Michel Robin, R.I.P.

Le Père Patrick Bataille, Délégué Provincial du secteur de France,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Michel Robin

le mercredi 10 octobre 2018 à Bry-sur-Marne (France)
à l’âge de 87 ans dont 57 ans de vie missionnaire
au Mali et en France.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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En mémoire du Père Pierre Bastin

Notre confrère Missionnaire d’Afrique, le Père Pierre Bastin, nous a quitté samedi passé, le 6 octobre, à l’âge de 96 ans. Il avait fréquemment célébré l’eucharistie à la paroisse de Saint-Loup à Namur où il était très proche des abbés Paul Malherbe et Arnold Yoka, ainsi que de bien des paroissiens et paroissiennes. Nous recevons aujourd’hui une éloge de notre confrère, écrite par Jacques Briard, de la Communauté paroissiale de St. Jean-Baptiste & St. Loup. Nous la transmettons à nos lecteurs.


« Nos sociétés sont en train de changer… et il faut reconnaître que, souvent, nous ne savons pas comment nous insérer dans ces nouvelles circonstances. Que cela nous plaise ou  pas, nous sommes invités à affronter la réalité telle qu’elle se présente à nous, comme l’a dit le pape François ».
Pierre Bastin, mars 2018.

C’est avec une émotion pleine de chaleureux souvenirs que de nombreuses personnes ont appris ou apprendront que le Père Pierre Bastin est décédé le samedi 6 octobre à l’âge de 96 ans en ayant continué à faire preuve quasi jusqu’au bout de sa longue existence d’une étonnante attention aux gens et au monde présent et à venir (cf. la citation reprise plus haut et extraite du beau « Partage » paru dans le numéro de mai 2018 de cette feuille). Ses funérailles auront lieu le jeudi 11 octobre à 10h30, à l’église de La Plante, avenue Félicien Rops, à Namur. Des visites pourront se faire les mardi et mercredi 9 et 10 octobre de 17 à 19 h au centre funéraire Laloux, avenue du Camp, 21, à Jambes.

Pour avoir fréquenté Pierre Bastin à Namur, notamment quand ce Père blanc d’Afrique dirigeait la revue « Vivant Univers », et était administrateur de l’ONG Entraide et Fraternité, Jacques Briard nous en propose une évocation.

Né à La Louvière, Pierre Bastin avait gardé le tempérament ouvert des habitants de la région du Centre du Hainaut, ainsi que l’esprit blagueur que son papa avait, paraît-il. Comme Père Blanc d’Afrique, il avait exercé son ministère son ministère au Canada, au Burundi au Congo et à Namur. Du Canada, il avait notamment retenu de savoureuses expressions.

Au Burundi, déjà confronté à des violences, il avait gardé son franc parler vis-à-vis des diverses autorités et des habitants en liant l’amélioration des conditions de vie et l’évangélisation. Alors volontaire dans ce pays, Luc Uytdenbroeck se souvient du Père Bastin à la mission de Mutumba comme « d’une belle personnalité, très ouverte, accueillante et pleine d’humour ».

À la direction de la revue « Vivant Univers ».

À Namur et plus précisément à La Plante, le père Bastin avait encouragé l’ouverture de la revue « Vivant Univers » au-delà des « Grands Lacs » et de « Vivant Afrique », selon les titres précédents de cette publication missionnaire de qualité, admirablement illustrée et malheureusement disparue. Pour les présentations fouillées des pays en voie de développement qui y étaient proposées, nous pouvons témoigner de ce que Pierre Bastin voulait que soient sollicités des acteurs locaux pouvant décrire les richesses, les faiblesses et les défis de leurs peuples, Églises comprises, moyennant de belles et régulières réécritures des textes respectant la pensée des auteurs. Et il en était de même pour les approches d’enjeux majeurs concernant les rapports entre le Nord et le Sud de la planète. En ont bénéficié les fidèles lecteurs et aussi de nouveaux lecteurs que Pierre Bastin avait convaincus de s’abonner lors de Foires du livre et autres événements où il se rendait en Belgique, en Suisse et au Canada. Mais Entraide et Fraternité a aussi profité de cette ouverture au monde, puisque Pierre Bastin en a été administrateur à l’époque où le fonctionnement de l’ONG a été fortement marqué par celui pratiqué par les Communautés ecclésiales de base d’Amérique latine pratiquant la Théologie de la libération, ainsi que par ceux d’autres partenaires.

Dans le Grand Namur

Déjà lié à la région namuroise par ses séjours en famille passés durant sa jeunesse au bord de la Meuse, ce n’est pas seulement à cause des responsabilités qu’il a exercées à La Plante que Pierre Bastin devint de plus en plus Namurois. Cela se fit aux côtés de l’abbé Paul Malherbe, curé de la paroisse St-Jean-Baptiste et St-Loup, ainsi que de prêtres comme Pierre Dahin, René Dardenne et d’autres avec lesquels il participa activement – suivez notre regard ! – à plusieurs semaines de « recyclage » de type « Église et Société » admirablement organisées en Alsace par le regretté abbé Camille Gérard. Et Pierre Bastin fit aussi partie de la communauté d’hommes et de femmes, laïcs et religieux, qui fut basée au boulevard Cauchy. Et il fut proche d’autres femmes, hommes et jeunes. Mais c’est du Gand Namur qu’il devint un citoyen en habitant durant des années avec l’abbé Pierre Gillet, quand celui-ci était curé de Naninne et ensuite retraité toujours actif en bord de Meuse, dans le quartier d’Amée à Jambes. C’est là que Pierre Bastin célébra les funérailles de son cher compagnon en août 2015, comme il l’avait fait à Wierde, en novembre 2010 , pour l’abbé Jean Kamp, qui avait eu des ennuis avec la Hiérarchie pour avoir notamment écrit le livre « Ce grand silence des prêtres ». Durant les années de fraternelle cohabitation, Pierre Gillet apprécia les journaux parlés matinaux du lève-tôt qu’était son compagnon, afin de pouvoir se remettre au courant d’événements dont il n’avait pas entendu parler durant ses visites auprès des pêcheurs artisans du monde ou pour les membres de la Société des Auxiliaires des Missions, la SAM, dont Pierre Gillet fut le « commissaire » en digne successeur du père Lebbe, qui précéda l’ouverture au monde prônée par le concile Vatican II. De son côté, Pierre Bastin appréciait tout ce que lui partageait Pierre Gillet, ce fils de la Gaume, ingénieur, prêtre et économiste, dont sa proximité avec les grandes philosophies et religions d’Asie après ses quinze années de vie en Inde ainsi que ses relectures de l’Écriture sainte, dont celle de la prière de Jésus (publié dans le numéro de janvier 2016 de cette feuille paroissiale) et ses analyses critiques sur l’évolution du monde.

De Pierre Gillet, Pierre Bastin partagea aussi le bel accueil réservé à de multiples visiteurs, SDF compris, même si, l’âge avançant, il en souffrit lors des absences de son hôte. Mais à ces visiteurs, Pierre Bastin a laissé le souvenir « d’un homme pétillant de joie et de malice », selon Béatrice Gorez, une autre supporter des pêcheurs artisans.

Sa foi en Dieu

Sa foi en Dieu, mais aussi dans les hommes et les femmes, Pierre Bastin les a nourries de sa lecture des Écritures saintes et de multiples rencontres et lectures qu’il a spécialement partagées avec les membres d’un groupe biblique et ceux de la Communauté du Partage. Cf. des textes de la religieuse brésilienne Ivone Gebara (en 2013 sur l’élection d’un nouveau pape et l’Esprit saint) du père jésuite Joseph Moingt, resté étonnamment lucide au-delà de son centenaire, et du pape François (commentant l’épisode de Jonas dans la Bible quand il était encore archevêque et sur le nécessaire et précieux dialogue avec les non-croyants) ou encore des idées relatives au christianisme non religieux. Il s’est aussi nourri de fréquentations d’autres communautés chrétiennes, tout comme de celles de chauffeurs et passagers des bus TEC.

De Dieu, il ne partageait pas l’image si souvent présentée par les hommes d’Église et bien des chrétiens. D’où son allergie vis-à-vis d’intentions de prières adressées à Dieu comme si c’était de Lui que les hommes et les femmes devaient uniquement compter pour résoudre leurs problèmes et ceux du monde. Ou encore son refus du « Seigneur, je ne suis pas digne de Te recevoir » et de certains chants du répertoire pourtant post-Vatican II. Cf. la prière reprise ci-dessous.

Tout cela, Pierre Bastin l’a expliqué lors de célébrations en divers lieux. Il l’a fait à la paroisse St-Jean-Baptiste et St-Loup, dont « il a fait grandir les membres » selon Françoise Poncelet, autre auteure des beaux partages promus par les successeurs de l’abbé Malherbe, d’abord le père Michel Hermans et ensuite l’abbé Arnold Yoka. Il l’a encore fait lors des funérailles de son ami le père Gérard Fourez qu’il a célébrées le 8 septembre 2018 et au récent mariage d’un filleul de Pierre Gillet.

Sa soif de savoir et de comprendre

Soucieux de la poursuite de « l’histoire efficace de l’évangile » – selon les termes ambitieux du sociologue Michel Molitor, ancien vice-recteur de l’UCL -, Pierre Bastin s’intéressait à bien des domaines des sciences. Il l’a fait à travers ses lectures et lors de cours, y compris d’astronomie suivis dans les auditoires universitaires namurois où il a aura été , disait-il avec un large sourire, « l’élève le plus âgé ou plutôt le plus jeune, à la suite d’une erreur d’impression sur ma carte d’étudiant ». Citons, par exemple, son résumé du livre de 340 pages « La guerre des intelligences » de L. Alexandre (Éditions J.C. Lattès).

Cette soif de savoir et de comprendre, Pierre Bastin a aussi voulu l’assouvir lors des séminaires et des concours de l’asbl « Ose La Science » longtemps guidés par Gérard Fourez. « Lors des concours, il passait trois journées entières en allant d’un stand à l’autre avec chaque fois une dizaine de jeunes à ses trousses », nous a signalé Marie-Jeanne Matagne, tout en ajoutant qu’au séminaire de janvier 2018 encore, « il avait été passionné au plus haut point par le thème de la domotique ».

De plus, Pierre Bastin aimait aller aux conférences de Connaissance et Vie d’Aujourd’hui de Namur. Fin 2017, il avait apprécié la présentation de l’organisation européenne de recherche nucléaire ou CERN faite par François Briard, un autre Namurois devenu Genevois. Et notre regretté nonagénaire avait certainement eu envie d’aller entendre le 20 septembre à ces conférences le politicologue français Paul Arès répondre à la question « Peut-on envisager au XXIe siècle le passage vers une société de la gratuité ? ».

Durant ses trois dernières années d’existence à la maison des Pères Blancs de La Plante, tout en ne partageant pas toutes les positions de ses confrères, il avait beaucoup apprécié leur accueil et celui du personnel, ainsi que, depuis 2016, la présence d’étudiants de l’institut Lumen Vitae installé à Namur depuis 2016.

Et voici que Pierre Bastin, ce cher aîné appelé aussi Grand Pierre avec affection, est « rentré à la Maison du Père », selon l’expression employée parmi les scouts, dont il fut sauf erreur, pour retrouver – mieux que nous pouvons ou pas le croire – celles et ceux qu’il avait aimés en leur disant « Tu connais la dernière ? » ou pour continuer à partager tout ce qui l’a animé durant sa longue et belle existence sur terre. Et avant d’en accueillir d’autres.

Jacques BRIARD (sur base de souvenirs personnels et d’autres).

Le chemin de Dieu passe par l’homme

(Prière inspirée de J. Musset et proposée par Pierre Bastin)

On nous dit que tu nous parles. Mais je n’ai jamais entendu ta voix de mes propres oreilles. Les seules voix que j’entends, ce sont les voix fraternelles qui me disent les paroles essentielles. On dit que tu te manifestes. Mais je n’ai jamais vu ton visage de mes propres yeux. Les seuls visages que je vois, ce sont des visages fraternels qui rient, qui pleurent et qui chantent. On dit que tu t’assois à notre table. Mais je n’ai jamais rompu avec toi le pain de mes propres mains. Les seules tables que je fréquente, ce sont les tables fraternelles où il fait bon se restaurer de joie et d’amitié. On dit que tu fais route avec nous. Mais je n’ai jamais senti ta main se poser sur mes épaules. Les seules mains que j’éprouve, ce sont les mains fraternelles qui étreignent, consolent et accompagnent. On dit que tu nous sauves. Mais je ne t’ai jamais vu intervenir dans mes malheurs. Les seuls sauveurs que je rencontre, ce sont des cœurs fraternels qui écoutent, encouragent et stimulent. Mais si c’est toi, ô mon Dieu qui m’offres ces visages, ces tables ces compagnons, ces mains et ces cœurs fraternels, alors du cœur du silence et de l’absence, tu deviens pour tous ces frères, paroles et présence.

Eglise Saint-Loup à Namur, où Pierre Bastin faisait fréquemment du ministère.

On se parle à la Maison Générale…

A la Maison Généralice, nous planifions presque tout autour des programmes de nos “confrères étudiants”. Et comme la plupart d’entre eux ont repris ou commencé leurs études aujourd’hui ou lundi dernier, le week-end dernier avait été choisi pour avoir quelques activités ensemble. Nous avons commencé vendredi soir par un beau BBQ réunissant non seulement les 45 membres de la communauté mais aussi les 14 missionnaires seniors de notre Société et des SMNDA, venus pour vivre la “session-senior”, ainsi que leurs deux animateurs, le Père Bernard Ugeux et la Sœur Helga Franke. Quelques visiteurs étaient également présents pour faire de cette soirée une grande soirée !

A partir du lendemain, nous avons consacré un jour et demi à vivre ensemble une session de formation, confiée à notre coordinateur JPIC-ED Andreas Göpfert et à notre confrère étudiant Prosper Harelimana. Samedi matin, nous avons commencé par quelques jeux destinés à rompre la glace, mais aussi à souligner de façon ludique les fréquentes interprétations erronées qui peuvent survenir dans une grande communauté composée de membres aux origines si diverses.

Tout au long du week-end, nous avons été divisés en petits groupes de discussion, soigneusement composés en fonction des sujets abordés. Comme la grande communauté du Généralat est divisée en trois sous-communautés, que nous appelons équipes, nous avons été invités à évaluer en équipe la qualité de notre communication entre nous et à apporter des propositions créatives pour l’améliorer, puis à faire de même au niveau de la grande communauté. Le lendemain, nous étions également divisés en groupes interculturels et intergénérationnels pour partager le succès et les défis de la communication entre nous et les moyens possibles de l’améliorer.

Messe du samedi présidée par le supérieur de la communauté, Guy Theunis.

La plupart d’entre nous ont profité de cette session qui s’est terminée par un “apéritif” après la messe finale présidée par Martin Grenier, l’assistant jouant le rôle du provincial dans la communauté du Généralat.

La messe de clôture a été présidée par Martin Grenier, le “Supérieur provincial” officiel de la Communauté de la Maison générale.

 

Pierre Bastin, R.I.P.

Le Père Luc Putzeys, Délégué Provincial du secteur de Belgique,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Pierre Bastin

le samedi 6 octobre 2018 à Namur (Belgique)
à l’âge de 96 ans dont 73 ans de vie missionnaire
au Rwanda, Burundi, Congo et en Belgique.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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August Van de Velde (Frère Staf), R.I.P.

Le Père Luc Putzeys, Délégué Provincial du secteur de Belgique,
vous fait part du retour au Seigneur du Frère

August (Staf) Van de Velde

le vendredi 5 octobre 2018 à Avondrust (Varsenare – belgique)
à l’âge de 96 ans dont 75 ans de vie missionnaire
au Congo et en Belgique.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Projet Princesse Tamar de protection des mineurs (Brésil)

Au Brésil nous avons regroupé dans une structure « le Centre Cardinal Lavigerie » nos engagements pour la Justice, Paix, Intégrité de la Création et Rencontre et Dialogue. Ce centre est installé à l’Université Catholique. Nous organisons des tables rondes, expositions, conférences, séminaires sur les questions de JPIC RD. La prévention contre les abus sexuels de mineurs et des personnes vulnérables est un de nos projets pilotés par notre centre.

L’année dernière, après avoir suivi la formation offerte par la Société des Missionnaires d’Afrique pour ses Délégués à la protection des mineurs je suis retourné au Brésil en me demandant ce que nous pourrions faire concrètement. Le missionnaire est un apôtre qui sait traduire la compassion (un sentiment) en miséricorde (une action concrète en faveur de la personne). J’ai commencé par en parler ouvertement dans notre paroisse et aussi pendant les retraites et récollections que je prêche. Comme tout le monde se sent mal à l’aise pour parler directement d’abus, d’abusés et d’abuseurs, je suis alors parti de l’histoire biblique de la princesse Tamar violée par son demi-frère Amnon (2 Samuel 13). La narration a toujours un effet libérateur. Le résultat fut explosif : les langues se sont déliées pour révéler les Tamar et Amnon d’aujourd’hui qui fréquentent nos églises.

Pendant la retraite annuelle des servants de messe de notre paroisse l’année dernière, nous avons passé quelques heures avec l’histoire de la princesse Tamar. Ces adolescents sont entrés dans l’histoire avec passion, émotions, révoltes… À partir de ce moment, j’ai créé le Projet Princesse Tamar, une campagne de sensibilisation, de protection des mineurs et personnes vulnérables contre les abus sexuels. Cette année les sœurs de Saint-Joseph en contact avec cette réalité ont souhaité participer à cette campagne de protection des mineurs. J’ai aussi parlé des abus sexuels lors de la retraite annuelle du clergé d’un diocèse. Le prêtre responsable de l’Action sociale du diocèse et qui est aussi président d’une association en faveur de la vie (ProVida) s’est passionné pour le Projet Princesse Tamar. Toutes ces réactions positives et spontanées ont été à l’origine de l’organisation d’un séminaire sur la prévention contre les abus sexuels de mineurs et personnes vulnérables du 17 au 19 septembre 2018, à Salvador, une initiative des Missionnaires d’Afrique au Brésil.

Nous étions 14 participants représentant institutions ou associations qui formeraient un réseau de collaboration : les Missionnaires d’Afrique, la Pastorale Sociale de la paroisse des Missionnaires d’Afrique, l’Action Sociale de l’Archidiocese de Salvador dont un représentant de la Pastorale des Mineurs et un autre de la Pastorale des Jeunes ; la Pastorale des Enfants, l’Association ProVida, et l’Association Sac Social. Le séminaire s’est déroulé en 3 moments :

  1. Partage personnel sur la réalité des abus sexuels. Ce moment est très vite devenu émotionnel. La compassion est effectivement une force nécessaire dans cet engagement en faveur de la vie.
  2. Formation : comprendre ce mal des abus sexuels. Notre texte de base a été deux des livrets publiés au Brésil sur le sujet.
  3. Définir des actions concrètes du Projet Princesse Tamar.

Notre objectif : une campagne de prévention. Nous avons préparé du matériel imprimé, audiovisuel basé sur la culture du Nord-est brésilien. Ce matériel sera utilisé lors des rencontres organisées dans les écoles, paroisses, quartiers… Les associations membres du réseau ont la capacité de mobiliser du monde et d’entrer dans toutes les sphères de la société brésilienne. Nous visiterons les institutions où se trouvent des mineurs pour assurer que ce sont des lieux sûrs. Le séminaire a élaboré tout un programme d’actions.

Le Projet Princesse Tamar est donc en marche comme un réseau de collaboration pour la protection des mineurs et personnes vulnérables au nord-est du Brésil. Nous aurons besoin de soutien financier pour réaliser cette campagne de sensibilisation et de protection. Nous comptons sur la générosité de la Société des Missionnaires d’Afrique et des confrères. Nous avons décidé de nous rencontrer deux fois par an pour évaluer notre engagement et pour participer d’une formation nécessaire à notre mission.

Moussa Serge Traore, M.Afr.

Sr. Hedwig Dreisewerd, R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sr. Hedwig Dreisewerd

Entrée dans la plénitude de la Vie le 29 septembre 2018
à l’Hôpital Universitaire de Cologne, Allemagne.

Originaire du diocèse de Paderborn, Allemagne, elle avait 78 ans
et était dans la 53ème année de vie religieuse missionnaire
passées au Uganda et en Allemagne.

Nouvelles des AMS

Voici la maquette du Calendrier 2019

Et voici la lettre aux amis des Missionnaires d’Afrique de Septembre : AMS – Lettre aux amis – Septembre 2018

Arthur Charpentier, R.I.P.

Le Père Réal Doucet, Provincial des Amériques,
vous fait part du retour au Seigneur du Frère

Arthur Charpentier

le lundi 1er octobre 2018 à Sherbrooke (Canada)
à l’âge de 86 ans dont 65 ans de vie missionnaire
en Zambie et au Canada.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Jérusalem l’aînée

Basilique Ste Anne JerusalemAujourd’hui, nous avons célébré le 140e anniversaire, jour pour jour, de l’arrivée des premiers Pères Blancs à Jérusalem, le 1er octobre 1878. Ils étaient partis d’Alger le 14 septembre et avaient débarqué au port de Jaffa. De ce fait nous sommes sans doute parmi les plus anciennes communautés – sinon la plus ancienne – encore en existence, sans interruption, depuis si longtemps. Nous espérons associer ces 140 ans à notre célébration des 150 de l’existence de la Société des Missionnaires d’Afrique.

Salutations fraternelles à tous,
 
Frans Bouwen
Sainte-Anne
Jérusalem