Emprise et abus spirituel

Emprise et abus spirituel

UNE COPRODUCTION JCD PRODUCTION/KTO 2018 – Réalisé par Jean-Claude Duret
Documentaire du 18/05/2019.

Aujourd’hui, la soif d’absolu est forte dans un monde occidental qui a perdu les fondements de la foi. Cela peut conduire certains à croiser des personnalités manipulatrices, ou même à devenir la proie de personnalités narcissiques qui détournent à leur profit la quête de Dieu. Ce sont même parfois de véritables systèmes d´emprise qui se mettent en place. Le mécanisme de l´emprise mentale conduit à de nombreux abus, dont l’abus spirituel, et peut causer de graves blessures psychologiques. Pourtant, depuis des millénaires, un trésor de sagesse existe dans les monastères où celles et ceux qui consacrent leur vie à la quête de Dieu ont balisé les dangers de cette quête. L’expérience qu’ils nous transmettent est aujourd’hui indispensable à notre discernement, que l’on soit croyant ou non. Ce documentaire a pour vocation d´informer et d´éduquer un large public aux possibles dangers de la recherche spirituelle. 

Franz Stoffel, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Rudi Pint, Délégué Provincial du secteur d’Allemagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Franz Stoffel

on Tuesday the 21st May 2019 at Hechingen (Germany)
at the age of 91 years, of which 68 years of missionary life
in Malawi and Germany.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

(plus…)

Renouvellement de mandats

Le Supérieur général, le Père Stanley Lubungo, après consultation et avec l’approbation de son Conseil, a reconduit pour un second mandat, allant du 1 juillet 2019 au 30 juin 2022 :

  • P. Luc Kola, Provincial de la PAO
  • P. Dephin Nyembo, Assistant Provincial de la PAO
  • P. Felix Phiri, Provincial de la SAP
  • P. Bonaventure Bwanakweri, Supérieur délégué E.PO
  • P. John Gould, Supérieur délégué SOA.

Rome, 7 mai 2019
André-Léon Simonart, M.Afr.
Secrétaire Général

Un missionnaire d’Afrique pour Solidarité Sud-Soudan

Jim (James) Greene est un missionnaire d’Afrique né en Irlande le 27 juillet 1960. Ordonné prêtre le 2 juillet 1988 après avoir terminé sa formation théologique à Totteridge, il commença sa vie missionnaire au Malawi jusqu’à la mi-1997 où il devint trésorier de la Province d’Irlande (aujourd’hui un des secteurs de la province européenne). En 2002, il retourne au Malawi, avec un vif intérêt pour Justice et Paix. Délégué au Chapitre de 2004, il est élu Assistant du Supérieur général. Après un congé sabbatique à Chigaco, il est nommé trésorier à Jérusalem en 2011. Depuis janvier 2019, il est directeur exécutif du projet “Solidarité Sud Soudan”.

Un mot de Jim

Je suis arrivé à Juba, au Sud-Soudan, le 26 janvier pour rejoindre une équipe d’une trentaine de religieux et religieuses, hommes et femmes, qui travaillent sur le projet intitulé ” Solidarité avec le Sud-Soudan “. Il s’agit d’une initiative de l’USG/UISG (congrégations religieuses masculines et féminines) qui a débuté après un appel à l’aide des évêques du Sud Soudan. 

Constatant l’énormité des défis dans ce qui était alors le Soudan du Sud, plus de 200 congrégations ont décidé de mettre en commun leurs ressources, tant financières que pour ce qui concerne leur personnel. Beaucoup de congrégations n’ont pas de personnel à offrir à cette initiative, mais en ce moment environ 18 congrégations sont représentées sur le terrain au Sud Soudan, et beaucoup d’autres y contribuent aussi de diverses manières.

Dès le début, il a été entendu que la ” solidarité avec le Sud-Soudan ” ne pouvait pas répondre à tous les besoins. Il a donc été décidé de mettre l’accent sur la formation d’autres personnes dans les domaines de l’éducation, de la santé, des services pastoraux et de l’agriculture. 

Le projet a créé des centres de formation pédagogique pour les enseignants du primaire à Yambio, en Equatoria occidental, et à Malakal, dans l’Etat du Haut-Nil. Malheureusement, en raison des hostilités et des attaques, le centre de Malakal est aujourd’hui abandonné. 

Les Sœurs Comboniennes nous ont aidés à établir un centre de formation d’infirmières et de sages-femmes à Wau, situé dans l’ancien état du Bahr el Ghazal occidental. Par coïncidence, certains des bâtiments actuels ont été construits à l’origine par notre confrère décédé, Hubert Barbier, à la fin des années 1970. Pendant de nombreuses années, ces bâtiments ont été occupés par des personnes déplacées avant d’être remis à l’église pour lancer le projet de formation des infirmières en 2008. 

En outre, une équipe pastorale a été constituée et a formé de nombreux prêtres, catéchistes et autres agents pastoraux de nombreux diocèses du pays. Compte tenu de l’histoire violente du pays, l’accent a également été mis sur la guérison des traumatismes et sur la recherche de solutions à certains des effets des conflits passés et présents. Actuellement cette équipe a besoin de plus de membres. Solidarité cherche à témoigner non seulement par ses actions mais aussi en vivant dans des communautés religieuses internationales d’hommes et de femmes. Dans un pays tristement divisé sur la base de l’ethnicité, nous essayons de montrer qu’il est possible pour des femmes et des hommes de nationalités et d’ethnies différentes de vivre et de travailler ensemble, tout en respectant la dignité et la différence de chacun.

En ce moment, je suis le seul missionnaire d’Afrique dans le pays. Qui sait ce que l’avenir nous réserve ? La récolte est vraiment grande !

Interview de Jim par Radio Vatican le 16 avril 2019

Linda Bordoni de Radio Vatican interviewe, en anglais, le Père Jim Greene, Missionnaire d’Afrique, nouvellement nommé directeur exécutif de Solidarité Sud Soudan. L’interview originale est ici :  https://www.vaticannews.va/en/church/news/2019-04/solidarity-south-sudan-pope-retreat-father-greene.html

Vidéo produite par Solidarité Sud Soudan en novembre dernier

Témoignage de Jim aux confrères à Rome

Etant le seul Missionnaire d’Afrique au Sud Soudan et devant assister de temps en temps à des réunions à Rome du Conseil d’administration de Solidarité Sud Soudan, Jim est attaché au Généralat, plutôt qu’à la province d’Afrique de l’Est qui, traditionnellement, était l’hôte du Soudan. Comme il était à Rome en avril dernier, il a donné son témoignage à quelques confrères… en anglais ! La vidéo à laquelle il fait référence au début est celle ci-dessus et le power point auquel il fait référence suit. Par défaut, les diapositives avancent automatiquement toutes les 15 secondes, mais vous pouvez les faire avancer ou reculer pendant que vous écoutez Jim. Vers la fin du témoignage, Jim répond à des questions… qui ne sont malheureusement pas audibles, car les confrères n’ont pas attendu le micro. Mais si le témoignage vous intéresse, vous devinerez sur quoi portaient les questions.

Facebook
Twitter
WhatsApp
Email

Mise à jour de Serment et diaconat à Merrivale

Des photos ont été ajoutées au poste Serment et Diaconat à Merrivale.

Les élections sont finies – Déclaration de la SACBC

 

Après les élections qui ont eu lieu en Afrique du Sud mercredi passé, le 8 mai 2019, la Conférence des évêques catholiques d’Afrique du Sud a publié la déclaration suivante :

LES ÉLECTIONS SONT TERMINÉES - QUE LA CONSTRUCTION DE L'ÉCONOMIE ET LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION COMMENCENT !​

Nous félicitons la Commission électorale indépendante et tous les partis politiques d’avoir créé un environnement propice à des élections libres et régulières. Bien que certains partis aient exprimé leur mécontentement au sujet de certains incidents survenus pendant les élections, ceux-ci ne semblent pas avoir eu d’impact significatif sur l’intégrité de l’élection. Néanmoins, nous appelons la Commission électorale indépendante à prendre des mesures efficaces et à s’attaquer à tous les problèmes du système électoral avant les prochaines élections municipales, y compris la menace de votes multiples, la pénurie de bulletins de vote et l’inefficacité du personnel.

L’un des messages clés que les Sud-Africains ont transmis pendant la campagne 2019 est que le contrat social, qui est fondé sur les négociations constitutionnelles au début des années 90, doit être renouvelé et corrigé. Les citoyens ne doivent pas être tenus pour acquis. La baisse du taux de participation électorale ainsi que les incidents de protestations pendant les élections sont un avertissement sévère à tous les partis politiques que, vingt-cinq ans après le début de la démocratie constitutionnelle, il est nécessaire de renégocier le contrat social entre l’élite au pouvoir et ceux vivant en marge de l’économie.

Au cours des 25 dernières années, la démocratie constitutionnelle et son contrat social enchâssé n’ont pas réussi à créer des dividendes tangibles, en particulier pour les pauvres, en termes de niveaux acceptables d’accès à une éducation de qualité, de soins de santé de qualité, de possibilités d’emploi et de logement décent. Au cours des cinq prochaines années, la réparation du contrat social dépendra donc de la mesure dans laquelle le parti au pouvoir, en collaboration avec les fonctions de contrôle du 6e Parlement, aura réussi à reconstruire l’économie tout en relevant le triple défi de la pauvreté, du chômage et des inégalités.

Nous attendons donc de tous les partis politiques de la 6e législature, et pas seulement du parti au pouvoir, qu’ils fassent passer le pays en premier et qu’ils travaillent ensemble à l’élaboration de mesures efficaces pour enrayer l’effondrement de l’économie et le pillage des ressources publiques, et pour stimuler la croissance économique afin qu’elle crée des emplois. En particulier, nous demandons au parti au pouvoir d’élaborer un plan stratégique national, assorti d’objectifs mesurables pouvant faire l’objet d’une reddition de comptes, pour lutter contre le chômage des jeunes, qui est une bombe à retardement qui, à un certain niveau, a contribué au désenchantement et à l’apathie des électeurs chez les jeunes.

Une question qui préoccupe vivement de nombreux citoyens de notre pays et qui constitue également une grave menace pour notre jeune démocratie est celle des niveaux élevés de corruption. Maintenant que les élections sont terminées, nous attendons du président de notre pays qu’il renonce à la politique de l’opportunisme et qu’il fasse preuve de fermeté à l’égard des personnes impliquées dans la corruption et la capture de l’État. En particulier, nous attendons le président du pays :

  • Faire en sorte que les personnes soupçonnées de corruption et de capture de l’État ne soient pas nommées au Cabinet et au Parlement ;
  • Faire en sorte que le Cabinet pléthorique du pays soit réduit de moitié ;
  • introduire de nouvelles mesures pour renforcer les moyens d’enquête et de poursuite de la justice pénale et sa capacité à fonctionner sans ingérence politique et à poursuivre les personnes impliquées dans la corruption et la capture d’État ;
  • inverser la tendance à la faillite de la bonne gouvernance et aux pillages généralisés des entreprises publiques comme Eskom, SAA et autres.
  • Adopter des mesures plus efficaces pour protéger l’intégrité de la Société publique d’investissement (SIP)
  • et des mesures plus énergiques pour faire face aux dépenses irrégulières, inutiles et dilapidatrices dans les services gouvernementaux et dans les municipalités.
    Mgr S. Sipuka – Président de la SACBC

Pour plus d’informations, veuillez contacter Mgr l’Archevêque W. Slattery (Porte-Parole de la SACBC): +27 8x xxx xxxx

FIN DE LA DÉCLARATION

Traduction : Deepl

20190513 Glâné sur Twitter

Serment et diaconat à Merrivale

C’est en la paroisse Saint-Joseph à Howick que 5 étudiants de Merrivale sont devenus Missionnaires d’Afrique en prononçant leur serment missionnaire solennel en présence du Père Francis Barnes, premier assistant du supérieur général.

De gauche à droite, nous avons:

  • Bimal Lakra, d’Inde
  • Habtamu Aloto, d’Ethiopie
  • Guélord Mahongole, de la RD Congo
  • Alain Sossou, de Côte d’Ivoire
  • Joseph Zunguluka, de la RD Congo

Le même jour, ils ont été ordonnés diacres par notre confrère Jan De Groef, évêque de Bethléem (Afrique du Sud).

A la suite des photos, vous trouverez le texte de l’homélie prononcée par Francis Barnes à cette occasion.

Je voudrais vous adresser ces quelques mots à vous Bimal, Guélord, Joseph, Habtamu et Alain. Par le serment que vous avez prêté aujourd’hui, vous vous êtes consacrés jusqu’à la mort à la mission de l’Église en Afrique et vous avez promis fidélité et obéissance à la vie apostolique et juré d’observer le célibat pour le Royaume.

Ouah ! C’est loin d’être banal, et dans le monde d’aujourd’hui, il faudrait soit avoir perdu la tête, soit être vraiment profondément sain d’esprit pour signer un tel document. Je présume que vous êtes tous profondément sains d’esprit. Le serment que nous prêtons ne mentionne pas la pauvreté ou le mode de vie simple comme nous l’appelons – car il est censé faire partie de notre identité spécifique. Nous ne sommes pas religieux et donc nous ne faisons pas de vœux et pourtant le serment est sûrement tout aussi contraignant. J’oserais dire que dans le monde d’aujourd’hui, un tel serment est plus que controversé, voire contraire à la culture. Le célibat dans le monde d’aujourd’hui où tout est hypersexualisé est certainement contraire à la culture et peut si souvent devenir pour beaucoup une source de grande tension et de stress ou, pire encore, de scandale. Qu’en est-il de l’obéissance dans un monde hédoniste où nous voulons célébrer la liberté de faire, de dire et d’être ce que nous voulons ? Et la fidélité ? Oui, il faut du courage et beaucoup de travail pour être fidèle aux promesses que nous faisons et nous savons à quel point il est facile de s’écarter du chemin que nous avons désiré et choisi. Ensuite, il y a un style de vie simple, mais qui n’est pas mentionné dans le serment que nous prêtons comme on s’y attend de notre part. Pourtant, beaucoup d’entre nous serons tentés par l’attrait de l’argent et par notre désir que le ministère soit plus confortable et plus facile à accomplir. Oui, le serment est certainement contraire à la culture, mais l’apostolat l’est aussi, et il l’a toujours été.

Sommes-nous dignes d’un tel appel, sommes-nous capables d’un tel appel ? – sans doute pas et pourtant, malgré notre fragilité et notre impuissance, l’amour de Dieu est capable d’éclater dans nos vies avec sa puissance de transformation. Espérons qu’aujourd’hui, vous êtes ceux qui choisissent non pas le chemin du pouvoir, mais plutôt le chemin de l’impuissance, qui choisissent non pas le chemin du succès, mais plutôt celui du service. Avec la grâce de Dieu, vous choisirez volontiers de ne pas suivre le large chemin de la louange et de la popularité, mais celui, étroit, du don de soi, afin que les autres puissent avoir la vie en abondance. Sachez que cela signifie souvent accepter de marcher dans les ténèbres, de prendre des risques, de marcher dans l’inconnu et d’accepter toute la souffrance qu’un tel choix implique.

Oui, vous et moi, disciples d’aujourd’hui, nous savons que nous sommes des êtres humains fragiles ; nous n’avons pas toutes les réponses et pourtant nous nous permettons, espérons-le, de devenir des instruments entre les mains de Dieu ; nous aurons, comme des enfants, un esprit de pure réceptivité, une dépendance totale et une confiance radicale qui ne vient pas de nous, mais de l’esprit de Jésus.

Donc au plus profond de nous-mêmes, nous le savons :

  • si nous devions vivre à l’imitation de Jésus ;
  • si nous osions aller au-delà de notre intérêt personnel ;
  • si nous désirions vraiment tendre la main avec compassion à tous nos frères et sœurs, quels qu’ils soient ;
  • si nous étions tellement libres vis-à-vis de la culture au point que  nous ne désirions plus ni statut, ni pouvoir, ni possessions,

alors nous transformerions vraiment notre petite Société et même le monde et les communautés paroissiales où nous servons.

Le monde n’a pas besoin de plus de dogmes et de croyances – le monde n’a peut-être besoin que d’une poignée de disciples courageux qui seraient comme le sel et la lumière – qui par l’authenticité de leur engagement et de leur générosité seraient un signe spectaculaire du pouvoir transformateur de l’évangile, le pouvoir transformateur de l’amour.

La fidélité, en dernière analyse, c’est marcher sur le chemin que nous avons choisi avec le Seigneur, c’est notre vie donnée pour que les autres aient la vie ; et s’il faut lutter pour y arriver, nous devons le faire jusqu’au bout.

Alors avec vous, je loue le Seigneur pour cette merveilleuse vocation missionnaire qui est la vôtre. Je loue le Seigneur pour le beau don de vous-mêmes à notre Société et à l’Afrique. Et nous louons le Seigneur pour vos familles et vos amis qui ont et qui font partie de ce merveilleux appel qui est le vôtre.

Francis Barnes M.Afr.

Sœur Adoración ZANÓN MIRANZO (Maria de la Luz), R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Adoración ZANÓN MIRANZO (Maria de la Luz)

de la communauté Résidence El Sol, Logroño
entrée dans la vie à Logroño Le 25 avril 2019
à l’âge de 92 ans, dont 63 de vie religieuse missionnaire.

Sa vie missionnaire s’est déroulée en Algérie et en Espagne.

Sœur Jeannine GARITTE, R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour

Sœur Jeannine GARITTE

De la communauté Evere Campus Eureka,
Entrée dans la vie à Bruxelles, le 7 mai 2019
à l’âge de 85 ans, dont 58 de vie religieuse missionnaire.

Sa vie missionnaire s’est déroulée au Burkina Faso et en Belgique.