Cette réunion a réaffirmé notre conviction commune que nous devons nous engager contre la traite des êtres humains en soutenant les activités de plaidoyer, de protection, de prévention et de mise en réseau. Voici la déclaration à la fin de la réunion:
Le mercredi 15 février 2017 a été une journée historique dans l’histoire de la famille Lavigerie. Il a rassemblé les Conseils Généraux des Missionnaires d’Afrique (M.Afr.) et les Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique (SMNDA), les Supérieurs Provinciaux et de Secteurs des M.Afr.,; ainsi que les supérieures des cinq entités SMNDA.
Un sujet majeur était à l’ordre du jour : la traite des êtres humains et les problèmes connexes. Ce sujet revêt une grande importance pour nos deux instituts parce qu’il est étroitement lié à la campagne anti-esclavagiste de notre fondateur commun, le cardinal Lavigerie. Il a également été sélectionné comme étant une préoccupation majeure dans nos deux instituts : Le Chapitre des MAfr de 2016 a choisi les migrants et la traite des êtres humains comme principal sujet de préoccupation. Les MSOLA, dans leur Conseil élargi, ont également choisi ce sujet comme l’une de leurs quatre priorités.
La journée a commencé avec une conférence donnée par Sr. Gabriella Bottani (SCM), coordinatrice de “Talitha Kum”. Elle a d’abord donné l’origine historique du groupe “Talitha Kum”, qui est un réseau international de personnes vivant une vie consacrée et travaillant contre le trafic des personnes (www.talithakum.info).
La plupart du trafic des personnes se fait dans leur pays d’origine ou dans un pays voisin. La traite des personnes au niveau transnational ou intercontinental est très faible en comparaison.
L’oratrice a identifié diverses formes de traite et d’esclavage: la servitude domestique ; le travail forcé ; le prélèvement d’organe (parfois pour des raisons de sorcellerie) ; les actes criminels (par exemple, les enfants soldats ou la contrebande de drogues) ; la mendicité ; le mariage forcé et l’exploitation sexuelle (par exemple la prostitution et le cyber-sexe).
Après cette introduction, les participants ont été divisés en différents groupes, qui ont reçu pour mission de partager sur l’un des sujets suivants : Plaidoyer ; Protection ; Prévention et Réseautage. Les groupes ont été invités à répondre aux questions suivantes : quels sont les défis? quels sont les appels? Les différents groupes ont alors fait rapport au grand groupe, ce qui a permis une discussion enrichissante entre les participants et avec Sr. Gabriella.
Le deuxième partage de groupe a été organisé par régions géographiques. Chaque groupe régional, ainsi qu’un groupe constitué des deux Conseils généraux ont discuté et proposé un plan d’action commun qui a été partagé en séance plénière.
Il est apparu qu’il existe une forte conviction et un engagement commun à s’impliquer davantage dans les activités de plaidoyer, de protection, de prévention et de réseautage contre la traite des êtres humains. Les MAfr et les SMNDA peuvent faire beaucoup ensemble, surtout lors de la préparation du 150e anniversaire de la fondation de la famille Lavigerie.
André Schaminée
Secrétaire Général MAfr