Nouvelles archives

Session Seniors 2019

Session des aînés (Séniors) 2019

Par manque de candidats, cette année n’a connu qu’une seule session, à savoir la Session des Aînés (Séniors), qui s’est déroulée à la Maison Généralice au mois de septembre. En dessous de la photo de groupe, vous pourrez lire le message rédigé par les sessionnistes à la fin de la session. Et, tout en bas de la page, vous trouverez le lien vers la belle homélie prononcée par notre assistant général Didier Sawadogo.

Veuillez noter qu’en 2020, il n’y aura que la Session de Rome pour Séniors. Elle aura lieu à Rome du 9 au 26 septembre 2020. Elle aura lieu en anglais. Donc la Session de Rome « Transition » n’aura pas lieu en 2020.

Se retrouver après des années, des décades, pour plusieurs d’entre nous était un aspect attirant de la session. Il suscitait surprise, étonnement, questionnement, joie et humour. Des frères retrouvaient des frères, des sœurs retrouvaient des sœurs, des sœurs retrouvaient des frères et vice versa. Nos mémoires en furent tout excitées et nous avions de quoi placer des balises sur les routes de nos vies.

Bernard et Helga avaient préparé la session avec savoir faire, avec minutie pour faciliter et enrichir le parcours qu’ils nous proposaient, en tenant bien compte des limites de nos âges.

Aller en pèlerinage, c’est viser un but. Que visons-nous à nos âges sinon le passage ultime de la vie à la Vie. Mais ce passage est de l’ordre du mystère… il nous faut seulement y tendre en cheminant – ensemble – et chacun, chacune, à son rythme.

Un pèlerinage suppose un déplacement, étape par étape. Nos étapes à nous furent d’aller à la découverte, la redécouverte du visage de Jésus, qu’Il nous a manifesté au long de nos vies et aujourd’hui encore. 

Étonnement de la progression de cette révélation : Jésus, Fils du Père, frère aîné, qui nous donne son Esprit pour nous apprendre à aimer, à nous laisser aimer par Dieu, par soi-même et par les autres… Étape de l’émerveillement aussi pour la Famille Missionnaire dans laquelle nous sommes engagés depuis longtemps. Cheminement nourri par la prière, soutenue tout au long des journées et facilitée par des apports artistiques, des préparations soignées, des partages enrichissants, orientés par le thème de chaque étape du pèlerinage. Bienfait de la prière commune, de l’Eucharistie vécue paisiblement, et par conséquent plus profondément, et sans doute des temps de contemplation personnelle.

Tout cela, nous l’avons vécu d’autant plus intensément que nous étions portés par un cadre de vie familial et combien appréciable : interculturalité assurée, présence importante de l’Afrique, atmosphère de jeunesse côtoyant les différents âges… Mais aussi confort, propreté et ordre de la maison, gastronomie de qualité, organisation des multiples services… et surtout la disponibilité, l’amabilité, l’ouverture, l’humour qu’offraient les uns aux autres. Nous repartons comme des seniors ragaillardis, « rafraîchis » et toujours porteurs de la Bonne Nouvelle.

Merci à nos deux Instituts qui nous ont obtenu ainsi d’accueillir une grâce de rajeunissement dans le Christ et une ouverture renouvelée à la vie de notre famille missionnaire.

Souhait de conclusion : « Que les vieux pommiers que nous sommes devenus produisent encore de bonnes pommes !

Les sessionnistes

Bernard Ugeux, témoignage

Bernard Ugeux, un prêtre au service des femmes victimes de viol en RDC

À Bukavu, en République démocratique du Congo, le Père Bernard Ugeux, des Missionnaires d’Afrique, consacre une partie de son temps à aider les femmes victimes de viol. Témoignage.

“Si vous voulez détruire une société détruisez les femmes, c’est elles qui transmettent les traditions, qui font l’unité de la famille, qui protègent les enfants…” Bernard Ugeux est prêtre, de la communauté des missionnaires d’Afrique, aussi appelés Pères Blancs. Depuis une dizaine d’années, il vit à Bukavu, où il consacre beaucoup de son temps à l’accueil, l’accompagnement et la réintégration des survivantes de conflits dans l’Est de la RDC. Des femmes qui ont souvent été enlevées, violées et mutilées par des bandes armées. Bukavu, c’est aussi là où exerce le Dr Denis Mukwege, ce gynécologue qui soigne les femmes victimes de viol, qui a reçu prix Nobel de la paix, et avec qui Bernard Ugeux est en lien.

LE VIOL, UNE ARME DE GUERRE

Pourquoi il y a des gens qui ont une vie agréable et pourquoi il y en a dont on se dit ce n’est pas possible que des êtres puissent vivre des choses pareilles ? “Il me faut vivre avec ce point d’interrogation”, confie Bernard Ugeux. Pour lui le mal, ce n’est même pas de l’ordre du mystère mais de l’ordre de l’énigme. “Il faut laisser Dieu être Dieu, je n’aurai pas la réponse, je vois que Jésus ne donne pas d’explication il donne une réponse : la compassion, l’indignation, l’amour, la justice.”

Lors de conflits, le viol a pour objectif la destruction, c’est une véritable stratégie, on parle même d’arme de guerre. “Après cela les gens sont complètement bouleversés, on détruit le tissu social, la culture, ça touche à la religion, etc.” Ce peut être le fait de milices, on encercle un village pendant la nuit, on viole les femmes devant les enfants et les maris que l’on oblige à assister à la scène. Des filles sont emmenées comme esclaves sexuelles.

COMMENT AIDER LES FEMMES VICTIMES DE VIOL ?

“La première question pour toutes les victimes c’est : est-ce qu’on va me croire ?” Aussi, ce que fait le Père Ugeux c’est de les écouter, et de les écouter “d’une certaine façon qui leur fait entendre que je crois dans ce qu’elles disent”. Ensuite, leur envoyer l’idée que “malgré tout ce qu’elles ressentent de négatif sur elles-mêmes, elles ont toujours de la valeur”. Malgré leur “sentiment de culpabilité, de souillure, d’avoir perdu leur dignité, de ne plus avoir de place dans la société”. Certaines sont d’ailleurs rejetées par leur famille ou leur mari. 

Le Père Ugeux n’est pas médecin ni psychologue. Mais il connaît bien l’Afrique et a une longue expérience de l’accompagnement spirituel. Ce qu’il constate, c’est que les femmes qui viennent le trouver “cherchent moins à être plaintes ou consolées qu’à retrouver une place dans la société”. Le centre Nyota dont il s’occupe, accueille 250 jeunes filles en journée. Pendant trois ans elles apprennent un métier. Et peu à peu, “on les voit retrouver leur autonomie et leur joie de vivre, leurs raisons d’exister”. Et ce grâce au réseau d’amis des Pères Blancs, qui envoient de l’argent et sans lesquels il ne pourrait “rien faire”.

COMMENT CROIRE EN DIEU APRÈS ÇA ?

Depuis ses 11 ans, Bernard Ugeux a “l’Afrique au cœur” : depuis qu’un évêque congolais est venu témoigner dans le collège jésuite où il étudiait. “Quand j’ai eu le bac j’ai hésité entre médecin et prêtre, pour finir je me suis tourné vers les Pères Blancs et la dimension médicale m’a toujours accompagné.” Son combat ressemble à celui de Jacob, dans la Bible, un combat face au mystère du mal, face à lui-même. Il dit : “​La foi, à certains moments c’est une décision.”

Ce qui lui permet de tenir ? La prière, chaque matin il consacre 45 minutes à l’adoration du Saint Sacrement. Le soir il dit à Dieu : “Le Sauveur c’est toi c’est pas moi.” Ce qui l’aide aussi, c’est de vivre en communauté avec six autres Pères Blancs. Et de voir “des gens qui ressuscitent”. Par exemple lors de la fête de la femme le 8 mars qui est “très importante au centre”, lors du traditionnel défilé de mode, “il faut voir ces filles qui défilent avec une fierté, c’est ça qui permet de tenir le coup”. Impressionné par “la capacité de résilience” des femmes en Afrique, il garde tout de même “au fond cette colère de voir comment les gouvernements fonctionnent et les autorités abusent”.

Mgr Michael Fitzgerald… La Croix

Mgr Michael Fitzgerald, un cardinal au service du dialogue

Anne-Bénédicte Hoffner

Parmi les nouveaux cardinaux qui seront créés lors du consistoire samedi 5 octobre, plusieurs se sont illustrés par leur engagement au service du dialogue islamo-chrétien. à l’instar de Mgr Michael Fitzgerald, Père Blanc, aujourd’hui engagé auprès d’une paroisse de Liverpool.

Dans son bureau en égypte. Arnaud du Boistesselin/Ciric

Au courrier du jour figurent deux lettres de félicitations. Dans le salon de son presbytère, Mgr Michael Fitzgerald les parcourt et s’amuse : « Le message est très gentil mais il y a une erreur : je ne suis pas le deuxième cardinal anglais, je suis britannique. Vous ne trouverez pas une goutte de sang anglais dans mes veines ! » Ce n’est de toute façon pas pour sa nationalité ni pour son siège épiscopal que le pape François a demandé à ce prêtre de la Société des missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) de rejoindre le cercle de ses plus proches conseillers. « C’est un acte de justice », a répondu le pape à un journaliste qui l’interrogeait dans l’avion le ramenant de Madagascar, début septembre.

« Je n’ai jamais désiré ni recherché les honneurs, bougonne l’intéressé. Et puis, à 82 ans, vais-je vraiment conseiller le pape ? » Il regarde avec distance les interprétations qu’il lit, ici ou là : s’agit-il pour le pape de « renforcer son équipe », dans la perspective de l’élection de son successeur ? Ou plutôt – à travers sa nomination ainsi que celle de l’actuel président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, Mgr Miguel Ayuso Guixot, et de l’archevêque de Rabat, Mgr Cristobal Lopez Romero – d’une volonté de replacer le dialogue interreligieux au cœur du service de l’Église et de l’Évangile ? Lui-même se garde bien de trancher et préfère parler d’une « reconnaissance ».

De fait, Mgr Michael Fitzgerald incarne à merveille ces nouveaux cardinaux à la mode François, aux antipodes des « princes de l’Église » des images d’Épinal. Depuis la permission obtenue de ses parents – irlandais tous les deux – de le laisser rejoindre à 12 ans le petit séminaire des Pères Blancs en Écosse, jusqu’à sa nomination en 2002 à la tête du dicastère chargé du dialogue interreligieux, il présente chacune de ses nominations à Rome, en Ouganda ou au Soudan comme frappée au coin du hasard… ou de la providence. Toutes l’ont orienté toujours un peu plus vers l’étude de l’islam et la rencontre avec les musulmans. Chaque fois, il s’est plié à la volonté de ses supérieurs… et s’étonne que l’on s’en étonne. « Cela fait partie de notre serment d’obéissance : on peut toujours refuser, mais il faut de bonnes raisons pour le faire », rappelle-t-il.

Quand lui-même rêvait du Nigeria ou du Yémen, l’Institut pontifical des études arabes et d’islamologie (Pisai), fondé par les Pères Blancs, s’est sans cesse rappelé à lui. Il l’a dirigé de 1972 à 1978 et y a eu nombre d’élèves, dont le frère Christian de Chergé, futur prieur de Tibhirine. Toujours « sans l’avoir recherché », il accepte en 1987 – après la première rencontre d’Assise – le poste de secrétaire de ce qui s’appelle encore le « Secrétariat pour les non-chrétiens » et que Jean-Paul II, soucieux de développer les relations entre croyants, transformera en Conseil pontifical. Pendant quinze ans, il seconde fidèlement le cardinal nigérian Francis Arinze dans ses efforts pour mettre le dialogue au service de la paix, avant d’apprendre un jour sa nomination comme président de ce dicastère.

L’élection de Joseph Ratzinger, sous le nom de Benoît XVI, en 2005, marque un tournant dans son parcours. Le peu de goût du nouveau pape pour le rapprochement entre les religions est connu. L’année suivante, le Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux est confié au cardinal Paul Poupard, déjà chargé de la culture, Mgr Fitzgerald étant nommé nonce en Égypte. « Peut-être l’intention était-elle de fondre le dialogue interreligieux au sein du dialogue interculturel ? », s’interroge l’intéressé, fidèle à son extrême discrétion sur le sujet. Quelques mois plus tard, après un discours prononcé à Ratisbonne, en Allemagne, qui provoqua un vigoureux tumulte dans le monde musulman, Benoît XVI fit machine arrière et restitua son indépendance au Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, plaçant à sa tête un diplomate aguerri, le cardinal Jean-Louis Tauran.

Depuis Jérusalem où il avait pris sa retraite il y a sept ans, Mgr Michael Fitzgerald reçut quelques signes de l’affection du pape François à son égard : on lui a notamment confié « une mission au Liban ».« Mais je ne pensais pas être créé cardinal du vivant de Benoît XVI », reconnaît-il sobrement.

Étonnamment, malgré les années qui ont passé, on sent poindre quelques réflexes romains, lorsqu’il s’étonne par exemple de ces nominations qui « ne respectent pas la tradition ». « Je n’obligerai pas le prochain pape à vivre à Sainte-Marthe », annonce-t-il également, sourire en coin, en référence au choix du pape François de renoncer aux appartements pontificaux… En attendant, et alors que la rumeur vaticane bruisse de rumeurs de « schisme » et de scandales sexuels, Mgr Michael Fitzgerald se félicite d’être désormais « en dehors de tout cela ».

Son souci, aujourd’hui, est bien différent, alors qu’il vient de se réins­tal­ler dans son pays, plus de cinquante ans après l’avoir quitté. Il a repris, avec trois prêtres de son institut, une paroisse quasi-abandonnée de Liverpool. En accord avec le diocèse, la province d’Europe des Pères Blancs a souhaité cette « insertion » en Angleterre avec une double mission : le service des migrants et le dialogue avec les musulmans. Il leur faut donc trouver le moyen de nouer le contact avec les habitants : quartier chinois d’un côté, « triangle baltique » de l’autre, baptisé ainsi en souvenir des anciens marins qui y accostaient.

« Autrefois, Liverpool était surtout connue pour les Beatles. Aujourd’hui, il semble que sa principale religion soit le foot », constate le nouveau cardinal, en achetant son pain face à un immense graffiti représentant l’entraîneur du Liverpool Football Club, vainqueur de la Ligue des champions la saison dernière. Il se dit prêt aussi à « donner un soutien » aux acteurs du dialogue islamo-chrétien au Royaume-Uni.

C’est sur ce combat de toute une vie qu’il se montre le plus disert : « à Al-Azhar, à Abu Dhabi ou à Jérusalem, le pape François nous montre comment faire : par le contact direct et sans se laisser enfermer dans des prescriptions ou des barrières. C’est un homme libre et nous avons besoin d’hommes libres ! » Lorsqu’il faudra, un jour, élire un successeur à l’évêque de Rome, le cardinal Fitzgerald, parce qu’il est âgé de plus de 80 ans, ne votera pas. Mais il participera « aux discussions » et « sera heureux de soutenir la direction prise par François ».

Baptisé et envoyé

Aujourd’hui, une nouvelle impulsion à l’activité missionnaire de l’Église est nécessaire pour relever le défi de l’annonce de Jésus, de sa mort et de sa résurrection. Atteindre les périphéries – les milieux humains, culturels et religieux encore étrangers à l’Évangile : c’est ce que nous appelons la missio ad gentes.  Nous devons aussi nous rappeler que le cœur de la mission de l’Église est la prière. En ce mois missionnaire extraordinaire, prions pour que l’Esprit Saint engendre un nouveau “printemps” missionnaire pour tous ceux qui sont baptisés et envoyés par l’Église du Christ.

André Lebrou, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Patrick Bataille, Délégué Provincial du secteur de France,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

André Lebrou

le mardi 1er octobre 2019 à Pau-Billère (France)
à l’âge de 92 ans dont 65 ans de vie missionnaire
au Mali et en France.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

(plus…)

Jean Cordesse, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Patrick Bataille, Délégué Provincial du secteur de France,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Jean Cordesse

le 1er octobre 2019 à Pau-Billère (France)
à l’âge de 93 ans dont 67 ans de vie missionnaire
en Zambie et en France.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

(plus…)

Assemblée générale de Talitha Kum

Assemblée générale de Talitha Kum

L’Assemblée générale de TALITHA KUM a commencé à Rome le samedi 21 septembre. 2019.

Nombreux étaient les invités qui sont venus pour la cérémonie d’ouverture. À l’occasion du 10e anniversaire, la  célébration eucharistique d’action de grâce a eu lieu dans la Basilique Saint-Pierre et a été présidée par S.E. Card. Peter Turkson.

Pour marquer le soutien des Missionnaires d’Afrique, les Pères Martin Grenier et Andreas Göpfert y ont participé.

Nous partageons l’engagement commun contre la traite des personnes. Nous avons le souci de favoriser la collaboration et l’échange d’informations et de mettre en place des structures efficaces dans les différents pays d’Afrique.

Des réseaux nationaux sont déjà opérationnels dans plusieurs pays : Afrique du Sud, Zimbabwe, Kenya, Ghana, Burkina Faso, Tunisie, … alors que d’autres réseaux sont en train de se créer, par exemple en Tanzanie.

Pour plus d’info, veuillez svp consulter la page officielle de Talitha Kum :

https://www.talithakum.info/

Célébration eucharistique présidée par SE Mgr Turkson dans la Basilique Saint-Pierre. Le concélébrant est notre confrère, Martin Grenier.

Journée mondiale du migrant et du réfugié (6)

Journée mondiale du migrant et du réfugié (6)

IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DES MIGRANTS…. Le 29 septembre est la Journée mondiale des migrants et des réfugiés. Une occasion de changer nos cœurs, nos façons de penser…. et d’entrer dans la logique de Dieu. IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE MIGRANTS…. IL S’AGIT DE TOUTE LA PERSONNE, DE TOUTES LES PERSONNES .

« L’humanisme que les institutions éducatives catholiques sont appelées à édifier consiste à insuffler une vision de la société centrée sur la personne humaine et sur ses droits inaliénables, sur les valeurs de la justice et de la paix, sur un rapport correct entre les individus, la société et l’État, dans la logique de la solidarité et de la subsidiarité. C’est un humanisme capable d’infuser une âme au progrès économique lui-même, afin qu’il soit orienté vers la promotion de tout homme et de tout l’homme.

Reconstruire l’humanisme signifie aussi orienter le travail éducatif vers les périphéries, les périphéries sociales et les périphéries existentielles. À travers le service, la rencontre et l’accueil, des opportunités sont ainsi offertes aux plus faibles et aux plus vulnérables. De la sorte, on peut grandir ensemble et mûrir en comprenant les besoins des autres. »

Pape François

L’Église célèbre la Journée mondiale des migrants et des réfugiés depuis 1914. C’est toujours l’occasion pour elle d’exprimer sa préoccupation pour les personnes les plus vulnérables, qui doivent se déplacer pour une raison ou une autre ; c’est aussi l’occasion de prier pour les défis de la migration et de faire prendre conscience des opportunités qu’elle offre.

Pour 2019, le Pape François a choisi le thème “Il ne s’agit pas seulement de migrants” pour aider à enlever nos œillères et à faire en sorte que personne ne soit exclu de la société, qu’il s’agisse de résidents de longue durée ou de nouveaux venus.

IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE MIGRANTS

Journée mondiale du migrant et du réfugié (5)

Journée mondiale du migrant et du réfugié (5)

IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DES MIGRANTS…. Le 29 septembre est la Journée mondiale des migrants et des réfugiés. Une occasion de changer nos cœurs, nos façons de penser…. et d’entrer dans la logique de Dieu. IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE MIGRANTS…. IL S’AGIT DE METTRE LES DERNIERS À LA PREMIÈRE PLACE.

« En ce sixième anniversaire de ma visite à Lampedusa, ma pensée va vers les “derniers” qui, chaque jour, crient vers le Seigneur, demandant d’être libérés des maux qui les affligent. Ce sont les derniers abusés et abandonnés qui meurent dans le désert ; ce sont les derniers torturés, maltraités et violentés dans les camps de détention ; ce sont les derniers qui défient les flots d’une mer impétueuse ; ce sont les derniers abandonnés dans des camps pour un accueil trop long pour être appelé provisoire.

Dans l’esprit des Béatitudes nous sommes appelés à les consoler de leurs maux et à leur offrir la miséricorde ; à assouvir leur faim et leur soif de justice ; à leur faire sentir la prévenante paternité de Dieu ; à leur montrer le chemin du Règne des Cieux. Ce sont des personnes. Il ne s’agit pas seulement de questions sociales ou migratoires ! Ce ne sont pas seulement des migrants ! »

Pape François

L’Église célèbre la Journée mondiale des migrants et des réfugiés depuis 1914. C’est toujours l’occasion pour elle d’exprimer sa préoccupation pour les personnes les plus vulnérables, qui doivent se déplacer pour une raison ou une autre ; c’est aussi l’occasion de prier pour les défis de la migration et de faire prendre conscience des opportunités qu’elle offre.

Pour 2019, le Pape François a choisi le thème “Il ne s’agit pas seulement de migrants” pour aider à enlever nos œillères et à faire en sorte que personne ne soit exclu de la société, qu’il s’agisse de résidents de longue durée ou de nouveaux venus.

IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE MIGRANTS

Journée mondiale du migrant et du réfugié (4)

Journée mondiale du migrant et du réfugié (4)

IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DES MIGRANTS…. Le 29 septembre est la Journée mondiale des migrants et des réfugiés. Une occasion de changer nos cœurs, nos façons de penser…. et d’entrer dans la logique de Dieu. IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE MIGRANTS…. IL S’AGIT DE N’EXCLURE PERSONNE.

“Le monde actuel est chaque jour plus élitiste et cruel envers les exclus. Les pays en voie de développement continuent d’être appauvris de leurs meilleures ressources naturelles et humaines au profit de quelques marchés privilégiés. Les guerres n’affectent que certaines régions du monde, mais les armes de guerre sont produites et vendues dans d’autres régions, qui refusent ensuite d’accepter les réfugiés, produits par ces conflits et ne sont pas disposés à les laisser entrer. Ceux qui en font les frais, ce sont toujours les petits, les pauvres, les plus vulnérables, qu’on empêche de s’asseoir à table et à qui on laisse les “ miettes ” du banquet.

L’Église “ en sortie ” sait prendre l’initiative sans crainte, aller à la rencontre, chercher ceux qui sont loin et arriver aux croisées des chemins pour accueillir les rejetés que nous excluons nous-mêmes en tant que société.

Le développement qui exclut rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Le développement réel est fructueux et inclusif, orienté vers le futur.”

Pape François

L’Église célèbre la Journée mondiale des migrants et des réfugiés depuis 1914. C’est toujours l’occasion pour elle d’exprimer sa préoccupation pour les personnes les plus vulnérables, qui doivent se déplacer pour une raison ou une autre ; c’est aussi l’occasion de prier pour les défis de la migration et de faire prendre conscience des opportunités qu’elle offre.

Pour 2019, le Pape François a choisi le thème “Il ne s’agit pas seulement de migrants” pour aider à enlever nos œillères et à faire en sorte que personne ne soit exclu de la société, qu’il s’agisse de résidents de longue durée ou de nouveaux venus.

IL NE S’AGIT PAS SEULEMENT DE MIGRANTS