La béatification : une responsabilité (Mini-lien n°481)

L’Église d’Algérie a failli disparaître plusieurs fois : à l’indépendance, lors des nationalisations et lors des attentats successifs. L’intuition du Cardinal Duval et de Mgr Teissier, a été de dire : « Nos locaux, au lieu de rester vides, mettons-les au service des gens (1). » « Nos locaux doivent devenir des plate formes de service et de rencontre », disait aussi Pierre Claverie. Et du coup, les églises, les presbytères et les communautés devenaient des lieux de vie, de service et d’animation. Cette Église s’est vraiment mise au service et a noué de très grandes amitiés avec beaucoup d’Algériens.

Dans l’Église on ne béatifie pas n’importe qui. On observe la vie mais là, ‘le sang versé’ accélère les choses. Qu’est-ce qu’il y a eu dans la vie de ces religieux et religieuses qui fait qu’ils ont été béatifiés ? Certains ont fait des études de théologie, d’islamologie mais tous ont dit la même chose qui tient en une phrase : « Je choisis librement de rester dans le pays malgré le risque, par fidélité au Christ, à l’Evangile et à ce peuple algérien. » Ce n’est pas le fait qu’ils ont été tués qui compte, ce qui compte c’est qu’ils sont restés par amour.

Pourquoi les évêques ont-ils demandé cette béatification ? : « Parce que, c’est un exemple pour aujourd’hui. » D’où la parution de cet ouvrage de Jean-Jacques Pérennès : « Pierre Claverie, La fécondité d’une vie donnée (2). » Déjà en librairie ce sont des dizaines et des dizaines d’ouvrages que l’on trouve sur les consoles, sans parler de la presse écrite de tout bord ; le film : « Des Hommes et des Dieux » a été regardé par des millions de personnes dans une France laïque ; la pièce de théâtre d’Adrien Candiard :

« Pierre et Mohammed », créée au Festival d’Avignon a dépassé les 1200 représentations. On la joue devant des publics musulmans, ce qui montre qu’il y a une fécondité évidente et qui veut dire que l’amitié est possible. C’est un message pour notre temps : écouter, rencontrer et ne pas avoir peur de l’autre.

En Algérie, il est significatif que les autorités aient accepté que pour cette béatification, 1200 personnes se déplacent. Donc les autorités algériennes ont accepté et c’est un message qui est fort. L’Algérie reconnaît qu’ils sont morts par amitié pour ce pays. Les évêques, dans leur communiqué annonçant la béatification, disaient : « Pour nous, nous ne voulons pas distinguer nos martyrs des 150 000 morts algériens, nous voulons souligner l’amitié que nous voulons garder avec ce pays. » Ce n’est donc pas une béatification qui accuse les musulmans, au contraire. Il est à espérer que ce soit la même chose en France et en Europe où l’on a peur des migrants. C’est une invitation à ‘ne pas avoir peur’, disait saint Jean-Paul II. Ne soyons pas naïfs, ce n’est pas simple, mais il faut construire et oser la rencontre qui peut être très enrichissante.

Pour plusieurs d’entre-nous, il est étonnant de béatifier quelqu’un avec qui on a réfléchi, travaillé et fait la vaisselle, fait des promenades et des réunions et participé à des retraites. Souvent on béatifie quelqu’un qui a fondé un mouvement ou une congrégation au XIXème siècle. Là ce sont des contemporains avec lesquels nous avons vécu. Les apôtres disaient : « ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons à vous aussi, pour que, vous aussi, vous soyez en communion avec nous… » Il y a un peu de cela pour nous.

La béatification montre la fécondité de ces vies données, et cette fécondité montre la responsabilité de l’Église d’aujourd’hui et de demain.

Bernard Lefebvre, M.Afr.
(Secteur France – Mini-lien n°481 du 1er février 2019)

(1) Je me suis inspiré de l’interview du 8/12/2018 de Jean-Jacques Pérennès sur KTO.

(2) Jean-Jacques Pérennès, Pierre Claverie, La fécondité d’une vie donnée, Cerf 2018.

 

Entretiens après l’ouverture à Rome

Après la célébration eucharistique d’ouverture à Rome, Quelques huit participants ont été interviewés par Freddy Kyombo. Le montage est de votre serviteur. Voilà ceux qui ont été interviewés :

  1. Soeur Justice Tao, des Soeurs de l’Annonciation de Bobo Dioulasso (une des congrégations fondée par la Famille Lavigerie) (en français)
  2. Soeur Bernadette Njekwe, smnda (en français)
  3. Père Rigobert Kiungu, sj (en français)
  4. Mgr François Bousquet, Recteur de l’Eglise de Saint-Louis des Français (en français)
  5. Soeur Carmen Sammut, supérieure générale des SMNDA (en français avec sous-titres anglais) @ temps 7:41
  6. Père Stanley Lubungo, supérieur général des MAfr (en français avec sous-titres anglais) @ temps 15:31
  7. Father Ted Masiya Chigamba, prêtre diocésain du Malawi résidant à la Maison Généralice (en anglais)
  8. Père Prosper Harelimana, MAfr

Et voici la vidéo des entretiens :

n.b.: Vous pouvez trouver l’ensemble des vidéos sur cette “playlist”.

Philippe Docq

 

Jan Rademaker, R.I.P.

Le Père Jozef de Bekker, Délégué Provincial du secteur des Pays-Bas,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Jan Rademaker

le jeudi 31 janvier 2019 à Heythuysen (Pays-Bas)
à l’âge de 88 ans dont 61 ans de vie missionnaire
en RD Congo (Zaïre),au Burundi et aux Pays-Bas.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Télécharger ici le faire-part de décès du Père Jan Rademaker Continue reading “Jan Rademaker, R.I.P.”

Encore deux vidéos de la messe d’ouverture à Rome

Gloria en Lingala – Nkembo

Présentation des symboles et prières en découlant

 

Sœur Cécile Bacquet (Bénédicte-Agnès), R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour :

Sœur Cécile BACQUET (Bénédicte-Agnès)

de la communauté de Lille Saint-Jean
entrée dans la vie à Lille le 27 janvier 2019
à l’âge de 89 ans, dont 67 ans de vie religieuse missionnaire.

Sa vie missionnaire s’est déroulée en Algérie, Kénya,
Ouganda, Tunisie, Espagne et France

Jean Ribeaud, R.I.P.

Le Père Gérard Chabanon, Supérieur de la province d’Europe,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Jean Ribeaud

le dimanche 27 janvier 2019 à Saint-Ursanne (Jura – Suisse)
à l’âge de 88 ans dont 56 ans de vie missionnaire
au Portugal, Rwanda et Suisse.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Téléchargez ici le faire-part du décès du Père Jean Ribeaud Continue reading “Jean Ribeaud, R.I.P.”

Ouverture de l’année jubilaire à Rome

La plupart des provinces et secteurs ont célébré l’ouverture de l’année jubilaire le 8 décembre 2018. Mais à Rome, nous ne pouvions pas célébrer ce jour-là car les évêques d’Algérie avaient décidé de béatifier les 19 martyrs d’Algérie en ce 8 décembre. Les supérieurs généraux de nos deux instituts missionnaires d’Afrique, Pères Blancs et Soeurs Blanches, se devaient d’être présents à Oran (Algérie) ce jour-là, d’autant plus que quatre de nos confrères se trouvaient parmi les 19 bienheureux. La semaine suivante, c’était l’ouverture officielle de l’année jubilaire au niveau international à Tunis, ouverture préparée merveilleusement par les Missionnaires d’Afrique et les Soeurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique présents au Maghreb. Là, de nouveau, nos supérieurs se devaient d’être présents. Nous ne pouvions évidemment pas célébrer à Rome sans eux. C’est ainsi que fut arrêtée la date du samedi 26 janvier 2019 comme date d’ouverture officielle de l’année jubilaire. Pour rappel cette année jubilaire se terminera fin de l’année par une célébration internationale à Namugongo en Ouganda.

C’est donc samedi dernier, 26 janvier 2019, que nous avons célébré avec l’Eglise de Rome, mais aussi avec les nombreux représentants des instituts missionnaires masculins et féminins présents à Rome. Nous désirions célébrer l’événement dans l’église de Saint-Louis des Français, qui se trouve dans le centre historique de Rome, à deux pas de la fameuse Piazza Navona. Comme son nom l’indique, cette église est le lieu de culte des Français résidant à Rome, mais aussi de tous les Français qui passent par Rome, en pèlerinage ou simplement en touristes. Du reste, cette église est aussi célèbre parce qu’elle abrite quelques peintures, et pas des moindres, de Caravaggio, ce célèbre peintre italien du 16ème siècle. Mais là n’est pas la raison de notre choix.  En réalité, notre fondateur, Charles Martial Allemand Lavigerie, a été ordonné évêque dans cette église le 22 mars 1863. La célébration de 150 ans d’existence était donc l’occasion rêvée d’honorer ce lieu de notre présence et d’y laisser une trace. C’est ainsi qu’est née l’idée de demander au recteur de l’église, Monseigneur François Bousquet, l’autorisation de placer quelque part sur le domaine, une plaque de souvenir. Notre requête a été acceptée par l’Ambassade de France, puisque ce territoire est, de facto, territoire français, et une plaque de marbre a été bénie samedi, plaque qui sera placée sur un des murs près de la sacristie.

Le Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, a accepté notre invitation a être le célébrant principal de notre célébration. Dans son homélie de haut niveau, en italien (!!), il a fait un compte-rendu très détaillé de l’oeuvre du Cardinal Lavigerie et des instituts qu’il fonda, pour le développement de l’Eglise en Afrique, mais aussi pour la dignité des peuples africains, puis il a invité à rendre grâce à Dieu pour la fondation de toutes ces Eglises en Afrique, ainsi que pour l’établissement des oeuvres de charité et de développement. Il a alors commenté la “coincidence” de notre anniversaire avec le désir du Pape François à renouveler l’élan missionnaire de l’Eglise en octobre prochain, à l’occasion des cent ans de la promulgation de la lettre apostolique Maximum illid du Pape Benoît XV ; il termina en donnant trois recommandations : fraternité comme nouvelle frontière du christianisme, évangélisation comme expérience concrète de la rencontre des peuples à la recherche de sens dans l’écoute et le respect, l’Eglise porteuse des signes de la bénédiction de Dieu pour tous les hommes et toutes les femmes au-delà des structures ecclésiales établies.

Vous trouverez ici un résumé plus complet de son homélie, ainsi qu’un lien vers l’original en italien.

La célébration commença à 11 heure du matin dans une église pleine. Nous avions largement invité les congrégations missionnaires présentes à Rome, les institutions d’enseignements, les ambassadeurs des pays africains dans lesquels nous sommes présents, les amis et connaissances. La procession d’entrée, comme vous pourrez le voir dans le clip vidéo ci-dessous, était impressionnante. Les soeurs blanches en tête étaient suivies des nombreux prêtres concélébrants, plus de quatre-vingts semble-t-il. La messe sera somme toute plutôt très romaine, même si les chants et les danses de la chorale et (surtout) de nos chères soeurs blanches auront sans doute invité quelques chrétiens locaux à découvrir une autre facette culturelle de l’Eglise universelle.

En guise d’intentions de prières, nous avions prévu d’apporter en procession dansante des symboles, présentés et accompagnés de prières. Ce fut probablement  un des grands moments de la célébration, en dehors bien sûr de la rencontre sacramentelle avec le Christ.

Le Logo du jubilé

« Rendez grâce au Seigneur, proclamez ses hauts faits parmi tous les peuples »

Il y a 150 ans, sous la mouvance de l’Esprit Saint, le Cardinal Lavigerie fondait en Algérie les Missionnaires d’Afrique et les Soeurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique. Béni sois-tu Seigneur pour la foi, l’amour pour l’Afrique et le zèle qui ont animé notre fondateur, notre première Supérieure générale, Mère Marie Salomé et tous nos aînés dans cette vocation. Envoie ta bénédiction sur nos deux familles missionnaires et sur tous tes enfants. Fais de nous des artisans de justice, de paix et de réconciliation.

Les chaînes

« Voici ce qui me plaît : détacher les chaînes injustes, défaire les liens du joug, renvoyer libres les opprimés et briser toutes les servitudes »

Le Cardinal Lavigerie a combattu l’esclavage. Aujourd’hui nous sommes témoins de nouvelles formes d’esclavage qui emprisonnent nos frères et soeurs: trafic humain, trafics liés à l’immigration, travail non rémunéré, abus en tous genres. Prions pour les victimes, pour leurs bourreaux, afin que tous puissent retrouver leur dignité humaine et vivre en enfants de Dieu. Que !’Esprit du Christ nous inspire pour que, partout où nous sommes, nous soyons source de vie.

La bougie

« Vous êtes la lumière du monde et le sel de la terre »

Il y a 150 ans, nos frères et soeurs, saisis par l’amour du Christ, ont répondu généreusement à l’appel du Seigneur pour l’évangélisation de l Afrique et du monde africain. Comme cette bougie allumée, ils ont accepté de fondre pour éclairer, d’une manière ou dune autre, la foi et la vie de leurs frères et soeurs humains . Donne-nous aujourd’hui Seigneur, de discerner les appels de notre monde et d’y répondre avec générosité, apportant -comme nos aînés- lumière, joie et espoir à ceux qui en ont tant besoin.

L’arbre des Congrégations

Le Cardinal Lavigerie avait dit aux premiers Missionnaires : « Vous êtes des initiateurs, l’oeuvre durable sera faite par les africains eux-mêmes, devenus apôtres à leur tour». Cette parole, aujourd’hui, est devenue réalité : les fils et filles del’ Afrique proclament la Bonne Nouvelle un peu partout dans le monde. L’arbre des Congrégations dont nos deux Instituts ont accompagné les premiers pas en est un symbole. Seigneur nous te rendons grâces pour ton oeuvre en Afrique et nous te prions de verser en abondance tes grâces sur ton Eglise en Afrique pour qu’elle te soit toujours plus fidèle et continue de grandir en ton amour.

Lesfleurs

« Que tous soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé »

Avec leurs diverses couleurs, ces fleurs forment un merveilleux bouquet, à l’image de notre diversité en communautés. C’est une richesse à vivre, à partager dans nos sociétés multiculturelles, où la différence peut être source de conflits et d’exclusion. Donne-nous Seigneur la grâce d’être, toujours davantage, témoins de ton amour inconditionnel pour tout être humain.

Corbeille de fruits

« Cest la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruits »

Dieu plein d’amour et de bonté, nous te remercions pour les dons de ta création : pour notre Terre, sa beauté et ses richesses, pour le riche patrimoine dont nous jouissons. Nous te confions ceux et celles qui prennent des décisions sur les ressources de la terre, afin que nous puissions utiliser tes dons de façon responsable et devenir de véritables gardiens et gardiennes de Ta création.

Le pain et le vin

« Pour eux je me consacre moi-même afin qu’ils soient eux aussi consacrés dans la vérité »

Avec ce pain et ce vin nous t’apportons, Seigneur, tous les jeunes en formation dans l’Eglise universelle. L’Eglise a encore besoin de missionnaires. Nous te prions pour ces jeunes, hommes et femmes, qui vont continuer ta mission d’évangélisation. Qu’ils soient animés de passion pour toi et pour l’humanité afin de transmettre les valeurs de l’Evangile et de te faire connaitre là où tu n’es pas encore connu.

Les trois calices du Cardinal Lavigerie, de Mgr Livinhac et du Père Voillard

Quand nous célébrons les 150 ans de nos deux Instituts, nous voulons aussi rendre grâce pour ceux qui ont continué l’oeuvre du fondateur. Trois des calices que nous utilisons aujourd’hui sont ceux du Cardinal Lavigerie et de deux de ses successeurs qui ont continué et amplifié son charisme missionnaire en Afrique, Mgr Léon Livinhac et le Père Paul Voillard, un des linges d’autel a été brodé par des femmes maghrébines formées par nos premières soeurs. Ils sont aujourd’hui les instruments de notre action de grâce.

La célébration s’est alors déroulée comme prévu par la liturgie. Prière eucharistique numéro 3. Avant la bénédiction finale, le Cardinal Filoni est descendu vers la plaque de commémoration pour la bénir.

Philippe Docq, M.Afr.

Dr. John Borelli sur Nostra Aetate

John Borelli est l’assistant spécial pour l’identité et le dialogue catholiques du président John J. DeGioia de l’Université de Georgetown. Borelli est à l’Université de Georgetown depuis 2004, où il enseigne, gère des conférences et des événements, coordonne le dialogue et la mission pour la Conférence jésuite, anime des ateliers et encourage les relations universitaires avec les bureaux et instituts du Saint-Siège.

J. Borelli a accepté de nous parler, dans le cadre de nos conférences romaines, de Nostra Aetate, un de ses sujets d’expertise. Notez que le soir de la conférence, le 23 décembre 2018, il y avait une panne générale d’électricité dans le quartier du Généralat.

Si vous voulez en savoir un peu plus, suivez ce lien.

Le Généralat en mode festif

A Rome, dans le cadre des commémorations de l’Année jubilaire de notre fondation et de celle des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique, le Cardinal Filoni, Préfet de la Congrégation pour l’Evangélisation des peuples, présidera une célébration eucharistique solennelle en l’Eglise Saint Louis des Français le samedi 26 janvier à 11 heures. A cette occasion, une plaque commémorative en mémoire de l’ordination épiscopale du Cardinal Lavigerie , notre Fondateur, sera posée dans la même Eglise. Cette ordination y eut lieu en mars 1863.

Le 8 février, le Pape François nous recevra en audience privée ensemble avec les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique.

Restez à l’écoute !

La mission comme transmission

Dans le cadre de l’anniversaire de 150 ans de la Fondation de la Famille Lavigerie (MAfr et SMNDA), nous accueillons Mr. l’Abbé Antoine de Padoue Pooda, prêtre du diocèse de Gawa au Burkina Faso. Il fut successivement professeur dans un petit séminaire, curé de paroisse puis fut envoyé à Rome pour étudier la Missiologie. Après avoir obtenu son Doctorat, il rentra au pays d’où fut rappelé pour enseigner la Missiologie à l’université romaine Urbaniana.