Roger Bisson, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Réal Doucet, Provincial des Amériques,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Roger Bisson

le lundi 27 septembre 2021 à St. Petersburg (Florida – Etats-Unis)
à l’âge de 94 ans dont 67 ans de vie missionnaire
au Burkina Faso, en RD Congo, au Togo-Dahomey, à Madagascar et aux Etats-Unis.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Tente de la Rencontre, 4è édition

Tente de la Rencontre, 4è édition

La saison de la création bat son plein et en cette quatrième semaine une rencontre de prière a eu lieu une fois de plus. Cette fois-ci, samedi dernier le 18 septembre, le Père Peter « Subagyo » Stoll et tous les Oblats de Marie Immaculée se sont fait nos hôtes pour une troisième fois ! Nous sommes à court de mots pour les remercier. Pour cette prière, le thème de la tente a été maintenu mais en insistant davantage sur la nécessité d’élargir l’espace de nos tentes afin d’accueillir l’inattendu. Cet inattendu qui se présente à nous de mille et une manières et à travers lequel notre Seigneur Jésus ne cesse de se présenter à nous. D’où l’importance, comme le dit St. Paul aux Colossiens, de se revêtir de sentiments de compassion, de bienveillance, d’humilité, de douceur, de patience et donc d’être prêt à se supporter et se pardonner mutuellement (Col 3, 12-13). De telles vertus, nous permettent nul doute de garder la porte de notre tente bien ouverte et de l’élargir pour y faire de la place !

Ce temps de prière a débuté avec le rap Laudato Si’, composé par Sœur McAbe, afin de nous mettre sur la bonne note. A travers les lectures et intentions de prières, des chants bien choisis par la chorale des « Padri Bianchi » accompagnaient notre réflexion. Nous avons aussi eu la joie de prier avec l’ambassadeur des Philippines, son épouse et les membres de l’ambassade. Cette ambassade est d’ailleurs bien située car elle se trouve flanquée par deux anges gardiens! Soit la propriété des Oblats de Marie Immaculé et le couvent des Sœurs Maristes.

Comme pour les autres samedis de nombreux participants sont venus des différentes congrégations du voisinage. Et pour conclure le tout Sœur Sheila Kinsey nous a rappelé, avec son enthousiasme bien connu, les prochains défis à relever tous ensemble afin d’aller de l’avant avec la plateforme Laudato Si’ en Action ! Un défi qui consiste, comme elle l’a si bien résumé, à ne pas consommer au-delà de nos besoins et de s’assurer que les générations futures pourront aussi bénéficier d’un monde, d’une terre, d’un environnement qui sera en mesure de leur offrir un milieu où il fait bon vivre.

Ne manquez donc pas notre prochain temps de prière qui aura lieu une fois de plus chez les Oblats de Marie Immaculée samedi le 2 octobre à 16h30. D’ici là, évitons l’usage d’objet en plastique jetable !

Martin Grenier

Laudato Sì Rap chanté par les OMI le 4 septembre

Ethiopie – une découverte

Ethiopie - une découverte

Que se passe-t-il réellement dans la région du Tigré en Ethiopie ? Avant novembre 2020, neuf confrères Missionnaires d’Afrique y travaillaient. Aujourd’hui, ils ne sont plus que deux. Paul Reilly, récemment nommé pour des études à Rome, a accepté de contacter Jose Bandres, M.Afr., et avec lui, ils nous donnent quelques pistes pour mieux comprendre la situation.  Evaluer la crise en tant que personnes vivant ou ayant vécu en Ethiopie peut être délicat, mais leur but est seulement de mieux nous informer, pas de défendre leurs opinions politiques. (Webmaster)

Le 3 septembre 2021, l’évêque Tesfaselassie Medhin du diocèse d’Adigrat (qui comprend toute la région du Tigré) a adressé une lettre à toutes les parties intéressées. Il y donne un bref aperçu de la situation actuelle dans son diocèse, où des millions de personnes souffrent de pénuries alimentaires dramatiques, et demande de l’aide et des prières pour que la guerre et les souffrances des innocents du Tigré trouvent une issue pacifique.

Pour mieux comprendre ce qui s’est passé dans le nord de l’Éthiopie au cours des derniers mois, nous vous présentons brièvement le contexte du déclenchement de la guerre et de la grave famine qui sévit actuellement dans le Tigré.

Contexte social et politique : Au cours des 35 dernières années, l’Éthiopie a connu cinq guerres différentes et deux famines dévastatrices.

Quelques dates importantes :

1974 – L’empereur Hailé Sélassié est renversé par un coup d’État militaire après que son gouvernement a échoué dans sa lutte contre la famine. Mengistu Hailemariam prend la tête d’une junte militaire.

1977-79 – Le mouvement de guérilla tigréen apparaît au Tigré.

1984-85 – Une nouvelle famine grave dévaste une grande partie du pays.

1991 – Dirigé par Meles Zenawi, le Front populaire de libération du Tigré (TPLF) dépose Mengistu Hailemariam après 17 ans de guérilla et forme avec d’autres groupes ethniques le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF). Une période de prospérité et de stabilité s’instaure et, pendant les 21 ans de son règne autoritaire, des progrès économiques considérables sont réalisés.

1993 – L’Érythrée devient indépendante à la suite d’un référendum.

1994 – Une nouvelle constitution établit l’Éthiopie comme une fédération couvrant les 7 régions ethniques. Meles Zenawi accède officiellement au poste de Premier ministre.

1998-2000 – Guerre frontalière entre l’Éthiopie et l’Érythrée, avec de lourdes pertes humaines des deux côtés.

2018 – Abiy Ahmed, issu de l’ethnie oromo, devient Premier ministre et lance un vaste programme de réformes politiques dans le pays et de rapprochement diplomatique à l’étranger. Le gouvernement libère des milliers de prisonniers politiques, invite les exilés à rentrer chez eux, promet une plus grande liberté d’expression, la privatisation de la presse ainsi que d’autres secteurs importants de l’économie, spécifiquement les télécommunications. À l’étranger, il négocie la fin de l’état de guerre avec l’Érythrée obtenant ainsi le prix Nobel de la paix en 2019. Dans le cadre de ses réformes politiques, il dissout les partis régionaux à base ethnique qui composent l’EPRDF et crée un nouveau parti national pour la prospérité (PP). Le TPLF refuse de rejoindre le PP, se retire de la coalition gouvernementale et devient le principal parti d’opposition. En pleine pandémie de Covid-19, le PM Abiy annonce le report des élections fédérales prévues en principe pour l’été 2020. Le TPLF rejette la raison du report des élections, affirmant que le PM Abiy utilise la pandémie comme une excuse pour avoir plus de temps pour faire campagne et pour accroître le soutien à son parti de la prospérité.

2020 Septembre – Novembre. Le TPLF, contre la décision du gouvernement fédéral, organise des élections le 9 septembre dans la région du Tigré et les remporte. La rhétorique belliqueuse s’échauffe des deux côtés et conduit finalement au déclenchement des hostilités le 4 novembre, lorsque le TPLF attaque et occupe le commandement militaire du nord situé dans la capitale provinciale du Tigré, Mekelle, ainsi que d’autres bases militaires fédérales dans toute la région. Le Premier ministre Abiy Ahmed répond en faisant appel à trois forces militaires différentes : l’armée fédérale éthiopienne, les milices régionales de l’État voisin d’Amhara et les forces d’invasion du dictateur Isaias Afwerki, président de l’Érythrée.

Bien sûr, comme dans toutes les guerres, ceux qui souffrent le plus sont les innocents. Depuis le début des hostilités, début novembre 2020, des milliers de personnes ont été tuées, des femmes violées, des enfants rendus orphelins, des récoltes ruinées, des villages incendiés, des familles séparées et déplacées, des hôpitaux, des cliniques, des usines, des établissements d’enseignement pillés et détruits. En raison de l’insécurité permanente, la vie normale est devenue impossible. Ceux qui ont un emploi ne peuvent pas travailler, les étudiants ne peuvent pas étudier, les agriculteurs ne peuvent pas planter. Des millions de personnes ont été déplacées, soit en fuyant vers le Soudan, soit en se déplaçant à l’intérieur du Tigré. Jour après jour, la nourriture est devenue de plus en plus rare et les prix ont grimpé en flèche. Toutes les banques privées ont fermé, et la banque gouvernementale n’autorise que des retraits limités. Même Médecins sans frontières a dû se retirer du territoire par manque de sécurité lorsque trois de ses membres ont été tués fin juin 2021.

Juin 2021 – Après une série de revers militaires, le gouvernement fédéral déclare un cessez-le-feu unilatéral selon lequel l’armée fédérale, les forces érythréennes et les milices amhara se retirent de la capitale Mekelle et de la majeure partie du territoire du Tigré. Ce mouvement est très vite devenu ouvertement une tactique pour asphyxier la population par la faim et la maladie, avec un verrouillage total de la région. (Pas de vols, pas de banques, pas de téléphone, pas d’internet, pas de médicaments et pratiquement pas d’arrivée de nourriture).

Aujourd’hui, la situation est désespérée :

En juin 2021, selon Mark Lowcock, sous-secrétaire général des Nations unies aux affaires humanitaires et coordinateur des secours d’urgence, après la publication de l’analyse de la classification intégrée des phases de la sécurité alimentaire (IPC), “le nombre de personnes en situation de famine au Tigré… est plus élevé que partout ailleurs dans le monde, à n’importe quel moment depuis qu’un quart de million de Somaliens ont perdu la vie en 2011.” Sa déclaration – lors d’une table ronde en amont du sommet du G7 – décrivait la situation d’alors, sur l’évaluation autorisée de la crise par la classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC) soutenue par les Nations unies. Dans un rapport, elle estimait que 353 000 personnes au Tigré étaient en phase 5 (catastrophe) et que 1,769 million d’autres étaient en phase 4 (urgence).

C’était il y a trois mois. Aujourd’hui, la situation est cent fois pire. Selon des sources fiables – La Croix du 12 aoûtà la mi-août, 5,3 millions de personnes avaient besoin de nourriture, et 400 000 souffraient de famine grave. C’est pourquoi, le 3 septembre, l’évêque d’Adigrat, Mgr Tesfaselassie Medhin, dans un geste désespéré, tente par sa lettre d’alerter toute autorité dans le monde pour qu’elle agisse fortement sur le plan politique, qu’elle mette fin à un tel génocide, qu’elle entame des conversations de cessez-le-feu par le biais de médiateurs et qu’elle ouvre la frontière pour faire entrer de la nourriture et des médicaments.
Pour autant que nous le sachions, seul le président américain Joe Biden a signé un décret visant à mettre en œuvre des sanctions ciblées contre les individus et les groupes qui commettent des violences et entravent l’aide humanitaire en Éthiopie. Cependant, aucun individu ou entité n’a été spécifiquement nommé.

Avant le déclenchement de la guerre en novembre 2020, les Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) comptaient neuf confrères travaillant dans la région du Tigré. À l’heure actuelle, il n’en reste que deux. Veuillez les garder dans vos prières, ainsi que tous les prêtres et religieux de l’éparchie d’Adigrat, et le peuple innocent du Tigré. Et surtout, prions pour un retour urgent de la paix en Ethiopie !

Jose Bandres & Paul J. Reilly

Abune Tesfaselassie Medhin, évêque de l'éparchie catholique d'Adigrat, avec ses prêtres et quelques M.Afr.
Eparchie catholique d' Adigrat-Tigray (Ethiopie)

Un message du Conseil Général

Une maison pour tout le monde ? Renouveler l’OIKOS de DIEU.

Une maison pour tout le monde ? Renouveler l'OIKOS de DIEU.

Dans le cadre du TEMPS POUR LA CREATION qui se célèbre du 1er septembre au 4 octobre notre communité des Missionnaires d’Afrique ensemble avec la communauté des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique (SMNDA), les Sœurs Maristes et les Pères Oblats de Marie Immaculé ont entrepris cette année une initiative commune.

Pour vivre le thème « UNE MAISON POUR TOUT LE MONDE ? RENOUVELER L’OIKOS DE DIEU » nous consacrons, tous les samedi après-midi, un moment de rencontre et de prière autour d’une tente, qui est déplacée d’un jardin à l’autre et qui nous conscientise sur la symbolique de la tente à partir différents textes de l’Ancient Testament.

Samedi le 18 septembre, la célébration a eu lieu au jardin des M.Afr. Le père Stanley Lubungo, Supérieur général, et la sœur Maria Carmen Ocón Moreno, Assistante générale des SMNDA, ont souhaité la bienvenue aux participants autour de la tente qui nous rappelle que nous sommes des pèlerins, un peuple en route sur la terre, notre maison commune.

Après la lecture de l’extrait de Lévitiques 23, 33-34, lu par sœur Gisela Schreyer, les participants ont reçu une feuille de palmier pour s’immerger dans l’esprit de la fête juive de Sukkot. Cette fête nous rappelle notre dépendance à l’égard du don de la création de Dieu – de la terre, du ciel, des mers, des oiseaux, des animaux et des insectes – et l’invitation de Dieu à l’humanité à partager la terre, notre maison commune, et l’univers de Dieu.

Plusieurs membres de la communauté ont constitué une chorale accompagnée par nos musiciens. Ils ont enrichi la célébration avec des chants de langues diverses provenant de différents continents.

Les prières d’intention, préparées par la communauté des SMNDA, ont également fait entendre nos voix et nos préoccupations concernant l’état écologique dramatique des cinq continents. Le père Martin Grenier a conclu la prière par une bénédiction présentée par des confrères en Moore, Dagara et Arabe.

La rencontre s’est terminée avec un verre d’eau partagé et des biscuits. Près de 100 religieux et religieuses d’une douzaine de Congrégations ont participé à la prière.

Cette expérience priante, joyeuse et inclusive, intercongrégationnelle et interculturelle sous les arbres du jardin et sous les rayons de notre frère Soleil, a été bien appréciée par tous les participants. Samedi prochain nous continuerons notre cheminement en faveur de l’OIKOS, notre maison commune, dans le jardin des Oblats de Marie Immaculée.

Week3
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Trop de mélange entre le catholicisme et la foi traditionnelle

Trop de mélange entre le catholicisme et la foi traditionnelle

Nous devons nous concentrer sur le catéchisme pour adultes !

L'archevêque Buti Tlhagale, rapporté par Agenzia Fides, Johannesburg 20/9/2021

Il y a une dizaine d’années, j’étais le curé d’une paroisse rurale zouloue près de Pietermaritzburg. Les gens organisaient de nombreuses cérémonies ancestrales, parallèlement à leur foi et à leurs pratiques catholiques, mais sans les intégrer. Comme j’insistais pour être invité, en tant que curé, à ces événements, j’ai commencé à m’intéresser de plus en plus à l’évangélisation de ces pratiques. Malheureusement, j’ai quitté l’Afrique du Sud trop tôt. (signé : Philippe Docq)

La pauvreté, le racisme et l’influence des cultes ancestraux sont parmi les plus grands défis à l’évangélisation en Afrique du Sud. C’est ce qu’a déclaré l’archevêque de Johannesburg, S.Exc. Mgr Buti Tlhagale, à un groupe de nouveaux missionnaires.

“Il y a encore beaucoup de racisme en Afrique du Sud, il est toujours sous le tapis, sous la surface”, a déclaré Mgr Tlhagale, ajoutant que cela se traduit par une inégalité économique où une minorité se porte bien et la majorité est malade. L’archevêque a déclaré qu’il voyait beaucoup de jeunes à Johannesburg devenir fous à cause de la situation désastreuse à laquelle ils sont confrontés en raison de réalités comme le chômage. “Ils dorment dans la rue, ils perdent leur dignité, ils mendient de la nourriture, et finalement vous pouvez voir qu’il y a quelque chose d’anormal dans leur comportement”, a déclaré l’archevêque Tlhagale. Il a souligné qu’en dehors des problèmes matériels, la population sud-africaine est très perturbée, ce qui entraîne une perte d’espoir.

L’archevêque s’est interrogé sur le rôle des laïcs dans la société en général, se demandant s’ils ont un impact sur la société, motivés par leur foi pour essayer de changer la société et ses attentes.

L’archevêque Tlhagale pense que le principal obstacle à la conversion totale est le culte des ancêtres, notant que les gens croient en l’omniprésence des ancêtres. Pour faire comprendre aux missionnaires quelque chose de concret concernant le culte des ancêtres, l’archevêque Tlhagale leur a montré une vidéo d’un sangoma (devin/guérisseur traditionnel) en formation. La vidéo montrait un catholique qui est devenu sangoma récemment et l’archevêque essayait de leur montrer que tout le monde est impliqué dans ce culte, même les catholiques de tous horizons. Il a dit que cette religion traditionnelle est mélangée au christianisme, même par les catholiques, y compris certains prêtres et religieuses.

L’archevêque a fait savoir aux missionnaires qu’il y a des cas où l’on se rend à deux services funéraires de la même personne le même jour, car il doit y avoir un service pour les ancêtres et un service pour l’Église. Il a dit que les gens font parfois cela comme une double assurance. Pour cette raison, Mgr Tlhagale a insisté pour que l’on mette davantage l’accent sur le catéchisme pour adultes, qui est presque inexistant, car après la confirmation, les fidèles catholiques cessent d’étudier et d’approfondir les enseignements de l’Église.

Après la célébration “catholique” du mariage le samedi après-midi, le “vrai mariage traditionnel zoulou” a eu lieu le dimanche. Il était très coloré et significatif. Je me suis rendu à la cérémonie en me demandant comment faire des deux cérémonies une grande fête, célébrant le début d’une alliance chrétienne entre deux personnes, entre deux familles.

Ghislain De Jaeger, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Yvo Wellens, Délégué Provincial du secteur de Belgique,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Ghislain De Jaeger

le lundi 13 septembre 2021 à Bruges (Belgique)
à l’âge de 96 ans dont 71 ans de vie missionnaire
en R.D. Congo et en Belgique.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Première rencontre avec les modérateurs du Chapitre

Première rencontre avec les modérateurs du Chapitre

Voilà quelques nouvelles de la Maison Généralice en ce début d’année académique. Le Conseil Général est de nouveau au complet après la dispersion estivale habituelle. Deux confrères se sont joints à eux en cette première semaine de travail, dont les matinées sont consacrées à la préparation du Chapitre 2022. Il s’agit des deux futurs modérateurs, Innocent Maganya, qui dirige et enseigne à l’institut pour le dialogue inter-religieux et les études islamiques (IRDIS) à Nairobi, et Yago Abeledo, qui réside à New York et suit une formation spécialisée de 4 ans en facilitation axée sur le processus et en études de conflits.

Cette première prise de contact entre le Conseil Général et les futurs modérateurs du Chapitre est très importante car les uns ont déjà beaucoup réfléchi sur le Chapitre de 2022, notamment en lisant les réponses de la Consultation Générale lancée l’année passée, tandis que les autres ont hâte de savoir quelle sera la description de leur futur travail, à savoir comment ils vont pouvoir stimuler et nourrir le discernement des capitulants.

Le travail de la semaine porte essentiellement sur trois documents :

    • Le règlement interne du Chapitre : la base de ce document sera bien sûr le règlement déjà existant au Chapitre de 2016, mais qui sera revu, corrigé et adapté en vue du Chapitre de l’année prochaine. Par exemple, le rôle de l’accompagnateur spirituel du Chapitre sera révisé à la hausse, ainsi que les temps de prières en début et en fin de journée, afin de donner plus d’espace au discernement et à l’écoute de l’Esprit.
    • La méthode à utiliser pendant le Chapitre était une des questions de la Consultation Générale. Il y a un clair consensus pour la méthode dite du Cardinal Cardijn « Voir, Juger, Agir ». Mais le Conseil Général a déjà été plus loin en s’inspirant du fameux « Cycle Pastoral » (Expérience – Analyse – Réflexion théologique – Action – Célébration – Evaluation…) amplement utilisé par JPIC.
    • Le Calendrier du Chapitre sera le troisième et dernier document à établir pendant les réunions de travail de cette semaine.

Lors d’une prochaine réunion de travail, l’accompagnateur spirituel du Chapitre devrait sans doute être présent.

Mais Rome n’est pas la seule à se mettre au travail. Les Pré-capitulaires vont commencer dans toutes les provinces. Leurs réflexions compléteront celles du Conseil Général pour donner au futur Chapitre 2022 une base solide de travail et de réflexion.

Bonnes rencontres à vous tous !

Et puis surtout… avec une pointe d’humour…

Anniversaire de Notre Dame à Jérusalem

8 septembre : Anniversaire de Notre-Dame à Jérusalem

Le Protévangile de Jacques (II° siècle) indique la naissance de la Vierge Marie dans le voisinage du Temple ; et les pèlerins déjà depuis le V° siècle visitaient à la piscine probatique l’église du paralytique et de “Sainte Marie là où elle est née”.

Cette église, détruite avant l’arrivée des Croisés, fut construite au lieu actuel de Sainte Anne, avec un grand monastère, pourvu de revenus royaux, où finirent leur vie AUDE, épouse du roi BEAUDOUIN I°, et Judith, fille de BEAUDOUIN II et sœur de la reine MÉLISANDRE.

En 1192, ainsi que l’indique une inscription arabe sur le tympan de la grande porte, l’église fut transformée par Saladin en un collège shiafi’ite ; d’où vient le nom de Salahiye.

Durant l’occupation musulmane, les frères franciscains de la Custodie de Terre Sainte utilisèrent tous les moyens pour obtenir l’accès, de temps en temps, à la crypte, pour y prier avec leurs pèlerins. Ils ne pouvaient y entrer qu’en y descendant par une fenêtre que l’on peut encore voir aujourd’hui de la plateforme par laquelle on entre dans la crypte de la naissance de Marie.

Dès le XV° siècle, les franciscains obtinrent un firman qui permettait de célébrer la Messe (ce qui se faisait avec difficulté et crainte) le 8 septembre, fête de la naissance de la Vierge, et le 8 décembre, fête de l’Immaculée Conception.

En 1856, après la guerre de Crimée, l’édifice fut donné à la France par le sultan ABDUL MAJID. L’église, restaurée avec soin, fut en 1878 confiée aux soins des Pères Blancs fondés par le cardinal Charles LAVIGERIE.

Durant la guerre de 1967, la basilique et sa coupole furent très endommagées par les bombardements israéliens. Dans les années suivantes, l’église fut restaurée sous la direction des architectes M. TROUVELOT et P. COUASNON OP.

Le 14 juillet 1971, jour de la fête nationale de France, elle fut solennellement ouverte de nouveau au culte.

Temps de la Création 2021

Temps de la Création 2021

Comme chaque année depuis la promulgation de l’encyclique du Pape François “Laudato Sì”, la Saison de la Création est célébrée dans le monde entier du 1er septembre au 4 octobre. 

Si vous ne l’avez pas encore consultée, vous pouvez trouver toute la documentation en suivant ce lien :

https://seasonofcreation.org

A Rome, quatre communautés – les Sœurs Maristes, les Oblats de Marie Immaculée, les Missionnaires d’Afrique et les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique – ont décidé de planter la “Tente d’Abraham” à tour de rôle dans les quatre jardins de leurs Maisons Généralices. Chaque samedi, ces communautés célébreront ensemble, en approfondissant différents thèmes autour de la “Tente d’Abraham” :

      • La tente de la Présence de Dieu
      • La tente de l’hospitalité
      • La tente d’un peuple en mouvement
      • Elargir l’espace de la tente.

Dans notre propre jardin, à la Maison Généralice, la célébration aura lieu le samedi 18 septembre. 

Les photos ci-dessous sont extraites de l’album proposé en ligne par les organisateurs. Vous pouvez accéder à l’album complet en cliquant sur l’une des photos. Je suppose que d’autres photos seront ajoutées au fur et à mesure que la tente est plantée dans d’autres jardins. N’hésitez pas à vérifier chaque semaine.