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Henri Leroy, R.I.P.

Le Père Patrick Bataille, Délégué Provincial du secteur de France,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Henri Leroy

le vendredi 8 février 2019 à Bry-sur-Marne (France)
à 91  ans dont 65 ans de vie missionnaire
au Burkina Faso et en France.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Audience avec le Pape – remerciements

Peu après l’entrée du Pape dans la salle, notre supérieur général, Stan Lubungo, s’est adressé au Saint-Père avec un mot de remerciement au nom des deux congrégations. Voici le texte :

Saint-Père,

Nous, les Missionnaires d’Afrique et les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique, sommes très honorés d’être parmi vous aujourd’hui. Cette année, nous commémorons les cent cinquante ans de notre fondation par le Cardinal Lavigerie en Algérie. Nous rendons grâce à Dieu pour toutes les grâces reçues durant ces années. Nous vous sommes très reconnaissants, Saint-Père, d’avoir consacré un peu de temps à être avec nous malgré votre agenda très chargé.

Nous louons Dieu pour nos frères et sœurs qui, depuis plus de cent cinquante ans, ont apporté la foi catholique dans de nombreux pays africains. Ils et elles ont aidé à établir le clergé africain et ont formé de nombreuses congrégations féminines africaines dans différents pays. Aujourd’hui, nous sommes présents ensemble dans 41 pays, dont 22 en Afrique. Nous continuons à collaborer avec l’Église locale au service de laquelle nous œuvrons dans les paroisses et dans d’autres ministères.

Nous avons inauguré notre année jubilaire le 8 décembre dernier, en la fête de Marie Immaculée Conception, sous la protection de laquelle notre Fondateur a placé nos deux Instituts. L’inauguration a eu lieu en Tunisie où le cardinal Lavigerie était également prélat. Les célébrations de clôture auront lieu le 8 décembre de cette année à Namugongo, le sanctuaire des martyrs d’Ouganda.

Nous rendons grâce à Dieu. L’inauguration de notre Jubilé a coïncidé avec la béatification des dix-neuf martyrs d’Algérie, dont quatre de nos frères qui ont donné leur vie au service de nos frères et sœurs musulmans dans le pays de notre fondation.

Saint-Père, en ce Jubilé important pour notre famille, nous demandons votre bénédiction paternelle à nos deux Instituts et à leurs membres, où qu’ils soient, alors que nous cherchons à maintenir vivant le charisme de notre Fondateur.

Nous sommes heureux de vous offrir une représentation de la houe Manga du Burkina Faso. Cette invention de l’un de nos confrères dans les années 50 a été conçue pour le désherbage et le labourage dans des sols peu profonds. Cela représente si bien votre tâche de labourer et de désherber les sols peu profonds de nos cœurs pour y semer la Parole de Dieu.

Merci.

Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique
Missionnaires d’Afrique

 

Audience avec le Pape

La plupart d’entre nous étions très excités le vendredi 8 février, alors que nous étions invités par le successeur de Pierre à une audience privée au Vatican. Les deux Conseils généraux, frères et sœurs des deux congrégations, quelques provinciaux déjà présents dans la maison pour la prochaine rencontre des provinciaux avec le CG, environ 80 personnes en tout étaient à temps pour rencontrer le Pape à 11 heures. Le nombre de marches à gravir était pour le moins impressionnant, mais finalement nous étions dans la salle Clémentine, attendant notre frère et pasteur François. Une rencontre très officielle, très réconfortante et significative pour chacun d’entre nous.

Philippe Docq

Chers frères et sœurs,

C’est avec une grande joie que je vous accueille dans le cadre de la célébration du 150ème anniversaire de la fondation de la Société des Missionnaires d’Afrique et de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique. En remerciant vos Supérieurs généraux pour les paroles qu’ils m’ont adressées, je veux vous exprimer mon cordial salut et ma proximité spirituelle, ainsi qu’à travers vous, à tous les membres de vos Instituts, présents en Afrique et dans d’autres régions du monde. Merci à vous, pour le service de la mission de l’Eglise, vécu avec passion et générosité, dans la fidélité aux intuitions évangéliques de votre fondateur commun, le Cardinal Lavigerie.

Au cours des trois dernières années, vous vous êtes préparés à célébrer ce jubilé. Comme membres de la grande “famille Lavigerie”, vous êtes revenus à vos racines, vous avez regardé votre histoire avec reconnaissance, pour vous donner les moyens de vivre votre engagement présent avec une passion renouvelée de l’Évangile, et pour être des semeurs d’espérance. Avec vous, je rends grâce à Dieu, non seulement pour les dons qu’il a faits à son Église à travers vos Instituts, mais aussi et surtout, pour la fidélité de son amour que vous célébrez avec ce jubilé. Que cette année jubilaire fortifie en vous l’assurance que «Dieu est fidèle, lui qui vous a appelés à vivre en communion avec son Fils, Jésus-Christ notre Seigneur» (1Co 1,9). Que votre consécration, votre ministère puissent ainsi manifester concrètement, dans votre vie fraternelle et dans vos différents engagements, la fidélité de l’amour de Dieu et sa proximité, pour semer l’espérance dans le cœur de ceux qui sont blessés, éprouvés, découragés, et qui se sentent si souvent abandonnés.

Chers amis, vous le savez: quand Mgr Lavigerie, alors archevêque d’Alger, a été conduit par l’Esprit à fonder la Société des Missionnaires d’Afrique, puis la Congrégation des Sœurs Missionnaires, il avait dans le cœur la passion de l’Evangile et le désir qu’il soit annoncé à tous, en se faisant “tout à tous” (cf. 1Co 9,22). Pour cette raison, vos racines sont marquées par la Mission ad extra; c’est dans votre ADN. Ainsi, à la suite de votre fondateur, votre préoccupation première, votre sainte inquiétude, « c’est que tant de nos frères vivent sans la force, la lumière et la consolation de l’amitié de Jésus-Christ, sans une communauté de foi qui les accueille, sans un horizon de sens et de vie » (Exhortation apostolique Evangelii gaudium, n.49). Mais, à la lumière du chemin jusqu’à maintenant, parcouru depuis votre fondation, vous savez que l’annonce de l’Évangile n’est pas synonyme de prosélytisme ; elle est cette dynamique qui conduit à se faire proche des autres, pour partager avec eux le don reçu, la rencontre d’amour qui a changé votre vie et qui vous a conduits à choisir de consacrer votre vie au Seigneur Jésus, Evangile pour la vie et le salut du monde. C’est toujours avec lui, par lui et en lui que se vit la mission. Alors, je vous encourage à garder votre regard fixé sur Jésus-Christ, pour ne jamais oublier que le véritable missionnaire est d’abord un disciple. Ayez à cœur de cultiver ce lien particulier qui vous unit au Seigneur, par l’écoute de sa Parole, la célébration des Sacrements et le service du frère, pour que vos paroles et vos actes manifestent sa présence, son amour miséricordieux, sa compassion à ceux auprès de qui l’Esprit vous envoie et vous conduit. Que la célébration de votre jubilé vous aide ainsi à devenir des “nomades pour l’Évangile”, des hommes et des femmes qui n’ont pas peur d’aller dans les déserts de ce monde et de chercher ensemble les moyens de conduire leurs frères humains jusqu’à cette oasis qu’est le Seigneur, pour que l’eau vive de son amour apaise toutes leurs soifs.

Que cette année jubilaire contribue aussi à développer les liens fraternels entre vous, parce que l’annonce de l’Évangile ne peut se vivre qu’au prix d’une véritable communion missionnaire. Avec la force de l’Esprit Saint, soyez les témoins de cette espérance qui ne déçoit pas (Cf. Rm 5,5), malgré les difficultés. Dans la fidélité à vos racines, n’ayez pas peur de vous risquer sur les chemins de la mission, pour témoigner que «Dieu est toujours une nouveauté, qui nous pousse à partir sans relâche et à nous déplacer pour aller au-delà de ce qui est connu, vers les périphéries et les frontières» (Exhortation apostolique Gaudete et exsultate, n.135). Que l’Esprit Saint fasse de vous des constructeurs de ponts entre les hommes. Là où le Seigneur vous a envoyés, contribuez à faire grandir une culture de la rencontre ; continuez à être les serviteurs d’un dialogue qui, tout en respectant les différences, sait s’enrichir de la différence des autres. Et je vous remercie en particulier pour le travail que vous avez déjà accompli au service du dialogue avec l’Islam, avec nos sœurs et nos frères musulmans. Par le style et la simplicité de votre mode de vie, vous manifestez aussi la nécessité de prendre soin de notre maison commune, la terre. Enfin, dans le sillage du Cardinal Lavigerie, soyez des semeurs d’espérance, en luttant contre toutes les formes actuelles d’esclavage. Cherchez toujours à vous faire proches des petits et des pauvres, de celles et ceux qui attendent, aux périphéries de nos sociétés, d’être reconnus dans leur dignité, d’être accueillis, protégés, relevés, accompagnés, promus et intégrés.

Avec cette espérance, en vous confiant au Seigneur, par l’intercession de la Vierge Marie, Notre Dame d’Afrique, je vous donne la Bénédiction apostolique, ainsi qu’à tous les membres de vos communautés, et j’appelle les bénédictions de Dieu sur celles et ceux dont vous partagez la vie, là où le Seigneur vous a envoyés. Et, s’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Merci.

Pape François, 
8 février 2019

Bakhita sainte patronne des personnes exploitées

Stéphane Joulain au Sénat français

Le mercredi 6 février 2019, une commission du Sénat français a auditionné une fourchette de spécialistes sur la question des infractions sexuelles sur mineurs. En voici la vidéo :

Le Pape mis au défi pour le Carême

Une vaste campagne internationale dévoilée mercredi 6 février met le pape au défi de devenir vegan pendant les quarante jours du Carême, qui commence dans un mois. S’il accepte, la campagne lancée par Million Dollar Vegan versera un million de dollars aux œuvres de bienfaisance choisies par le pape.

Vous pouvez lire l’article complet, très instructif et motivant,  dans le journal catholique français La Croix du 6 février 2019.

Si vous n’y avez pas accès, vous pouvez en télécharger le PDF.

Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des personnes

Le 8 février 2019, nous allumons une lumière contre la traite des personnes afin de célébrer la 5e édition de la Journée mondiale de prière et de réflexion contre la traite des personnes dont le thème de cette année sera:

« Ensemble contre la traite des personnes »

La première édition de la JMPT a été célébrée le 8 février 2015 par la volonté du pape François qui, en 2014, a chargé l’Union internationale des supérieures et supérieures générales (UISG / USG) de promouvoir cette journée.

Au cours de ces années, les rassemblements dans la prière ont facilité la collaboration et le dépassement des limites dans lesquelles nous travaillons, consacrés à nos projets qui, bien que très importants, risquent de nous isoler des autres. La grande tragédie de la traite exige que nous dépassions toutes les barrières pour unir nos forces et collaborer pour le bien commun.

Cela nous oblige à coordonner nos actions et à unir nos forces.

« Ensemble contre la traite des personnes » est l’invitation adressée à tous, chacun selon ses possibilités.

Télécharger ici le texte de la veillée de prière

Télécharger ici la carte avec la prière à Sainte Bakhita

Et pour en savoir plus, visitez le site de la prière contre la traite humaine

 

Atelier avec le magazine “Africa Rivista”

Le fameux magazine du secteur Italie appartient encore aux Missionnaires d’Afrique, même si ce sont surtout des professionnels du secteur de l’information qui font l’essentiel du travail. Evidemment fidèle à l’Afrique, le Magazine a organisé à Milan, les 24 et 25 novembre derniers, un atelier sur : “Dialogue sur l’Afrique – pour comprendre, connaître et discuter”. Cette petite vidéo vous fera participer de loin à quelques moments choisis de cet atelier. Si vous avez sous la main un confrère italien ou parlant italien, il vous traduira certainement avec plaisir. Après tout, la vidéo ne dure que 2 minutes et 29 secondes.

Joséphine Bakhita, la Sainte Africaine

Joséphine Bakhita (1869-1947), ancienne esclave soudanaise devenue sainte, est encore peu connue en Occident, contrairement en Afrique. Raconter sa vie est captivant, tant son parcours terrestre est peu ordinaire, presque romanesque. Sa jeunesse est riche en événements peu communs, mais c’est la période où elle est religieuse qui est la plus importante. Son assez long parcours de 78 ans témoigne que cette humble Fille de la Charité fut un vrai témoin de l’amour de Dieu.

Lisez la suite de ce très intéressant poste sur le site de “Notre histoire avec Marie”.

Stéphane Joulain, en mission pour les victimes (La Croix 6/2/2019)

Ce poste est publié en mode restreint aux M.Afr. et SMNDA à cause du copyright.

Ce prêtre et psychothérapeute sera auditionné mercredi 6 février au Sénat dans le cadre de la Mission d’information sur les infractions sexuelles commises sur des mineurs.

Le père Joulain est l’un des rares prêtres et psychothérapeutes au monde spécialisés dans le traitement des agressions sexuelles sur mineurs.

En bon héritier des Pères blancs, ces missionnaires d’Afrique engagés depuis le XIXe siècle sur des zones de fracture, Stéphane Joulain explore depuis quinze ans une véritable terra incognita. À 52 ans, il est l’un des rares prêtres et psychothérapeutes au monde spécialisés dans le traitement des agressions sexuelles sur mineurs. « On ne peut annoncer Jésus qui va vers les pauvres et les plus fragiles si l’on n’accueille les victimes », professe cet homme à la carrure imposante.

Une « vocation » arrivée par surprise

Non qu’il soit devenu missionnaire pour traiter des pédophiles. Cette « vocation » l’a surpris lui-même. À peine ordonné, il est envoyé à Jérusalem. Les Pères blancs y ont la garde de l’église Sainte-Anne, un lieu « cathartique » où beaucoup de visiteurs demandent à rencontrer un prêtre. « Quand j’étais appelé pour la confession, c’était toujours des victimes ou des abuseurs », raconte-t-il. Le tout jeune confesseur demande à ses confrères si cela leur arrive souvent. Réponse négative. Le jésuite qui l’accompagne l’encourage alors à « écouter ce qui se dit à travers ces événements ».

Ses supérieurs se montrent eux aussi « étrangement réceptifs »« Ils m’ont demandé de me former. Ce n’est que plus tard que j’ai compris pourquoi. » Peu après, les révélations d’abus commis par des prêtres dans le monde allaient lui confirmer la nécessité de se pencher sérieusement sur la question…

Se former pour « s’enraciner dans sa spiritualité »

Se former, c’est d’abord pour lui, « s’enraciner dans sa spiritualité ». Pendant six mois, il apprend donc les rudiments de l’accompagnement spirituel au Châtelard à Lyon. Puis étudie la psychothérapie au centre des Buttes-Chaumont à Paris, menant en parallèle une psychanalyse. Pour se lancer, en 2011, dans un doctorat en victimologie à Ottawa sur le traitement des délinquants sexuels. Durant ces années, il en accompagne près de 200… Avant d’être rappelé à Rome où sa congrégation lui confie un poste assez unique et sur mesure de « coordinateur à l’intégrité du ministère ».

Concrètement, le père Joulain est chargé de conseiller ses supérieurs et d’autres communautés sur les cas d’abus sexuels, et de former les futurs missionnaires, notamment à la prévention. Ce qui l’amène à voyager en Afrique. « Il y a autant d’abus sur ce continent qu’aux États-Unis, constate-t-il. Mais les victimes sont surtout des gamines de 14-15 ans et les prêtres y sont tout-puissants. » Devenu incontournable du sujet (1), ce chercheur en entend, de fait, « des vertes et des pas mûres », et ne s’embarrasse guère de circonvolutions pour nommer les organes sexuels.

Un ministère hors normes

Comment fait-il pour durer dans ce ministère hors normes ? « Apprendre l’empathie envers soi permet d’en avoir pour les autres », affirme-t-il. En plus du superviseur qui suit sa pratique professionnelle, cet homme chaleureux rencontre chaque mois son accompagnateur spirituel. C’est sans doute en partie à ce travail sur soi qu’il doit sa liberté de ton et sa capacité à s’ouvrir des épreuves traversées.

D’une famille non pratiquante, lui-même a subi les attouchements d’un voisin, à 10 ans. « J’ai eu la trouille de ma vie. Mais il n’y a pas eu plus de conséquences car j’ai tout de suite pu mettre des mots. Mon père a vite réagi et nous n’avons plus revu le voisin. »

« Plus tard, je serai prêtre pour guérir Jésus »

Très jeune, Stéphane Joulain a aussi nourri une empathie dans laquelle s’enracine en partie sa vocation. « À 5 ans, ma mère m’a emmené dans l’église du village, raconte ce Breton, aîné de trois garçons. Devant le Christ sulpicien, je me suis mis à pleurer : ’’Pourquoi les gens lui font du mal ? Plus tard, je serai prêtre pour guérir Jésus.’’ »

Élève des Frères des Écoles chrétiennes – « des hommes qui aimaient les enfants de manière chaste » –, il songe à la vocation. Une formation de comptable en poche, il reprend l’entreprise familiale de vérandas en Loire-Atlantique puis, contre l’avis de son père, avec qui les relations étaient compliquées, il entre au séminaire à 21 ans, diocésain d’abord, et finalement chez les Pères blancs.

Fidèle à sa congrégation, le père Joulain n’hésite pas à interpeller l’Église, les évêques en particulier, encore trop timorés à ses yeux dans la lutte contre les abus sexuels. Au Sénat, ce mercredi 6 février, il aura à expliquer « les raisons des difficultés à prendre en compte la parole des victimes » et à évoquer ses préconisations.

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Des auditions en cours au Sénat

Outre le père Joulain, la Mission d’information du Sénat sur les infractions sexuelles sur mineurs entendra mercredi 6 février, Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef à La Croix, Catherine Bonnet, ancien membre de la commission pontificale pour la protection des mineurs, Véronique Margron, présidente de la conférence des religieux (Corref), et le père Pierre Vignon, du diocèse de Valence. Jeudi 7, seront auditionnés les présidents de la commission nationale chargée de conseiller les évêques sur ces sujets (Alain Christnacht) et de la commission d’enquête indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Jean-Marc Sauvé), et les cofondateurs de La Parole libérée.

(1) Il est l’auteur de Combattre l’abus sexuel des enfants, DDB, 300 p., 19 €.

Céline Hoyeau
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Stephane-Joulain-mission-victimes-2019-02-06-1201000553