de Syrie et de faire avec eux le catéchisme aux orphelins de Ben-Aknoun.

Orphelins présentés au Cardinal Lavigerie
Une pose photo du Cardinal Lavigerie avec un orphelin

Il faut encore citer le cuisinier François Boulac. Ce jeune homme a une histoire. Il naquit à Bab-el-Oued, faubourg d’Alger; puis suivit ses parents à Boufarik. Après la mort de son père, il resta avec sa mère dans le même village. Celle-ci le menaçait souvent, quand sa conduite laissait à désirer, de le placer chez les Jésuites, qui dirigeaient l’Orphelinat du Camp d’Erlon. La pauvre femme mourut à son tour. En revenant du cimetière, M. le Curé de Boufarik touché de compassion, emmena le petit François au presbytère. Attends-moi ici, lui dit-il, je vais voir le P. Supérieur de l’Orphelinat afin de t’y faire admettre. A ce mot d’orphelinat, qui dans son esprit revêtait l’idée d’une prison, l’enfant fut pris de peur et profitant de l’absence du curé s’enfuit. Arrivé le soir à Blida, il entra dans un café maure pour y passer la nuit. Le kaouadji lui donna un peu de nourriture, lui fit laver la vaisselle et l’hébergea gratuitement. Le lendemain, un riche Arabe voyant ce jeune enfant français, lui proposa de l’emmener dans son douar. François ne se fit pas prier et suivit son nouveau maître. Dès lors, il quitta les vêtements européens, s’habilla à l’arabe, reçut ou prit le nom de Si Hassen. Mais un jour, comme on voulait le marier à la musulmane, il refusa et quitta les Arabes. A l’époque de la famine, Boulac, âgé de 23 ans environ, vint trouver Mgr Lavigerie et lui offrit ses services. “Je suis Français, je suis chrétien”, lui dit-il. “Je n’ai guère confiance en toi”, ne put s’empêcher de lui répondre le Prélat. – “Essayez quand même, Mgr, si je ne fais pas votre affaire, vous aurez toujours la liberté de me mettre à la porte”. François fut accepté et l’on eut tout lieu de s’en féliciter. Il mit beaucoup d’entrain parmi les orphelins de Ben-Aknoun, les faisant chanter, les encourageant de son mieux. Il leur rendit aussi des services pénibles en leur rasant la tête pour la débarrasser de la vermine ou soigner la teigne dont étaient atteints un grand nombre. Quand les novices s’établirent à la Maison Rostan, Mgr Lavigerie l’envoya les rejoindre. Là encore il fut très utile au Père Econome, par la connaissance qu’il avait du dialecte algérien et des usages indigènes.

Orphelinat Ben Arkoum

Enfin il y avait aussi, attachés au service de la maison, 4 orphelins avec qui les Novices devaient parler arabe durant les récréations. Dans le but de faciliter encore à ces derniers l’étude de la langue indigène, l’Archevêque enleva les PP. Jésuites de Ben-Aknoun et confia à ses jeunes missionnaires le ministère spirituel de l’Orphelinat.

Saint Joseph, la Chapelle des Marins, avant la construction de la Basilique Notre-Dame d’Afrique

Bonne fête à tous

Le 18 octobre 1868 s’est ouvert le premier noviciat avec sept candidats à la « Maison Rostan » à Ben-Aknoun sur les hauteurs d’El Biar en Algérie. Ce jour marque la naissance de notre Société que nous allons commémorer le 8 décembre, fête de la Société, jour qui ouvrira l’année jubilaire de nos deux Instituts missionnaires.

Stanley Lubungo, M.Afr,
Supérieur général

John Millane, R.I.P.

Le Père Seán O’Leary, Délégué Provincial du secteur d’Irlande,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

John Millane

le samedi 13 octobre 2018 à Dublin (Irlande)
à l’âge de 69 ans dont 39 ans de vie missionnaire
au Nigeria, en Grande-Bretagne et en Irlande.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Téléchargez ici le faire-part du décès du Père John Millane. Continue reading “John Millane, R.I.P.”

Pape François avec les jeunes au Synode

Le 6 octobre, une rencontre entre le Pape, les Pères synodaux (Synode sur la jeunesse) et les jeunes avait lieu à la Salle Paul VI (Aula Paolo VI) au Vatican. Deux heures de témoignages de jeunes, de chants de très grande qualité et de rencontre avec le Pape. De toute beauté !