Saison de la création (NAD) – Méditation semaine 2

Saison of création (NAD) - Méditation semaine 2

Nous sommes tout puissants

Du département de JPIC-RD du Maghreb, nous avons reçu ce document écrit par le frère Patrick Leboulenger sur une réflexion au carrefour de la Saison de la Création, de la Pandémie de Covid-19 et du Mystère de Pâques. 

Nous sommes tout puissants...

L’Arabie construit une tour de 1000m de haut. Le navire « Symphony of the seas » transporte 8880 personnes. L’Antonov An-225, surnommé Mriya est un avion chargé qui peut peser 600 tonnes et transporter 50 voitures. Alors à côté la tour de Babel !!! 

Mais depuis quelques temps des voix s’élèvent. Elles nous rappellent que nous habitons une petite planète, que les ressources sont limitées, que nous gaspillons trop, que le climat se réchauffe, que nous hypothéquons les conditions de vie de la prochaine génération. Mais, nous sommes tellement sûrs de notre puissance de notre maîtrise de la nature. Si l’eau potable diminue ce n’est pas grave, nous installons des purificateurs. Enfin quoi qu’il advienne, nous saurons trouver des solutions. Nos scientifiques sont là pour cela. 

Pourtant, il y a quelques années est survenue une première épidémie « le SIDA ». On ne savait pas la soigner, le taux de mortalité était proche des 100%. Si elle a obligé les humains à modifier certains comportements, l’humanité a vite appris à vivre avec. Et nous avons progressivement repris notre course à la puissance. Nous avons vite retrouvé nos habitudes qui consistent à nous massacrer et à nous exploiter mutuellement avec un peu d’humanitaire pour ne pas trop ressembler à des animaux. Des scientifiques et des médecins nous avaient déjà avertis. Nous ne sommes pas prêts à supporter une épidémie. Nous devrions arrêter notre course et changer notre conception de la nature et de la planète. Nous devrions repenser nos modèles économiques. Mais ils criaient dans le désert parce que personne ne voulait les entendre. 

Il ne faut rien changer pour protéger l’économie mondiale. C’est-à-dire pour que les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres. Et puisque ce sont les riches qui décident, le système est donc très bien en l’état. Nous avons continué à organiser des séminaires et des retraites pour quelques jours regroupant des gens du monde entier. Le plus amusant, ce sont ces grands rassemblements pour réfléchir à des moyens de lutter contre le réchauffement climatique alors qu’ils sont eux-mêmes des sources de ce réchauffement par les déplacements qu’ils engendrent. Tous ces rassemblements sont absolument nécessaires, ils ne peuvent être remis en cause. Les téléréunions ne conviennent pas. Les matières premières venant d’Afrique, sont transportées en Chine pour la production d’appareils qui seront achetés en Europe, puis revendus en l’Afrique. C’est la mondialisation, le grand mot des dernières décennies. La contestation de cette mondialisation vous classe parmi les marginaux ou les utopistes.

Et nous voici au pied du mur, avec un petit virus (ce n’est même pas un être vivant) qui vient perturber notre « puissance ». Les médecins sont dépassés. Nous n’avons pas vraiment de médicament et pas de vaccin. Les plus vulnérables finissent par en mourir. Le voici qui franchit les frontières et tout le monde peut être contaminé du clochard de la rue jusqu’au chef d’état, un chinois, un iranien, un italien…. Nous voici revenu comme pour la peste au moyen-âge, les mots de « quarantaine », « isolement » reviennent, les villes et les états ferment leurs portes. La police et l’armée contrôlent les routes. On se met à prier pour la guérison. Comme il y a 1000 ans nous recherchons la cause de cette maladie, on recherche les propagateurs du mal. Nous nous demandons sur l’origine du fléau : naturelle, humaine, malédiction du ciel ? On sort les masques pour se protéger. Au moyen âge, on utilisait des masques avec un long nez qui devait empêcher les miasmes d’atteindre les médecins. Il ne s’agit pas de trouver cela inutile ou ridicule. Au contraire, ce sont nos seuls outils qui nous permettent de limiter la progression de la maladie. Nous remarquons que nous n’avons pas changé depuis le moyen-âge. Cela nous remet devant notre fragilité. La différence serait peut-être que les hommes du moyen-âge se savaient vulnérables devant la nature. Nous, nous avons cru en être les maîtres.

En quelques mois, nous avons été obligés d’arrêter la course. Ce que les hommes n’ont jamais voulu faire, un virus l’a fait : terminés tous ces déplacements, toutes ces réunions importantes et fondamentales pour la vie de l’Eglise et de l’humanité. Les salons absolument nécessaires à l’économie sont supprimés. Le travail à distance, les vidéoconférences sont devenus possibles. Les états repensent la mondialisation en réfléchissant à plus de proximité entre les producteurs et les consommateurs. Le commerce de proximité devient possible. La diminution des déplacements pour le travail à distance devient économiquement rentable. Nous pensions que les relations humaines se font par l’intermédiaire d’internet. Le confinement nous montre que nous avons encore besoin de contact entre humains faits de chair et d’os. Les italiens nous en montrent un très bon exemple en se regroupant à la fenêtre de leur appartement le soir. Nous devons nous attendre à de lourdes conséquences pour l’économie mondiale. Que ce soit les nations et les personnes économiquement plus vulnérables, leur situation va s’en trouver fortement détériorée et pour longtemps. Il était impossible de repenser le transport aérien source importante de pollution. Les faillites de plusieurs compagnies nous obligeront à le faire.

Il y a bien longtemps quelqu’un nous désignait comme des gens à la tête dure (Ex 32,9 Dt 9,6 9,13). Peut-être que nous allons enfin entendre ces petites voix qui nous appellent à changer. Et si nous rêvions un peu, imaginons que l’humanité se mette à vivre plus de partage, de solidarité, d’entraide. Imaginons que les nations se mettent à collaborer pour lutter contre le virus et d’autres saletés du même genre comme le paludisme. Imaginons que nous renoncions à tout ce gaspillage pour préserver la nature pour notre propre santé et les prochaines générations. Imaginons que nous décidions de vivre en relations avec nos voisins réels et non avec des amis virtuels sur Websat. En un mot, imaginons que nous nous mettions à vivre évangile. Alors nous pourrons nous dire que ce mal qui nous touche, ne nous aura pas fait souffrir et que nos morts ne sont pas partis pour rien.

Souvent pour le carême, nous nous imposons des efforts plus ou moins à notre portée, quelques changements dans notre vie quotidienne. Cette année, notre carême est un peu plus radical. Les événements nous imposent des contraintes. L’attente de la Résurrection et de la vie surgie à Pâques a pris un aspect très réel pour bien des humains. On nous dit qu’un chrétien ne peut pas vivre seul, le voilà maintenant enfermé seul, parfois angoissé par la présence de ce virus, et fragile devant son Dieu. Il ne peut échapper à ce tête-à-tête avec lui-même et avec Dieu. Certains se réjouissent d’avoir une famille, ou une communauté. Mais la promiscuité dans un appartement, les petites manies d’un confrère ou d’une consœur, les cris des enfants font leur travail d’usure avec le temps qui passe. C’est malgré et avec tout cela que nous sommes invités à regarder vers Pâques, le passage à la liberté qui ne se déroulera peut-être pas forcément le 11 avril cette année pour bien des chrétiens. La libération apportée par la résurrection et la conversion qui nous sont imposées, sont cette année bien concrètes. La foi de chacun est mise à nue. Ce n’est plus « croyez-vous en Jésus ressuscité ? » Mais « crois-tu en Jésus ressuscité ? » Si oui, alors tires en les conséquences.

Fête de la Nativité de la Vierge Marie

Fête de la Nativité de la Vierge Marie

Webinaire Saison de la Création : Redynamiser l’Afrique grâce à l’investissement éthique

Webinaire Saison de la Création : Redynamiser l'Afrique grâce à l'investissement éthique

Dans le cadre de la SAISON DE LA CREATION, un webinar sera tenu sur la question de l’investissement éthique et l’Afrique. Cliquez ci-dessous pour  toute information :

Roquetas de Mar – Mission dans les périphéries (PeBeFa n°32)

Roquetas de Mar - Mission dans les périphéries

Le phénomène de la migration n’est pas une réalité nouvelle. Même nos pays d’Europe ont été façonnés par la migration tout au long de l’histoire. Aujourd’hui, comme nous pouvons le constater autour de nous, ce phénomène a polarisé certains segments de la population. La mauvaise compréhension du problème de la migration, ainsi que la mauvaise explication des faits, rendent tout aussi insuffisantes les réponses données. Ni les politiques qui investissent des sommes incroyables dans le renforcement des frontières, ni les médias n’aident à voir avec sérénité et une vision positive l’arrivée de personnes nouvelles et différentes sur ces terres. La peur et la suspicion semblent avoir le dessus pour l’instant ; le défi de passer de l’hostilité à l’hospitalité demeure.

La Communauté de Roquetas de Mar est née pendant le mandat du Provincial P. Benito Undurraga (1992-1998). Lors de la rencontre de Noël des prêtres à Aguadulce en 1997, un Missionnaire d’Afrique a proposé à l’évêque une possible collaboration des Missionnaires d’Afrique avec le diocèse d’Almeria parmi les immigrants africains. L’évêque se montra très intéressé et suggéra aux Pères Blancs de faire une proposition. Plusieurs options furent envisagées : prendre en charge une paroisse ou se consacrer à l’intégration des Africains dans les différentes paroisses où ils se trouvent. Cette dernière formule fut choisie, et les missionnaires aidèrent les curés dans cette tâche. Fin 1999, le dialogue avec l’évêque d’Almería a repris et, au début de l’année 2000, un contrat a été signé pour trois ans, valable jusqu’en janvier 2003 et renouvelable tous les trois ans. Le 12 janvier 2000, les Pères Joaquín Alegrías (missionnaire au Malawi) et Gabriel Cuello (missionnaire au Mali) ont été installés provisoirement dans la paroisse du Parador (Roquetas de Mar) et, l’année suivante, ils ont déménagé à Roquetas de Mar, dans une maison du “quartier des 200 maisons”, où se trouvent de nombreux migrants africains ; en même temps, on leur a confié la paroisse de Saint Jean-Baptiste, qui n’était pas encore construite.

La Communauté accueille les migrants (principalement des Subsahariens) qui viennent à Roquetas de Mar, pleins de rêves et d’illusions après avoir mis leur vie en danger au cours du long voyage sur la mer. C’est un projet d’accueil, d’attention à l’autre et d’aide à l’intégration de tant de frères et sœurs du désert et de la mer.

Ce projet comporte deux aspects : Le premier est directement pastoral, avec un catéchuménat de jeunes et d’adultes, et le second est de nature sociale. Dans ces deux domaines, nous collaborons avec un groupe de plus de vingt bénévoles : enseignants retraités ou en activité, médecins, avocats, religieux et prêtres.

Nous sommes une communauté internationale et interculturelle, Oscar, un Mexicain, qui a travaillé au Ghana ; Cesáreo Hoyuela, un Espagnol, missionnaire au Burkina Faso ; Alick Mwamba, un Zambien, missionnaire au Burkina Faso et au Mali, et un séminariste rwandais.  Nous vivons dans le “quartier des 200 maisons” qui, malgré sa mauvaise réputation dans le reste de la ville, est un lieu convivial, animé, coloré et multiculturel. Ici, vous avez un avant-goût de l’Afrique dans cette ville qui est réputée dans toute l’Espagne pour son tourisme.

Le quartier où nous vivons est aussi un lieu où les nouveaux arrivants d’Afrique sont souvent accueillis par des gens de leur propre pays : ils les accueillent, les nourrissent et les aident à faire leurs premiers pas dans ce nouveau pays, même pour trouver un petit travail dans l’agriculture. 

Accueillir et accompagner, promouvoir et intégrer comme le propose le Pape François, semble être la meilleure façon de décrire notre mission à Roquetas de Mar. Ces attitudes sont unies de manière concrète, d’une part, par la dimension sociale de notre présence (Centre Interculturel Afrique et tous ses services sociaux), et d’autre part, par une dimension spécifiquement religieuse (Catéchuménat pour les migrants africains dans plusieurs paroisses de notre région).

Les expériences de la mission en Afrique, qui nous ont transformés en ce que nous sommes aujourd’hui, sont autant d’aides dans notre ministère de compassion, qui est essentielle dans ces circonstances. 

Les migrants vivent dans un contexte social qui ne les valorise pas toujours ; ils vivent en groupe, mais loin de leur propre famille ; ils sont seuls et n’ont guère la possibilité de trouver un conjoint adéquat. Ils vivent avec la douleur de savoir que le “lait et le miel” qu’ils cherchaient sont à portée de leurs mains, sans encore leur appartenir. Ils sont tous des personnes fortes et résistantes.

Voilà comment nous restons fidèles à notre vocation missionnaire et au charisme de notre fondateur Lavigerie qui nous a invités à “aimer l’Afrique et les Africains”. Notre mission se poursuit dans cette ville côtière du sud de l’Espagne, qui se trouve juste en face de l’Afrique. C’est la même mission dont nous avons accepté l’appel dans notre jeunesse pour annoncer la Bonne Nouvelle aux Africains.

Juan Manuel Pérez Charlín

En mémoire d’EUGENIO BACAICOA (PeBeFa N°32)

En mémoire d'EUGENIO BACAICOA (PeBeFa N°32)

Eugenio aimait se souvenir et répéter avec un sourire malicieux les paroles classiques de toutes les grands-mères du monde et surtout les siennes : “Mon petit-fils est le plus beau du monde et le plus intelligent de sa classe à l’école”. Et la vérité est que tous ceux d’entre nous qui ont eu la chance de vivre avec lui en Afrique ou en Espagne peuvent dire qu’Eugène était un grand confrère et ami, optimiste et de bonne humeur, un pilier solide dans la vie communautaire, que nous pourrions définir avec amour comme “un fanfarrón humilde”. C’est pourquoi il est né à Puente la Reina !

Un prêtre burkinabé, qu’Eugène a amené au séminaire dans sa jeunesse, se souvient également de lui de cette façon : “Le père Bacaicoa était un grand missionnaire dans mon diocèse, un animateur de communautés chrétiennes, proche des gens, un pasteur de jeunes, un guitariste et chanteur, un apôtre courageux.

Eugène est né en 1941 à Puente la Reina, en Navarre. Si vous ne le saviez pas lorsque vous l’avez salué pour la première fois, vous l’auriez appris très vite, tellement il était fier de sa famille et de sa ville natale, une étape obligée sur le chemin de Saint-Jacques, avec ses églises et ses couvents anciens, et son beau pont romain qui ouvre la route de Compostelle.

Eugène avait suivi la formation classique des Pères Blancs de l’époque : Petit Séminaire et Philosophie au Séminaire de Pampelune, Noviciat à Gap, en France, et Théologie à Heverlee, en Belgique. Après son ordination sacerdotale en 1968, il s’est rendu en Haute-Volta, aujourd’hui appelée Burkina Faso, dans le diocèse de Diebugu. En 1972, Eugène est nommé conseiller provincial.

Peu après, il est nommé curé de la paroisse et fait partie de la dernière communauté de Pères Blancs de ce diocèse. Eugène disait que lorsqu’il rentrait en Afrique après les vacances, il s’enfuyait de la maison de son père au petit matin pour éviter de faire passer un mauvais quart d’heure à ses parents âgés !

En 1977, Eugène est nommé à la promotion de la mission en Espagne, plus précisément à Bilbao. Plus tard, la province d’Espagne lui demandera à nouveau son service en 1987 en tant que responsable de l’Africanum et du petit groupe d’étudiants du centre de formation.

En 1993, Eugène retourne en Afrique, dans un autre pays, le Tchad, et pour une nouvelle mission : une école de catéchistes, à Bendone, dans le diocèse de Doba. A la fin de son contrat avec l’évêque pour ce travail, Eugène retourne au Burkina Faso. Il y est nommé en 1999 à un poste de grande responsabilité : Supérieur régional de Ouagadougou (1999-2005), dans un très grand territoire s’étendant jusqu’à Zinder au Niger. Il aura dû faire bien des voyages et de nombreux kilomètres pour visiter et animer les communautés de confrères, encore nombreux à l’époque. Le Père régional du Burkina Faso se souvient de lui en ces termes : “Nous pouvons dire que la vie missionnaire de notre confrère Eugène Bacaicoa a été très riche en responsabilités importantes au niveau de la formation, du ministère paroissial, et dans les tâches de gouvernance de la Société, aussi bien en Espagne qu’au Tchad et au Burkina Faso.

Pendant toutes ces années, Eugène a gardé un secret que seuls ses amis connaissaient : le dimanche après-midi, il s’isolait dans son bureau pour suivre le journal sportif de la Radio nationale d’Espagne. Avec lui, nous devions nous réjouir ou souffrir suivant les résultats de ses deux équipes si pleines de fougue : Osasuna et Barça.

En 2005, Eugenio est rentré définitivement en Espagne en raison de la fragilité de sa peau, qui l’obligeait de se tenir à l’écart du soleil africain. Depuis sa résidence à l’Africanum de Madrid, désormais sans étudiants, il donnait un coup de main aux différents services d’animation de la province espagnole, principalement en collaboration avec le SCAM (Servicio Conjunto de Animación Misionera) et l’animation de groupes de prière de jeunes ayant un esprit missionnaire et s’intéressant à l’Afrique.

Après la fermeture définitive de l’Africanum, Eugène a offert son service pastoral au diocèse de Madrid, étant nommé coordinateur de la Mission du Vicariat I de Madrid et étant nommé curé de El Berrueco et de deux autres villages voisins dans les montagnes madrilènes.  Il y vécu heureux pendant quelques années d’apostolat, de silence et de prière. Rêvant peut-être d’un des autres charismes des moines, il produisit une liqueur d’origine navarraise : le Pacharán. Il disait que c’était la meilleure des liqueurs et il la gardait pour ses visiteurs et ses amis.

Le dernier poste de sa vie de missionnaire fut Pampelune, en 2017. On dit que les éléphants reviennent mourir à l’endroit où ils sont nés. Au cours des derniers mois, l’état de santé d’Eugène s’est progressivement détérioré. C’est pourquoi il a été admis le 26 juin à la résidence Beloso Alto à Pampelune.

Les bons soins qu’il y a reçus n’ont pas suffi à lui permettre de reprendre une vie normale. Eugène s’est lentement effacé, et il s’est rendu discrètement à la maison du Père le 21 juillet 2020.  Nous l’avons accompagné de nos souvenirs et de notre prière fraternelle. Qu’il repose éternellement dans la paix du Seigneur.

Juan Jose Osés

Saison de la création (NAD) – semaine 1

Saison of création (NAD) - Méditation semaine 1

A la mémoire du Père Gotthard Rosner

A la mémoire du Père Gotthard Rosner

De temps en temps, la photo d’un confrère âgé qui décède suscite une petite controverse. Faut-il publier une photo récente, qui reflète l’apparence physique du confrère au cours des dernières années, ou faut-il publier une photo plus ancienne, qui sera reconnue par les personnes avec lesquelles il a travaillé lorsqu’il était en Afrique ? Le père Gothard est décédé le 2 septembre dernier. Il a été formateur pendant de nombreuses années et supérieur général pendant 6 ans. Beaucoup de jeunes confrères l’ont connu… avec une barbe, qu’il a abandonnée ces dernières années. 

Voici quelques photos de lui à différents moments de sa vie. J’ai également publié ces photos sur la page annonçant la mort du P. Rosner.

Gotthard Rosner, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Rudi Pint, Délégué Provincial du secteur d’Allemagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Gotthard Rosner

le mercredi 2 septembre 2020 à Munich (Allemagne)
à l’âge de 79 ans dont 53 ans de vie missionnaire
en Ouganda, Suisse, France, Italie, USA, UK et Allemagne.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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Bernhard Pehle, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Rudi Pint, Délégué Provincial du secteur d’Allemagne,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Bernhard Pehle

le mardi 1er septembre 2020 à l’hôpital de Oelde (Allemagne)
à l’âge de 81 ans dont 53 ans de vie missionnaire
en Zambie et en Allemagne.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

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