Communications à l’ère de la COVID-19

Communications à l'ère de la COVID-19

Voici le Mot du Webmaster, qui apparaîtra au début du Livre du Personnel 2021. Je le publie ici afin que vous puissiez agir après l’avoir lu. 

L’année 2020 aura été pour beaucoup d’entre nous une année inoubliable, surtout à cause de la COVID-19 qui nous a confinés ici et là, empêchés que nous étions de vaquer à nos occupations habituelles (pour notre plaisir, mais aussi pour notre travail). Car s’il est bien sûr agréable de quitter notre domicile pour une réunion, un conseil, un atelier… le confinement nous a aussi forcés à nous familiariser avec les outils virtuels de communication qui ont quand même pour avantages de diminuer les dépenses, de gagner du temps, et de réduire notre empreinte écologique… même si les discussions restent ouvertes. En tout cas, les outils technologiques ne remplaceront jamais la volonté de bien communiquer. Dans une quinzaine de mois, si tout va bien, le Chapitre se réunira à Rome. J’ose espérer que la Communication y aura une place importante, dans les discussions, mais aussi dans la manière dont les débats seront menés. Si vous n’êtes pas encore habitués aux techniques de communication sans papier — pour sauver les arbres bien sûr -, il est temps de vous y mettre.

Au Chapitre de 2016, l’émail était encore bien utilisé. Mais les outils se diversifient et de plus en plus de confrères utilisent WhatsApp, Facebook, Messenger, et j’en passe. Je voudrais pouvoir faciliter tous les types de communication en mettant en ligne, sur le site international, les adresses de tous les confrères, une page évidemment protégée du regard extérieur. 

Je vous invite tous à répondre en ligne à la courte mise à jour de vos données, soit en remplissant le questionnaire à l’adresse

http://tiny.cc/communication-details

soit en scannant le QR CODE à gauche qui vous permettra de répondre au questionnaire directement sur votre téléphone portable.

D’avance merci.

Nuntiuncula (circulaire belge) n° 719

Nuntiuncula (circulaire belge) n° 719

Il s’agit probablement d’un moment historique. Après avoir été publié 718 fois sur papier, le secteur de la Belgique (PEP) a décidé que son bulletin d’information – “Nuntiuncula” – serait désormais publié uniquement en ligne. Félicitations pour cette décision courageuse. Désolé, pas le temps de traduire quoi que ce soit, mais il est très facile d’obtenir une traduction approximative en ligne de nos jours.

Jamais un moment d’ennui !

Jamais un moment d'ennui !

Michel Meunier, MAfr

“Je vous en conjure, soyez des apôtres, rien d’autre que des apôtres… au moins, tâchez de penser, de parler, d’écrire toujours en apôtres. Que les missionnaires aient toujours dans leur pensée qu’ils ne sont ni des explorateurs, ni des voyageurs, ni des touristes, ni des savants, ni quoi que ce soit d’autre.” (Cardinal Charles Lavigerie, fondateur des Missionnaires d’Afrique – Pères Blancs et Sœurs Blanches)

Cependant, dans ce livre, vous constaterez que l’aventure missionnaire nous conduit, parfois malgré nous, à devenir explorateurs, voyageurs et même touristes d’occasion à cause d’événements imprévus. Le cardinal Lavigerie aimait citer une parole de Térence, esclave affranchi nord-africain et poète latin du 25e siècle : “Je suis un homme et rien de ce qui est humain ne m’est étranger.” En effet, notre fondateur demandait à ses missionnaires de partir de l’humain, et c’est ce que vous trouverez dans ces histoires et anecdotes.

Bonne lecture !

Michel Meunier est né en 1944 à Saint-Jean-sur-Richelieu, dans la province de Québec, Canada. En 1969, il prononça son serment missionnaire dans la Société des Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) et fut ordonné prêtre le 23 mai 1970. En septembre de la même année, il partit pour l’Afrique.

Il vit maintenant à Montréal.

Il existe une version électronique du livre (Amazon Kindle), mais, selon Michel, la mise en page n’est pas parfaite. Il m’a donc demandé de le mettre gratuitement à la disposition des confrères en raison des coûts élevés de l’envoi postal du Canada vers l’Europe et l’Afrique.  Merci à Michel Meunier.

PGF Jérusalem

Nouvelles du Petit Groupe de Formation

Isaac Kinda, étudiant au PGF Jerusalem

« Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde » (Mt 5,13-16). C’est à la lumière de ces paroles du Christ que Calvin et Trésor se sont engagés définitivement dans la Société des Missionnaires d’Afrique. La cérémonie a eu lieu le 28 novembre dernier dans le contexte particulier de covid-19. La messe était célébrée dans la basilique de Sainte-Anne par le Nonce apostolique de Jérusalem. Vu la situation dans laquelle nous vivons, le nombre des invités pour la célébration était limité. Nous étions environ 30 personnes. Mais cela n’a pas joué sur la qualité de la célébration.

Il y a eu deux grandes étapes qui ont marqué la célébration eucharistique. La première est le serment missionnaire. Calvin et Trésor ont promis solennellement, devant Dieu et l’assemblée présente, de vivre les exigences des conseils évangéliques, à savoir la pauvreté, l’obéissance et le célibat. C’était des paroles qui venaient du fond d’eux-mêmes, témoignant de leur désir de suivre le Christ et de participer à sa mission salvatrice, qui est d’annoncer l’évangile à tous. Ils l’ont fait en présence du Père Jo, le représentant du Supérieur Général.

Les nouveaux confrères ont été accueillis dans la joie par leurs ainés. Le geste d’amour que chacun des confrères a posé sur les nouveaux membres montrait déjà qu’ils étaient prêts à vivre avec eux dans l’amour et la solidarité pour la mission du Christ.

Puis vint, le temps d’écouter les textes liturgiques choisis par les confrères eux-mêmes pour la circonstance.

La première lecture, prise dans le livre du Prophète Isaïe (Is 61,1-3), nous invitait tous (en particulier les confrères qui ont reçu un mandat du Christ), « à apporter l’évangile aux pauvres, panser les cœurs meurtris, annoncer aux captifs la libération et aux prisonniers la délivrance. ». Dans la deuxième lecture, Saint Paul disait à son fils Timothée (2Tim 1,6-14), « Je t’invite à raviver le don spirituel que Dieu a mis en toi par l’imposition de mes mains. » Puis il continua en ces termes, « Prends pour normes les saintes Paroles que tu as entendues de moi, dans la foi et l’amour du Christ Jésus. » Ces paroles invitent aussi les confrères à mettre la Parole de Dieu au cœur de leur vie. Dans l’évangile de Saint Matthieu (Mt 5,13-16), Jésus lui-même nous invitait à être sel de la terre et lumière du monde.

Dans son homélie, le célébrant a invité les deux confrères à vivre pleinement le ministère du diaconat par la proclamation de la Parole de Dieu et par leur vie de service. Il leur a rappelé que le diacre a deux fonctions principales : le service des Mystères du Christ et le service des hommes et des femmes. Ces deux dimensions du service sont au cœur de la vie du diacre. De même, il a rappelé aux élus du jour, l’origine et l’objectif du ministère du diaconat, institué après une plainte des veuves grecques, qui se voyaient oubliées dans la distribution des biens. Les diacres ont été choisis pour s’occuper particulièrement d’elles, afin de permettre aux apôtres d’annoncer convenablement la Parole de Dieu. Par conséquent, comme Jésus, Calvin et Trésor sont appelés à servir les autres, non à se faire servir. La Parole de Dieu doit être proclamée sans aucun compromis et sans crainte.

La deuxième étape était consacrée à l’ordination des deux confrères. Après avoir eu la permission du Recteur, le Nonce a procédé à l’ordination. Et c’est dans une posture de révérence que l’assemblée a imploré la miséricorde de Dieu, et prié les Saints d’intercéder pour les confrères, sur les confrères. Par l’imposition des mains sur eux, l’évêque les a consacrés serviteurs de la Parole et du peuple de Dieu. Ils doivent assister l’évêque ou le prêtre à l’autel. Ils peuvent célébrer certains sacrements de l’Église. Ils sont également invités à vivre ce qu’ils prêchent et à prêcher ce qu’ils vivent.

À la fin de la messe, l’un après l’autre, le recteur et un des nouveaux diacres ont adressé un mot de remerciement à l’endroit de tous ceux qui sont venus et en particulier le Nonce apostolique pour avoir accepté d’ordonner les confrères diacres. Nous leur souhaitons un bon ministère. Après la célébration eucharistique, tous ont été invités à partager un repas fraternel avec les nouveaux confrères et toute la communauté.

Une vie au service des Dagombas (Ghana)

Une vie au service des Dagombas

Interview de notre confrère Olivier Lecestre par KTO (Télévision Catholique française)

Éclairage sur les petites communautés chrétiennes du nord de ce pays d’Afrique de l’Ouest. Le Père Olivier Lecestre, Missionnaire d’Afrique, y a passé près de 50 ans, dans les pas des premiers Pères Blancs arrivés au Ghana en 1906. Il était à Tamale, au Nord, et a eu un ministère paroissial auprès des Dagombas, une ethnie majoritairement musulmane. Il a contribué à un long travail de traduction des lectures du dimanche dans la langue des Dagombas, le dagbani, pour former des responsables laïcs dans les villages. L’Église a aussi développé des écoles, des projets agricoles, et œuvre pour le dialogue interreligieux, facteur de la paix dans la région. Le père Lecestre s’est réjoui de voir fleurir au fil du temps une petite Église.

Henk van de Ven, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Jozef de Bekker, Délégué Provincial du secteur des Pays-Bas,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Henk van de Ven

le vendredi 11 décembre 2020 à l’hôpital de Roermond (Pays-Bas)
à l’âge de 90 ans dont 65 ans de vie missionnaire
en Tanzanie et aux Pays-Bas.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Hermann Kimmich, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Rudi Pint, Délégué Provincial du secteur d’Allemagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Hermann Kimmich

le mercredi 9 décembre 2020 à l’hôpital de Balingen (Allemagne)
à l’âge de 81 ans dont 53 ans de vie missionnaire
au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, en Mauritanie et en Allemagne.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Homélie du Supérieur général le 8 décembre

Homélie du Supérieur général le 8 décembre

"Sous la protection de Marie Immaculée Reine d'Afrique"

Alors que tous les Missionnaires d’Afrique, ainsi que leurs sœurs, les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique, célébraient, à travers le monde, la fête de l’Immaculée Conception de Marie, fête officielle de nos deux instituts, les deux communautés de Rome célébraient autour des deux Supérieures générales et de leur conseil. Voici l’homélie prononcée ce jour-là par le Père Stan Lubungo.

Le 8 décembre, nous célébrons la fête de l’Immaculée Conception de Marie en communion avec toute l’Église. C’est aussi la fête patronale de notre Société et celle de nos Sœurs, les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique car notre Fondateur avait, dans les premières années de notre histoire, placé nos deux instituts sous la protection de Marie Immaculée Reine d’Afrique. A cette occasion, notre communauté du Généralat est en communion de prière avec tous nos confrères où qu’ils soient dans le monde, les confiant à l’intercession de Notre Dame que nous invoquons comme notre protectrice. En tant que disciples de Jésus, nous accueillons la Vierge Marie comme notre mère à qui Jésus nous a présentés comme ses enfants (voir Jean 19, 26). Comme toutes nos bonnes mamans, la Vierge Marie nous prodigue fidèlement les soins maternels qu’elle a eus pour son fils Jésus. Alors que nous célébrons notre fête patronale, nous contemplons également notre fraternité avec Jésus avec qui nous sommes, en tant que ses disciples, fils de Marie.

L’Immaculée Conception de Marie est l’un de ces enseignements de l’Église que nous avons du mal à établir clairement à partir des Écritures. L’Évangile d’aujourd’hui (Luc 1, 26-38) invite davantage à une réflexion sur la conception virginale de Jésus que sur l’Immaculée conception de sa mère. Cependant, il me semble que la deuxième lecture (Ephésiens), qui ne mentionne pas la Vierge Marie, nous fournit un terrain possible, significatif et intéressant pour saisir le sens de la fête d’aujourd’hui, non seulement pour la Vierge Marie mais aussi pour nous tous. Il serait inutile que nous célébrions la Vierge Marie pour elle-même et que la fête d’aujourd’hui n’ait rien à voir avec nous.

Dans la perspective offerte par la deuxième lecture, Marie participe à la volonté éternelle de Dieu qui “nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour !” Loin d’être une chose exclusivement réservée à la Vierge Marie, l’appel à être sainte et irréprochable, l’Immaculée Conception semble, dès avant la fondation du monde, être destinée à tous.

Notre expérience est cependant différente. La nôtre est celle de la première lecture (Genèse 3, 9-15. 20). C’est une expérience marquée par le péché, par la désobéissance à la volonté de Dieu, qui remonte à nos ancêtres Adam et Eve. Heureusement, la fête d’aujourd’hui est là pour nous rappeler que Dieu ne nous a pas abandonnés dans le péché, pour ainsi dire, nous avons hérité avec Ève, la mère de tous les vivants (et avec Adam le père de tous les vivants). Avec Marie, la nouvelle Ève comme l’appelait Irène de Lyon, il y a une création quelque peu nouvelle. C’est assez frappant. Les études de mariologie démontrent suffisamment comment, dans la Vierge Marie, Dieu établit un nouveau départ. Des mariologistes réputés s’accordent à dire que l’Évangile selon Luc décrit les débuts de la vie de Jésus presque entièrement en termes de l’Ancien Testament, afin de montrer de l’intérieur que l’événement de Jésus est l’accomplissement de ce qu’Israël espérait. En effet, les mots avec lesquels l’Ange salue Marie sont étroitement liés à ceux utilisés par le prophète Sophonie s’adressant à la Jérusalem rachetée des temps eschatologiques (Sophonie 3, 14 – Chante à haute voix, fille de Sion, crie, Israël ! Réjouis-toi et exulte de tout ton cœur, ô fille de Jérusalem !) Dans la péricope de l’Evangile proposé aujourd’hui, Luc reprend également des paroles de bénédiction qui servaient à saluer des femmes célèbres d’Israël comme Judith à qui Ozias dit : O ma fille, tu es bénie par le Dieu très haut placé au-dessus de toutes les autres femmes ; et béni soit le Seigneur Dieu, qui a créé le ciel et la terre (voir Juges 5:24 ; Jdt 13:18).

La Vierge Marie est ainsi dépeinte comme le saint reste d’Israël, la vraie Sion, vers laquelle tout le monde a levé les yeux avec espoir au milieu des misères de son histoire. Dans l’Évangile de Saint Luc, le nouvel Israël commence avec Marie. Elle est la “fille de Sion” en qui Dieu établit un nouveau commencement. Marie apparaît comme la mère de tous ceux qui sont appelés à vivre en Jésus-Christ.

La fête de l’Immaculée Conception de Marie révèle l’accomplissement du projet de Dieu pour que l’humanité soit sainte et irréprochable par Jésus-Christ. La Vierge Marie n’est-elle pas l’exemple parfait de ce que chacun de nous est appelé à être ? Contrairement à Eve, elle est obéissante à la volonté de Dieu. Marie ne doit pas seulement être vénérée, elle est aussi un modèle de vie. En modelant notre vie sur la sienne, nous accomplirons notre vocation d’êtres humains, appelés à être saints en restant attentifs et obéissants à la volonté de Dieu et par notre constance dans la foi.

Stanley Lubungo, M.Afr

De nombreux confrères ont prêté serment lors de la fête de l’Immaculée Conception. Bonne fête à tous. Parmi eux, notre supérieur général, Stan Lubungo, et Stephen Ofonikot, qui ont célébré 24 ans de serment missionnaire.

La polémique du Coronavirus

La polémique du Coronavirus

Bapuoh Pascal, M.Afr. – Un extrait du Lien de la Province Ghana-Nigeria de novembre 2020

The battle against COVID-19

Personne ne sait de quoi demain sera fait. Qui aurait pu croire que l’année 2020 allait être déstabilisée par une bactérie mortelle appelée coronavirus ? Qui aurait pu croire que les gens allaient connaître une distanciation sociale et une auto-quarantaine ? Qui aurait pu croire qu’en 2020, les pays allaient connaître un confinement total ou partiel ? Qui aurait pu croire qu’en cette année, les églises, les marchés, les rassemblements sociaux et les aéroports allaient être fermés, et que la circulation des personnes allait être restreinte pendant de nombreux mois ? Qui aurait pu croire que le port de masques faciaux allait être introduit comme faisant partie du code vestimentaire de 2020 ? Pour la jeune génération du XXIe siècle, c’est une expérience que l’on n’aurait jamais cru possible. Pour d’autres, l’année 2020 est une année sombre où la perversité de certains a conduit à la destruction de vies, de foyers, d’entreprises, de pays et de moyens de subsistance vitaux. Pour d’autres encore, la controverse de 2020 envoie comme signal que les êtres humains devraient prendre la place qui leur revient en tant qu’êtres humains, et laisser Dieu à sa place. L’homme n’est pas Dieu et ne pense pas à sa place.

Avant de partir pour le Congo, je suis resté chez moi pendant environ six mois sans rencontrer qui que ce soit. Je regardais les informations à la télévision sur la façon dont la COVID-19 dévastait le monde, j’écoutais le cri des familles qui étaient détruites par la pandémie de la COVID-19 et je regardais le nombre de personnes qui étaient enterrées chaque jour à cause de la pandémie de coronavirus… Et donc, je me suis demandé ce qu’était la vie. Je me suis demandé ce que la vie pouvait être d’autre. Je me suis demandé quelle était l’essence de la vie.

La pandémie de coronavirus impose une réflexion profonde sur l’essence de la vie. La vie est une précieuse réalité reçue gracieusement de Dieu, elle est très précieuse et sacrée. Et donc, il faut en prendre soin. Oui, la COVID-19 a détruit toute joie en l’an 2020. En effet, il s’agit d’une véritable catastrophe naturelle où les vies, les propriétés et l’économie ont été anéanties. Nous avons bien besoin des paroles du Psaume 121:1-2 pour réconforter nos coeurs brisés : “Je lève les yeux vers les montagnes, d’où vient mon secours ? Mon secours vient de l’Éternel, créateur du ciel et de la terre ». Ce cri du psalmiste devint la prière d’espérance des cœurs brisés, des personnes désespérées et des moins privilégiées qui ne recevaient pas de soins médicaux. C’est la prière de nombreux présidents, chefs religieux, personnel médical et autres activistes sociaux dont les interventions professionnelles n’ont pas abouti au résultat escompté. C’est la prière qui vient du plus profond du cœur des enfants qui ont vu leurs parents mourir. C’est la prière des familles qui ont dû enterrer leurs parents, leurs proches et leurs amis dans des conditions terribles. C’est la prière de nombreuses personnes qui ont perdu tout espoir dans leur vie, qui ont perdu presque tous leurs proches. C’est une prière qui fait que beaucoup de gens se mettent à genoux et crient du fond du cœur.

Alors que le coronavirus imposait déjà une souffrance naturelle, d’autres personnes aggravaient la souffrance des gens en manipulant le prix de ce qu’ils vendaient. Certains marchands se sont laissés entraîner dans les pratiques de marchandage frauduleuses que le prophète Amos condamnait déjà dans son livre (Amos 8:5-6) où les marchands, désireux de profiter de la situation, trompaient leurs malheureux clients en leur fournissant de mauvais produits et en utilisant des balances douteuses. Les pauvres n’avaient d’autre choix que de se plier à la hausse injuste du coût des produits pour survivre. D’autres personnes se sont enrichies de la situation déplorable des pauvres. De faux médicaments contre les coronavirus ont été fabriqués et vendus à des coûts élevés. Au nom des pauvres et des personnes touchées par la COVID-19, de nombreux projets ont été écrits et sont aujourd’hui subventionnés. Des pays et des individus reçoivent des fonds pour aider à soulager la situation des personnes touchées, mais combien de ces pauvres et des personnes atteintes de la COVID-19 ont été aidées, en particulier en Afrique ? Peut-être une poignée. Des équipements de protection individuelle destinés à la lutte contre la COVID-19 ont été vendus illégalement par des hôpitaux et des centres de santé. Les projets qui ont été écrits et subventionnés dans le but d’aider une communauté donnée à lutter contre le coronavirus restent une utopie. Les supposés bénéficiaires ne savent même pas que leur situation lamentable a été utilisée par certains autres pour chercher de l’argent afin de s’enrichir.

Alors que des personnes bien intentionnées tentaient de contribuer à la lutte contre la pandémie, d’autres, assoiffées de s’enrichir, ont contrecarré les efforts de ces personnes bienveillantes. Controverse sur le coronavirus. Comme le nombre de cas de personnes touchées ne cesse d’augmenter, cela torture le cœur de nombreuses personnes qui se posent évidemment une litanie de questions.

Le coronavirus (bien que réel) est-il une propagande politique ? Certains individus et pays utilisent-ils l’aide d’urgence pour leurs propres rassemblements politiques et leur propagande personnelle ?

Un pays sera-t-il assez honnête pour publier à l’intention de ses citoyens le montant total de l’aide reçue des personnes et des groupes, et indiquer clairement et fidèlement comment cette aide a été utilisée ? S’agira-t-il d’un récit sur papier ou d’une preuve que tout le monde peut voir ? La COVID-19 ne nous a pas seulement appelés à faire preuve de solidarité, mais elle a également appelé nos dirigeants politiques à être sérieux avec les citoyens de leur pays, en particulier pour améliorer les installations sanitaires dans leur pays. L’année 2020 sera inoubliable. C’est une année révolutionnaire. Elle a ouvert une nouvelle phase dans l’histoire du monde. Il y a une raison à tout. Que Dieu accueille dans son royaume les âmes défuntes dues à la COVID-19, et qu’Il mette au cœur des vivants l’esprit d’une solidarité sincère.

Fr. Bapuoh Paschal, M.Afr.

Stanley Dye, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Hugh Seenan, Délégué Provincial du secteur de Grande-Bretagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Stanley Dye

le dimanche 6 décembre 2020 au Pays de Galle (Grande Bretagne)
à l’âge de 67 ans dont 34 ans de vie missionnaire
au Soudan et en Grande Bretagne.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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