Josef Moser, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Rudi Pint, Délégué Provincial du secteur d’Allemagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Josef Moser

le samedi 13 juin 2020 à l’hôpital de Murnau am Staffelsee (Allemagne)
à l’âge de 81 ans dont 53 ans de vie missionnaire
en Algérie et en Allemagne.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Merrivale célèbre

Merrivale célèbre

Nous sommes heureux que le 6 juin 2020, nos cinq frères Jallet Thomas Miguel (Moz), Twizere Emery (RDC), Hussen Elias Abdi (Eth), Ouedraogo Yewoaya Christian (Bfa), et Rioba James (Ken) aient pris leur engagement définitif envers la société et aient été ordonnés diacres au service de l’Église. Nous sommes reconnaissants à l’archevêque coadjuteur Abel Gabuza qui a ordonné nos frères indépendamment de la pandémie de Covid 19. Nous remercions le Père Gordejuela E. Jose-Manuel qui a reçu le serment de nos frères au nom du Père Phiri Felix, le Provincial de la SAP. Le P. Manuel, qui est venu à Merrivale pour vérifier nos comptes, a malheureusement été contraint de rester en Afrique du Sud à cause du confinement. Nous sommes heureux de l’accueillir ici. Nous remercions tous les formateurs et les frères qui ont participé à la cérémonie avec une joie et un bonheur immenses. La célébration était très simple mais très significative. Les diacres nouvellement ordonnés portaient des chemises africaines illustrant le style de vie simple des Missionnaires d’Afrique. Dans l’ensemble, ce fut une célébration pleine de grâce. Veuillez les garder dans vos prières alors qu’ils poursuivent leur chemin vers la prêtrise. La célébration a été retransmise en direct sur le compte Facebook de la maison de formation des Missionnaires d’Afrique Merrivale et environ 150 personnes l’ont suivie depuis une dizaine de pays. Regardez ci-dessous la vidéo telle qu’elle a été diffusée en direct. 

Bernard Jobin, M.Afr.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Raphaël Deillon, Délégué Provincial du secteur de Suisse,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Bernard Jobin

le vendredi 12 juin 2020 au Foyer St-Joseph de Sierre ( Valais – Suisse)
à l’âge de 95 ans dont 69 ans de vie missionnaire
au Burundi, au Rwanda, au Canada et en Suisse.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Justin Louvard, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Patrick Bataille, Délégué Provincial du secteur de France,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Justin Louvard

le mardi 9 juin 2020 à Bry-sur-Marne (France)
à l’âge de 98 ans dont 70 ans de vie missionnaire
au Burkina Faso et en France.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Dé-confinement aux Minimes

Dé-confinement aux Minimes

Le dé-confinement progresse un peu partout. En France, les églises ont ré-ouvert leurs portes aux fidèles. Le journal catholique français La Croix était présent à l’une des premières célébrations… à l’église des Minimes de Toulouse, dont le curé n’est autre que notre confrère Norbert Mwishabongo. 

Mgr Antoon Grauls sur KTOtv

Mgr Antoon Grauls sur KTOtv

Le film complet sur Monseigneur Antoon Grauls, fondateur des frères Bene-Yozefu au Burundi, sera diffusé sur la chaîne de télévision catholique française KTO le lundi 1er juin à 20h40, ou directement sur ktotv.com. Veuillez consulter le site web pour connaître les éventuelles rediffusions.

La congrégation des frères Bene-Yozefu du Burundi a présenté pour la première fois un film réalisé à l’occasion de son jubilé de 75 ans, dans la salle Lavigerie des Pères Missionnaires d’Afrique à Rome, le 29/09/2019. Ce film parle en général de la congrégation des frères Bene-Yozefu et plus particulièrement de son Fondateur Antoine Hubert Grauls.

En effet, de ce film, on souligne les traits caractéristiques de Monseigneur Antoine Hubert Grauls, son intelligence et son zèle apostolique. Il était vraiment un apôtre écoutant, consultant et accueillant; un apôtre toujours proche du peuple burundais auquel il avait été envoyé.

Monseigneur Antoine Hubert Grauls est connu en tant que Père de L’Église du Burundi, un apôtre qui a travaillé corps et âme pour que cette Église puisse grandir et se consolider. Il était une personne hors du commun, sa devise « Tout dans une charité sans feinte » a été bien vécue. Il confirmait sans nulle doute qu’au Burundi, il n’y avait pas de païens mais plutôt des non-baptisés. Il collaborait avec les plus pauvres comme les plus riches. Il soignait tous les cœurs et tous les corps. Il a fondé des hôpitaux, des imprimeries, des coopératives pour le développement de la région. Il a vraiment été un cadeau pour les chrétiens pendant les 30 ans qu’il a vécus au Burundi.

Il a fait un saut de qualité sur la question de l’enseignement afin que le Burundi soit doté de ses écoles, selon lui, « la question des écoles est pour toutes les causes qui veulent durer une question de vie et de mort ». Il a donné une très grande impulsion aux écoles primaires, notamment par la fondation de la congrégation des Frères Bene-Yozefu, qui constitue une réussite gigantesque pour le Burundi, compte tenu de leur contribution dans la promotion humaine et sociale dans ce pays.

Bref, Monseigneur Antoine Hubert Grauls est l’un des grands constructeurs du pays, un grand promoteur de l’élite intellectuelle Burundaise, grâce à l’unité nationale qu’il a battue, les Burundais lui en seront toujours reconnaissants.

Frère Innocent Manirakiza, Bene-Yozefu

(Le Frère Innocent réside chez les Missionnaires d’Afrique à Rome, pendant ses études en sciences de l’éducation)

Ci-dessous un extrait de ce très beau film réalisé par Armand Isnard de KTO. Le DVD contenant le film entier de 52 minutes (en français) est disponible à la Maison Généralice des Missionnaires d’Afrique contre une participation aux frais de réalisation ou chez les Frères Bene-Yozefu au Burundi.

GHN Link – May 2020

La Journée de l’Afrique est une célébration de résilience

Mamphela Ramphele: La Journée de l'Afrique est une célébration de la résilience

A la fin des années 80, la grande production cinématographique “Le Cri de la Liberté” racontait l’histoire de la conversion idéologique du journaliste sud-africain Donald Woods par Steve Biko, activiste anti-apartheid. Vous vous rappellerez sans doute de la partenaire politique et épouse de Steve Biko, Docteur Mamphela Ramphele. Aujourd’hui âgée de 72 ans, Mamphela livre à l’agence sud-africaine “Eyewitness News” son opinion sur le potentiel de l’Afrique à sortir de la crise causée par le COVID-19 plus forte et plus résiliente. Je reproduis ici l’article dont l’original, en anglais, se trouve ici :
https://ewn.co.za/2020/05/25/mamphela-ramphele-africa-day-is-a-celebration-of-resilience
La tradution française est de mafrome.org avec l’aide des outils de traduction d’Internet et n’a aucune prétention professionnelle.

En cette Journée de l’Afrique 2020, nous célébrons notre résilience face à la pandémie perturbatrice de COVID-19. Cette capacité de résistance est due en grande partie à la jeunesse de notre population et à l’adhésion continue aux valeurs d’Ubuntu qui permettent l’interdépendance, l’interconnexion et le soutien mutuel, essentiels pour atténuer les effets dévastateurs de ce virus.

Le COVID-19 nous a permis de démontrer notre capacité à passer de la tendance à nous préoccuper de la poursuite de la réussite personnelle à la collaboration avec empathie et compassion pour répondre à cette crise existentielle. Ce changement de comportement envers ce qui compte vraiment pour la survie de l’humanité et des écosystèmes est un facteur de succès essentiel dans notre réponse au COVID-19.

La question clé que nous devons nous poser en tant que peuple d’Afrique est la suivante : que devons-nous faire différemment à un niveau fondamental pour nous permettre de sortir de cette urgence plus sages, plus forts et plus résistants ? Ce que nous savons, c’est que ce virus a changé le monde tel que nous le connaissons, et ce pour de bon. Il n’y aura pas de retour à la “normale”. Les régions, pays et communautés qui réussiront seront ceux qui saisiront ce moment comme une opportunité de transformation fondamentale vers des systèmes socio-économiques et politiques plus résilients.

La résilience est essentielle pour l’avenir qui nous attend, compte tenu des crises à plusieurs niveaux auxquelles nous continuerons probablement à être confrontés. La forte empreinte humaine sur notre système planétaire a entraîné la fragilité de la plupart des écosystèmes et des menaces pour la biodiversité qui soutient nos vies.

L’Afrique doit saisir l’occasion de cette crise pour se ré-imaginer comme un lieu qui a donné naissance à l’humanité, il y a de nombreuses années, en un lieu qui doit maintenant donner naissance à une nouvelle civilisation humaine caractérisée par la prospérité et le bien-être de tous les peuples et de notre planète. Cette Afrique ré-imaginée doit se fixer de nouveaux objectifs et de nouvelles mesures reflétant ce qui compterait le plus dans cette nouvelle civilisation.

David Korten, de la Stanford Business School et membre du Club de Rome, dans un article récemment publié dans le cadre du projet de ré-articulation du développement humain du PNUD, a remis en question l’idée selon laquelle le progrès de l’humanité peut être mesuré de manière adéquate par l’objectif économique de croissance du PIB. Il conclut que : “L’avenir de l’humanité dépend des choix culturels et institutionnels qui s’alignent sur nos besoins en tant qu’êtres vivants, font de la vie, et non de l’argent, la valeur déterminante et actualisent le potentiel de notre nature humaine et de nos aspirations démocratiques. Ces choix encadrent une vision émergente d’une nouvelle civilisation véritablement civilisée de paix, de justice, de suffisance matérielle et d’abondance spirituelle et créative pour tous”.

La vision de cette nouvelle “civilisation véritablement civilisée” est en résonance avec le cadre social guidé par les valeurs de l’Ubuntu que la plupart des gens de ma génération ont été amenés à adopter. Nous avons grandi dans des communautés où la suffisance matérielle, l’abondance spirituelle et créative pour tous étaient assurées par des approches de collaboration sans faille face à des défis communs et à l’interdépendance mise en place dans les bons comme dans les mauvais moments.

Les ménages pauvres n’ont pas souffert de l’indignité de la privation humiliante des besoins fondamentaux. L’abondance pour tous a été assurée par les processus Letsema/iLima qui ont permis de s’assurer que les champs des pauvres étaient labourés en échange d’un travail aux côtés de leurs voisins. Le lait était mis à la disposition de leurs enfants en échange de leur aide pour la traite des vaches dans les ménages aisés. Les possibilités d’éducation et de formation étaient accessibles à tous les enfants dans les écoles primaires locales appartenant à la communauté, et les membres les plus aisés contribuaient à la création de bourses pour l’enseignement secondaire et supérieur, afin d’assurer un meilleur avenir pour tous.

Le président Ramaphosa n’a pas besoin de chercher plus loin que de tirer parti de notre riche héritage d’Ubuntu pour créer une nouvelle économie inclusive caractérisée par la paix, la justice, la suffisance matérielle et l’abondance spirituelle et créative pour tous. Nous devons avoir des conversations intergénérationnelles pour permettre à ma génération de partager la richesse de notre héritage de valeurs culturelles avec les jeunes. Nous devons nous acquitter de nos responsabilités envers la prochaine génération : re se ke raya le ditaola badimong – nous n’osons pas aller rejoindre nos ancêtres avant de leur avoir transmis ce savoir. Nous devons tirer parti de cet héritage qui a été sous-estimé et marginalisé pour créer une nouvelle économie qui favorise le bien-être de tous et protège et promeut notre environnement – la source de toute vie.

L’Afrique est bien placée pour mieux “reconstruire” en sautant par-dessus la forte empreinte humaine et les faibles résultats en matière de développement humain dont la plupart des pays industrialisés s’efforcent de sortir. Nous disposons d’une abondance de terres, de soleil, de vent et de rivières pour alimenter un processus de développement écologiquement sain pour le 21e siècle. Nous avons également un énorme contingent (estimé à près de 200 millions) d’Africains hautement qualifiés dans la diaspora, qui s’associent à l’importante population jeune pour aider à la reconstruction historique et au développement de l’Afrique en un lieu de bien-être pour tous et pour l’écosystème.

Mamphela Ramphele est la co-fondatrice de ReimagineSA et co-présidente du Club de Rome

Covid 19 – Conséquences

Les conséquences du Covid 19 - Quelques réflexions de Bernard Ugeux

Bernard Ugeux est un Missionnaire d’Afrique basé à Bukavu (RDC). Théologien, très proche des petites communautés chrétiennes et très engagé auprès des personnes qui vivent dans les périphéries, Bernard livre ses réflexions sur le sens et les conséquences du Coronavirus.

VADEMECUM JPIC-RD: Partie 1

VADEMECUM JPIC-RD

Partie 1

pour Coordination provinciale JPIC-RD

À l’occasion du 5ème anniversaire de l’encyclique Laudato Si’, le 24 mai 2020, nous vous présentons la première partie du Vademecum JPIC-RD pour notre mission dans les domaines de JPIC-RD. 

Cette première partie concerne spécialement les confrères dans les Provinces, plus particulièrement les Coordinateurs provinciaux de JPIC-RD, les Promoteurs JPIC-RD de Secteurs et les Animateurs JPIC-RD de nos communautés.

Que tous, par l’annonce et le témoignage authentique, deviennent des signes d’espérance et de paix du Royaume de Dieu dans le monde ! Que l’Esprit Saint nous guide dans notre cheminement de pèlerins de JPIC-RD !