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Communiquer l’espérance et la confiance en notre temps (PE n° 1081)

Gisela Schreyer, smnda

Comment faire un bon usage de la presse écrite dans le cadre de la Congrégation et de la mission ? À l’époque où beaucoup communiquent davantage par les réseaux sociaux et le langage abrégé des SMS, la presse écrite semble un genre journalistique d’hier.

Étant moi-même immigrée sur la planète digitale, je me sens souvent mal à l’aise en face de la rapidité et du flot de l’information. J’aime voir les choses « noir sur blanc », j’aime développer une pensée, mot à mot, au fur et à mesure que je parcours les lignes, mots pesés, choisis, appropriés dans un contexte donné.

En tant qu’éditrice, j’ai fait mes premiers pas avec la revue missionnaire germanophone Kontinente, produit d’un consortium de plus de 20 Instituts missionnaires et depuis une dizaine d’année sous la direction de Missio Aachen en Allemagne. Pendant mes cinq ans avec Kontinente, en tant qu’apprentie d’abord, et en tant que rédactrice par la suite, j’ai apprécié la presse écrite comme un moyen de parler de la mission, de l’Église missionnaire, de notre Congrégation et des valeurs d’autres peuples. Le rythme de parution de six fois par an nous donnait le temps de bien préparer et d’approfondir nos recherches.

Au Burundi, entre 2000 et 2002, j’ai collaboré aux bulletins diocésains de Gitega et de Ngozi. Avec le bureau pastoral de Gitega, nous avons tenu plusieurs sessions de formation pour des laïcs, « correspondants » des paroisses, pour faire de cette publication un bulletin de l’Église famille. Notre devise était tirée de la lettre de Saint Paul aux Ephésiens 4, 29 : « s’il en est besoin, dites une parole bonne et constructive, bienveillante pour ceux qui vous écoutent. »

Aujourd’hui, comme éditrice du bulletin SMNDA, Partage/Sharing Trentaprile, notre but est de promouvoir l’esprit de corps, de faire circuler la vie, de faire connaissance entre générations, de réfléchir en Congrégation…

Dans mon rôle d’archiviste aussi, je peux puiser dans le trésor inestimable des publications de « Presse – Mission » (cf. Rencontre des Missionnaires d’Afrique, PB et SB, « Presse-Mission » à Thy-le-Château, 1982) d’autrefois pour répondre aux chercheurs.

En relisant les documents clés de l’Église sur la communication sociale, le décret du Concile Vatican II Inter Mirifica (1963), les instructions pastorales Communio et progressio (1971) et Aetatis Novae (1992), je retrouve des principes qui valent encore (pour toute publication d’ailleurs) :

  • La nécessité de formation de la conscience des producteurs et des utilisateurs
  • L’appel au discernement de ce qui aide et de ce qui nuit parce que malhonnête

En tant qu’Église se laisser guider par la charité (1 Co 8,1)

  • Assurer aux médias catholiques une place et une voix d’information équilibrée et de dialogue critique.

À la presse écrite, l’Église attribue un rôle important : la presse écrite « peut entrer dans le détail des événements, les expliquer, en provoquant la réflexion du lecteur et en lui permettant d’y revenir, s’il le désire. Complément indispensable des moyens audio-visuels, elle est particulièrement apte à éveiller le sens critique et à former le jugement. Sa capacité de diversification et son aptitude à servir de support à la réflexion en font un instrument de base du dialogue social.

La presse catholique d’intérêt général publie des informations, des commentaires et des opinions sur tous les aspects de la vie courante et sur tous les problèmes auxquels est affronté l’homme contemporain. » (cf. Communio et progressio n° 136 et 138)

Dans une conférence sur l’éthique des médias, le président du Bayerischer Rundfunk, Munich (Allemagne), M. Ulrich Wilhelm, a plaidé pour un « journalisme constructif » qui semble être mis à l’épreuve par 4 tendances : l’individualisation de l’information, le flot de l’information, la vitesse des technologies et, en conséquence, la perte des « règles du jeu » et de la responsabilité pour ce qui est proposé au grand public.

En face de ces tendances, il faudra un renouvellement du code de conduite pour les journalistes, et même une réflexion anthropologique, une nouvelle vision de la personne humaine dans la société. Que veut-on avec l’information, quel but poursuit-on ?

Devant cette exigence, nous, qui écrivons pour nos Instituts ou pour les amis de la mission et aussi pour le grand public, nous pourrions assumer un rôle de traducteurs et traductrices qui permettent à nos lecteurs et lectrices de se retrouver dans une réalité décrite parfois dans un état « liquide », difficile à capter et à saisir pour orienter.

Et de l’orientation, il nous en faut ! Car nous cherchons toujours à nouveau à évaluer la réalité qui nous entoure. Notre jugement n’est pas fait une fois pour toutes. Notre rôle pourrait donc être celui d’interprètes de la réalité à la lumière de l’Évangile et de l’enseignement de l’Église. Pour ce faire, la presse me semble le meilleur moyen.

Le pape François, dans son message pour la Journée mondiale des communications sociales 2017, propose comme clé de lecture de la réalité : « Communiquer l’espérance et la confiance en notre temps. »

Sr Gisela Schreyer, SMNDA

Les nouveaux moyens de communication sociale (PE n° 1081)

Un défi

Bernard Ugeux, M.Afr.

Depuis quelques décennies, les progrès technologiques et l’expansion des réseaux sociaux a profondément modifié la culture mondiale. Pour le meilleur et pour le pire… Qu’on y consente ou non, qu’on vive dans l’hémisphère nord ou sud, nous sommes presque tous impactés par cette situation récente. Actuellement, il est pratiquement impossible d’exercer une quelconque responsabilité sociale sans avoir une adresse courriel et sans être en contact avec des collaborateurs ou des confrères de façon régulière et rapide. Car une des conséquences de cette évolution, c’est qu’elle contribue à l’accélération des activités dans le monde, ce qui est une des caractéristiques de la post-modernité (Cf. l’excellente étude d’Hartmunt Rosa, Accélération, une critique sociale du temps, La Découverte, 2010). Plus nous sommes jeunes (mais pas uniquement), plus nous sommes pressés et impatients d’être au courant de ce qui nous intéresse (ce qui peut être aussi très narcissique). Les médias ne cessent de nous envoyer des « alertes » pour n’importe quelle explosion sur un point du globe ou une démission d’un grand footballeur. Et nous nous laissons parfois piéger, puisque certains laissent leur téléphone portable ouvert en permanence pour être directement informés et répondre au plus vite, de nuit comme de jour.

Il y a de réels avantages d’être connectés. On l’a vu durant le Chapitre de 2016 où plus encore qu’auparavant les confrères ont été régulièrement informés, parfois en temps réel, pouvant suivre une récollection en direct, par exemple. A part ces moments institutionnels forts, il y a toute la gestion des congrégations qui se pratique maintenant par ces réseaux, par courriel, messages directs, texto, Facebook, WhatsApp et autres. Les confrères – dont les Supérieurs – sont beaucoup mieux informés de ce qui se passe dans la Société, et quand il y a un document important à partager – ou des élections à finaliser – les réseaux sociaux sont devenus la voie normale. Cela permet de faciliter une proximité, un esprit de corps, et de s’assurer que tout le monde reçoive les documents, même si un bon nombre ne les lit pas (cf. notre site web).

Conséquences pastorales

Ces avantages se retrouvent aussi au niveau de la pastorale. Lors du Chapitre, les médias ont été traités par une spécialiste qui a encouragé la lecture de « The Media Gospel, Sharing the Good News in New Ways » (de Meredith Gould – Liturgical Press, Minnesota). A partir de son expérience et de son expertise, elle passe en revue tous les outils de communication électronique actuels en montrant leurs avantages et leurs inconvénients respectifs dans la gestion d’une pastorale paroissiale. A priori, cela est difficilement applicable directement en Afrique où la couverture des réseaux sociaux est encore limitée, mais elle démontre qu’il devient de plus en plus difficile d’être présent dans la pastorale en ignorant ces nouveaux langages. Des jeunes catholiques ont pris les devants, en dehors des réseaux ecclésiastiques (Cf. « #PitchMyChurch 2 » concerne l’événement des start-up cathos qui proposent hébergement, liturgie, prière, dons, aide aux sans-abri… Pour la deuxième année consécutive, les jeunes créateurs d’applications mobiles ou de sites Internet chrétiens se sont retrouvés vendredi 3 février, à Paris, pour se rencontrer et partager leurs idées. Les diocèses s’intéressent de plus en plus à leurs propositions créatives qui les effarouchaient au départ). A ce propos, en nous référant à l’insistance du Cardinal Lavigerie sur l’étude des langues et des coutumes des peuples auxquels nous sommes envoyés, il devient impossible d’être engagés dans la pastorale de la jeunesse sans la maîtrise de ce langage, y compris en Afrique (au moins dans les villes). D’où l’engagement du Chapitre à rendre les confrères médiaphiles ce qui n’est pas un encouragement à l’addiction qui parfois parasite la vie communautaire (Cf. Actes Capitulaires, 3.3. Les médias et les réseaux sociaux, p.30-31).

Une Bonne Nouvelle à annoncer pour aujourd’hui

La vocation d’un chrétien est d’être un communicateur, de par son baptême et le don de l’Esprit Saint. Les disciples ont d’abord été enseignés, puis ils sont devenus apôtres et donc communicateurs d’une Bonne Nouvelle. Et cela n’est pas facultatif. Il ne s’agit ni d’agresser ni de conquérir mais d’évangéliser, et cela commence par aimer et respecter ceux auxquels on s’adresse. Mais cela dépasse le travail apostolique direct. Il y a aussi l’engagement sur les sites web chrétiens. Benoît XVI ne s’enthousiasmait pas au départ pour les communications rapides, brèves, partielles et souvent superficielles des médias sociaux. Et pourtant, en 2011 (24 janvier 2011 « Vérité, annonce et authenticité de vie à l’ère du numérique » : Message de Benoît XVI pour la 45ème Journée mondiale des communications sociales), il affirme : « Je voudrais inviter, de toute façon, les chrétiens à s’unir avec confiance et avec une créativité consciente et responsable dans le réseau de relations que l’ère numérique a rendu possible. Non pas simplement pour satisfaire le désir d’être présent, mais parce que ce réseau est une partie intégrante de la vie humaine ». Quant au Pape François, dans Amoris Laetitia (278), il propose aux familles des suggestions que nous pourrions approfondir en communauté : « La rencontre éducative entre parents et enfants peut être facilitée ou affectée par les technologies de la communication et du divertissement, toujours plus sophistiquées. Lorsqu’elles sont utilisées à bon escient, elles peuvent être utiles pour unir les membres de la famille malgré la distance. Les contacts peuvent être fréquents et aider à remédier aux difficultés. Cependant, il demeure clair qu’elles ne constituent ni ne remplacent le besoin du dialogue plus personnel et plus profond qui exige le contact physique, ou tout au moins la voix de l’autre personne. Nous savons que parfois ces moyens éloignent au lieu de rapprocher, comme lorsqu’à l’heure du repas chacun est rivé à son téléphone cellulaire (…). En famille, tout cela doit être aussi objet de dialogues et d’ententes, qui permettent d’accorder la priorité à la rencontre de ses membres sans tomber dans des prohibitions irrationnelles ».

Vigilance…

Je terminerais par quelques points de vigilance. Tout d’abord ne nous laissons pas envahir par la facilité de petits écrans qui nous aguichent tout autour de nous. Le danger est de limiter notre univers à ce type d’information. Il faut savoir qu’une bonne partie des informations sur ces réseaux sont fausses et difficiles à détecter. Ensuite, il ne faut pas demander aux autres de penser à notre place. Des petits reportages ne donnent pas les éléments critiques pour une action JPIC par exemple, même si les images sont importantes. Ensuite, ces médias sont chronophages et il y a des confrères qui ne lisent même plus un seul livre sérieux par année jusqu’au bout (Il y a ici un gros défi de formation permanente). Nous devenons les proies de l’opinion et des rumeurs (réputation des confrères !) et nos messages peuvent être d’une superficialité désolante. La question qui doit nous habiter, à part le droit légitime de se détendre de temps en temps : mon usage de ces outils me permet-il de mieux annoncer la Bonne Nouvelle et d’enrichir et unir le peuple qui m’est confié ? Car c’est pour cela que nous sommes missionnaires. Que l’Esprit de discernement trouve une petite place dans notre réseau personnel pour y passer son message à lui !

Bernard Ugeux, M.Afr.

Internet, le souk du moment… (PE n° 1081)

Philippe Docq, M.Afr.

Il y a peu de temps, je venais de mettre en ligne sur le site YouTube un montage vidéo réalisé par un confrère quand la plate-forme m’informa que la vidéo contenait du matériel audio protégé par les droits d’auteur et que, par conséquent, elle serait augmentée de publicité pour payer les droits dans la plupart des pays et serait carrément censurée dans d’autres pays où la loi est plus sévère. Continue reading “Internet, le souk du moment… (PE n° 1081)”

Les médias sociaux, un défi pour la mission (PE n° 1081)

Le 28e Chapitre Général a pris une conscience accrue qu’en tant que Missionnaires d’Afrique, nous sommes aujourd’hui appelés à annoncer la Bonne Nouvelle dans un monde et dans une Afrique qui change. Pour cela le Chapitre s’est montré désireux de voir notre Société devenir plus créative dans ses manières d’annoncer le Règne de Dieu afin d’atteindre le plus de personnes possible.

L’annonce se fait grâce à la communication, grâce au langage. Dans les dernières décennies, les moyens de communication ont beaucoup évolué. En tant que Missionnaires d’Afrique, nous connaissons l’importance des consignes de notre fondateur, le Cardinal Lavigerie, en ce qui concerne l’apprentissage de la langue et des traditions des peuples auxquels sommes envoyés. L’apprentissage de la langue est la raison sine qua non de la rencontre qui, pour nous, constitue l’essentiel de la mission Ad Gentes.

Le Chapitre a réaffirmé l’importance que tient l’apprentissage des langues dans la tradition missionnaire d’Afrique. Il a réitéré la nécessité de rester fidèles à cette pratique qui a permis à nos prédécesseurs à être proches des gens et qui de nos jours tend à se faire de manière quelque peu aléatoire et raccourcie. Fort de cette tradition, nous pouvons et nous devons, en tant que Société, nous préparer à être missionnaires dans le nouveau « continent numérique » dont la langue est digitale (Cf. AC 2016, 3.3).

Jadis on utilisait des tambours pour communiquer sur de longues distances comme on envoyait aussi des messagers. Aujourd’hui on envoie un sms, un message WhatsApp, un tweet, etc. Nous ne pouvons plus ignorer ces nouveaux moyens de communication et continuer comme si de rien n’était, à faire comme nous avons toujours fait si nous voulons être plus efficaces dans la communication. Nous gagnerons sûrement à apprendre ces nouvelles formes de communication. Peut-être réussirons nous à rejoindre là où ils sont, nombreux ceux que nous n’arrivons plus à rassembler. Ainsi arriverons-nous aussi peut- être, à partager à un public plus large les valeurs pour lesquelles nous nous sommes consacrés au service du Royaume de Dieu pour le monde africain.

Beaucoup d’entre nous utilisent déjà l’un ou l’autre moyen de communication sociale à titre individuel et pour des fins personnelles. Il est plus que temps pour chacun de s’y mettre, si l’on tient à accéder au nouveau « continent numérique ». Cela faciliterait sans doute la communication des nouvelles de la Société entre nous, mais aussi et surtout, ça nous aiderait à être présents, en vue de la mission, dans un monde devenu aujourd’hui accessible au bout des doigts sur les écrans d’ordinateurs, des tablettes et des smart phones.

Il est urgent d’adopter des nouvelles stratégies pour aller à la rencontre de nos contemporains. En septembre 2013, le pape François, dans son allocution aux participants à la plénière du Conseil pontifical des communications sociales, lançait aux chrétiens le défi de : « Faire découvrir, même par les moyens de communication sociale, mais également par la rencontre personnelle, la beauté de tout ce qui est à la base de notre marche et de notre vie, la beauté de la foi, la beauté de la rencontre avec le Christ. »

Le Chapitre nous a en quelque sorte invité à relever ce défi. Il a proposé l’organisation de formations par Province et à tous les niveaux en faisant appel, quand c’est nécessaire, à des laïcs spécialisés. Il a appelé, en ce qui concerne les médias, à établir le pont entre les confrères qui en savent plus et ceux qui ne savent pas ; entre ceux qui aiment et ceux qui ne veulent pas apprendre (Cf. AC 2016 n°3.3). Ce sont là, des propositions que presque la quasi-totalité des Provinces a pris à cœur pendant les assemblées post-capitulaires. Nous devons tous veiller à ce que tout cela ne reste pas lettre morte.

Nous savons combien de gens cherchent à se nourrir spirituellement de ce qu’ils trouvent sur les réseaux sociaux. Pour les Missionnaires d’Afrique que nous sommes, nous devons nous demander ce que nous avons à proposer dans le « continent numérique » sur notre charisme et notre identité. Relever ce défi nous demande d’être créatifs. Le Chapitre est allé loin en appelant à explorer la possibilité de créer une application numérique propre à nous. C’est un défi lancé aux plus jeunes d’entre nous pour mettre leurs talents numériques au service de la mission.

Malgré leur importance, les moyens de communication sociale
restent un défi permanent dont l’utilisation invite évidemment au discernement. A travers eux, c’est toujours notre identité d’apôtres et notre charisme que nous cherchons à vivre et à refléter. « Soyez Apôtres et ne soyez que cela » nous a dit le Cardinal. Peut-être un point de départ vers notre engagement commun dans l’utilisation des moyens de communication sociale serait, pour chacun, de nous de voir ce qu’il y a d’apostolique sur nos pages Facebook, nos blogs etc.

Grâce à des applications digitales il est devenu possible de rester connectés entre nous ! Nous partageons les nouvelles plus facilement. Il existe des plateformes sociales qui unissent par exemple les confrères du même pays, des mêmes années de formation, etc. Depuis quelques mois, le Conseil Général s’est créé un groupe WhatsApp ! Cela nous permet de partager la même information au même moment quand nous sommes en déplacement. Ici et là, quelques confrères entretiennent depuis longtemps des blogs personnels. Si les initiatives restent encore timides, nous avons fait là, quelques pas vers des engagements plus significatifs pour l’utilisation des médias sociaux dans la mission.

Stanley Lubungo
Supérieur général

Mot du Rédacteur (PE n° 1081)

« Médias et réseaux sociaux » est le thème tiré de notre 28ème Chapitre général qui inspire ce numéro 5 du Petit Écho. En réalité, notre réflexion porte sur le rôle que peuvent et devraient jouer les médias et les réseaux sociaux dans notre processus d’évangélisation. En tant que Missionnaires d’Afrique, partout où nous nous trouvons, nous sommes « apôtres » ; dès lors, comment vivre cet aspect fondamental de notre vie missionnaire même dans notre façon de communiquer quotidiennement avec les autres ?

Il n’est certainement pas question d’inciter à un « prosélytisme » tout azimut, dans toutes nos communications même à caractère social. Mais sachant que les réseaux sociaux sont devenus un lieu de permissivité excessif qui risque de déshumaniser ceux qui s’y livrent sans beaucoup de discernement, comment, alors, y imprimer l’empreinte de l’apôtre que je suis ? Comment transmettre des valeurs évangéliques à travers nos communications même en dehors du cadre institutionnel de notre apostolat officiel ? Nous sommes apôtres 24 heures sur 24. Le Chapitre de 2016 a fait des propositions concrètes sur les médias, c’est peut-être le moment d’y jeter un coup d’œil.

Freddy Kyombo, M.Afr.
Rédacteur Petit Echo

Bulletins divers

Veuillez trouver en téléchargements :

PEP Econome – Deuxième mandat (Prot 17 0676)

Après vote délibératif du Conseil général, et après avoir obtenu son accord, le Supérieur général, P. Stanley Lubungo, a approuvé la nomination du P. Didier LEMAIRE comme Économe provincial de la Province d’Europe (PEP) pour un deuxième mandat allant du 1er juillet 2017 au 30 juin 2020.

André Schaminée
Secrétaire général

Intention du Pape

JUILLET : Les personnes éloignées de la foi chrétienne

Pour nos frères qui se sont éloignés de la foi afin qu’ils redécouvrent, par notre prière et notre témoignage évangélique, la présence du Seigneur riche en miséricorde et la beauté de la vie chrétienne. Continue reading “Intention du Pape”

Liste nominations 2017/1

2017NOMDONNEREÇOIT
PARNAUD JeanSAP/MwiPEP/France
PASERBIRE JohnEAP/KenGhN/Prov.
FBAKURI JosephPAC/RDCEAP/Uga
PBIGEZIKI Francois-XavierPAC/Prov.PAO/Civ
PBILLAUD JosephPAC/RwaPEP/Fra
PBIRINGANINE, Jean-P.EAP/KenMG/studies
PBUHOLZER JosephMGEPO/Jer
PBUKURU Jean de DieuSAP/MozEap/Ken/studies
PCAZZOLA GaetanoPAC/RDCPEP/Ita
PCHABANON GérardEAP/UgaPEP/Prov.
PCHAPTAL JeanPAC/RDCPEP/Fra
PCHISHUGI ApollinaireEPO/EthEAP/Ken
PCIRHAKARHULA, Jean-PaulPEP/IrlPAC/RDC
PDERKSEN GerardEAP/TzaPEP/Nld
pDE VOS MarcPAO/BfaPEP/Bel
PEFIYO GillesMGEAP/Ken
PGIANNASI AldoMgh/AlgPEP/Ita
PGOUILLER Jean-LucSAP/ZmbPEP/Fra
PHARELIMANA ProsperGhN/GhaMG/studies
PHOOYSCHUUR PietEAP/UgaPEP/Nld
PJACQUES GeorgesPAO/CivPEP/Prov.
PLE SCOUR Jean PierreSAP/SafPEP/Fra
PKAPILIMBA PascalMGPAO/Mli
PKINDO NoelPAC/RDCEAP/Ken/studies
PKIPILI MANDA OdonPEP/FraMG
PKUJUR AnandEAP/TzaSOA/Ind
PLAURENT Jean-MichelMGPAO/Bfa
PLAVERTU RobertSAP/ZmbAMS/Can
PLECESTRE OlivierGhN/GhaPEP/Fra
PMAYER OttoPAC/RDCPEP/Deu
PMONTERON BernardEAP/MwiSOA/Phi
PMORTELMANS KarelPAC/RDCPEP/Bel
PMUCHUNGUZI ThéobaldPAC/RDCPAC/RDC-Kin/studies
PMUTASINGWA AlexSAP/ZmbEAP/Tza
PMWANZA DidasioSAP/ZmbEAP/Uga
PNGONA EmmanuelMGPAC/Prov.
POFONIKOT StephenGhN/GhaSAP/Saf
POLERU MalachyGhN/GhaSAP/Moz
PO’SULLIVAN MichaelEPO/JerMGH/Alg
PRABIER DenisPAO/BfaPEP/Fra
PROTH Jean-PierrePAC/RDCAMS/Mex
PROVELLI AlbertoPEP/ItaPAC/RDC
PSAMPAIO DE P. MarcioPAC/RDCAMS/Bra
PSAWADOGO AugustinMGPEP/Gbr/studies
PSOMA OlivierMGEAP/Ken
PSOMDA AnselmePAO/BfaEAP/Tza
PSOMERS JanEAP/TzaPEP/Nld
PSSEKAMATTE AloysiusEPO/JerEAP/Prov.
PST-ARNEAULT SergeSAP/ZmbAMS/Can
PSTENGER FriedrichMGPEP/Deu
PTAPPESER JohannesEAP/UgaPEP/Deu
PTEBRI RobertSAP/MwiMG
PTHEUNIS GuyEPO/JerMG
PVAN BOXEL JosMG/RomeSAP/Mwi
PVAN CAMPEN FerdinandEAP/TzaPEP/Gbr
PVILLASEŇOR SergioMGSOA/Phl
PWELSH PeterMGPEP/Gbr

Vérifiez vos paramètres de courriel … avant de voyager !

Que faire – avant mon départ – pour être sûr que je pourrai consulter mes courriels (e-mails) à Rome ?

Lorsqu’ils viennent à Rome pour une session, les confrères ont parfois de gros problèmes pour se connecter à leur compte courriel (e-mail) – qu’il s’agisse de YAHOO, de GMAIL ou de OUTLOOK (anciennement HOTMAIL) – surtout s’ils n’ont pas d’ordinateur personnel et qu’ils veulent consulter leur boite courrielle sur un des ordinateurs d’hôtes.

L’oubli du mot de passe est en tête de ces difficultés. Le confrère consulte tous les jours ses emails sur son ordinateur personnel qui retient depuis toujours son mot de passe. Mais, à Rome, il utilisera sans doute un des ordinateurs d’hôtes qui ne retiennent aucun mot de passe car ils sont employés par beaucoup de confrères. Donc, si vous voulez consulter vos emails à Rome, il faudra que vous notiez quelque part votre mot de passe. Attention de bien noter tous les signes contenus dans ce mot de passe, en tenant compte des majuscules et des minuscules.

Une autre difficulté qui se présente souvent, c’est le blocage automatique du compte par le serveur (par YAHOO ou par GMAIL ou par OUTLOOK) parce que celui-ci détecte une connexion à partir d’un endroit inhabituel, loin de chez vous, et veut dès lors être sûr qu’il ne s’agit pas d’une connexion frauduleuse. Pour vérifier cela, le serveur va vouloir vous envoyer un code à une « adresse de sécurité » (une autre adresse courrielle ou un numéro de téléphone) que vous avez définie vous-même lorsque vous avez créé le compte, mais vous ne vous en souvenez sans doute plus et cette « adresse de sécurité » risque même de ne plus exister. Il est donc essentiel, avant de voyager, de vérifier les paramètres de sécurité de votre compte. Voyez ci-dessous la procédure pour les trois types de serveur les plus utilisés.

  1. Rendez-vous sur votre page de courriel et cliquez en haut à droite sur votre « identifiant »
  2. Cliquez sur « Paramètres du compte »
  3. Cliquez le menu gauche « Sécurité du compte » ; vous allez peut-être devoir entrer votre mot de passe. Pour cela, vous devez le connaître. (Si vous ne le connaissez pas, faites-vous aider pour entreprendre la procédure de recouvrement.)
  4. Sur la page « Sécurité du compte », vous voyez peut-être un numéro de téléphone et une adresse courrielle alternatifs. Avez-vous accès à ce numéro de téléphone et à cette adresse courrielle ? Si non, vous devez impérativement les changer.
    1. Si vous avez un téléphone portable, cliquez sur la zone des numéros de téléphone et entrez-y votre numéro de portable. Vous devez avoir votre téléphone sous la main, car la page de « Sécurité du compte » de YAHOO enverra sur votre téléphone un code de vérification que vous devrez entrer dans une case. Supprimez tout numéro auquel vous n’auriez plus accès. Et surtout n’oubliez pas d’emporter votre téléphone portable à Rome. Vous en aurez sûrement besoin pour vous connecter à votre boite courrielle.
    2. Il est bon aussi d’entrer une adresse courrielle alternative. Ce peut être l’adresse courrielle d’un de vos proches, ou d’un confrère, mais attention, vous devez avoir accès à cette adresse pour recevoir un code de vérification.
    3. Ignorez les deux dernières lignes, à moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faites.
  5. Dans le menu gauche, cliquez sur préférences et cliquez sur « Ajoutez un emplacement favori » : Rome, LZ, Italie
  1. Rendez-vous sur votre page de courriel et cliquez en haut à droite sur votre « identifiant » (normalement votre photo dans un cercle).
  2. Cliquez sur « Mon compte »
  3. Cliquez le menu gauche « Connexion et sécurité » ; vous allez peut-être devoir entrer votre mot de passe. Pour cela, vous devez le connaître. (Si vous ne le connaissez pas, faites-vous aider pour entreprendre la procédure de recouvrement.)
  4. Au milieu de l’écran, cliquez sur « Vérification des paramètres de sécurité »
  5. Sous le titre « Vérifiez vos informations de récupération », vous trouverez sans doute un numéro de téléphone et une adresse courrielle alternatifs. Avez-vous accès à ce numéro de téléphone et à cette adresse courrielle ? Si non, vous devez impérativement les changer.
    1. Si vous avez un téléphone portable, cliquez sur « modifier » ou « ajouter » à droite du numéro de téléphone et entrez-y votre numéro de portable. Vous devez avoir votre téléphone sous la main, car la page de « Sécurité du compte » de GOOGLE enverra sur votre téléphone un code de vérification que vous devrez entrer dans une case. Supprimez tout numéro auquel vous n’auriez plus accès. Et surtout n’oubliez pas d’emporter votre téléphone portable à Rome. Vous en aurez sûrement besoin pour vous connecter à votre boite courrielle.
    2. Il est bon aussi d’entrer une adresse courrielle alternative. Ce peut être l’adresse courrielle d’un de vos proches, ou d’un confrère, mais attention, vous devez avoir accès à cette adresse pour recevoir un code de vérification.
    3. Cliquez sur OK
  1. Rendez-vous sur votre page de courriel et cliquez en haut à droite sur votre « identifiant » (normalement votre photo dans un cercle).
  2. Cliquez sur « Afficher le compte » ; vous allez peut-être devoir entrer votre mot de passe. Pour cela, vous devez le connaître. (Si vous ne le connaissez pas, faites-vous aider pour entreprendre la procédure de recouvrement.)
  3. Dans la deuxième ligne de menus à partir du haut de l’écran, cliquez sur « Sécurité »
  4. Au milieu de l’écran, cliquez sur « Mettre à jour les informations »
  5. Sous le titre « Compte Microsoft », vous trouverez peut-être un numéro de téléphone et une adresse courrielle alternatifs. Avez-vous accès à ce numéro de téléphone et à cette adresse courrielle ? Si non, vous devez impérativement les changer. Dans ce cas, cliquez sur « supprimer » à droite des informations inconnues.
    1. Si vous avez un téléphone portable, cliquez sur « Ajouter des informations de sécurité », choisissez « un numéro de téléphone », votre « pays de résidence » et entrez votre numéro de téléphone. Vous devez avoir votre téléphone sous la main, car la page de « Sécurité du compte » de MICROSOFT enverra sur votre téléphone un code de vérification que vous devrez entrer dans une case. Supprimez tout numéro auquel vous n’auriez plus accès. Et surtout n’oubliez pas d’emporter votre téléphone portable à Rome. Vous en aurez sûrement besoin pour vous connecter à votre boite courrielle.
    2. Il est bon aussi d’entrer une adresse courrielle alternative. Ce peut être l’adresse courrielle d’un de vos proches, ou d’un confrère, mais attention, vous devez avoir accès à cette adresse pour recevoir un code de vérification. Procédez de la même manière : « Ajouter des informations de sécurité », choisissez « une adresse de messagerie de secours » et entrez l’adresse courrielle alternative et le code de vérification que vous recevrez à l’adresse alternative.