Sœur Anne-Marie GAUTHIER (Anne Monique), R.I.P.

Les Sœurs Missionnaires de Notre-Dame d’Afrique
vous invitent à partager leur espérance et à prier pour :

Sœur Anne-Marie GAUTHIER (Anne Monique)

de la communauté de Verrières le Buisson,
entrée dans la vie à Verrières le Buisson
le 20 novembre 2017
à l’âge de 89 ans, dont 67 ans de vie religieuse missionnaire.
Sa vie missionnaire s’est déroulée au Burkina Faso et en France.

Lavigerie au prisme de trois Pères Blancs

Voici l’enregistrement d’une conférence donnée à la Maison Généralice par Monsieur Rémi Caucanas, Docteur en Histoire Contemporaine et spécialiste sur les relations islamo-chrétiennes en Méditerranée. Bien qu’elle ne s’inscrive pas dans le programme de célébration du 150ème anniversaire, cette conférence peut tout autant préparer nos coeurs et nos intelligences à célébrer dignement l’évènement. Sa conférence fut introduite par Diégo Sarriò M.Afr., dont il est devenu l’ami et le collaborateur. Un nombre important de confrères de la maison étaient présents ainsi que treize soeurs blanches de Rome. Voici le transcript de la présentation de Monsieur Rémi Caucanas par le Père Diégo. Continue reading “Lavigerie au prisme de trois Pères Blancs”

Hans Remhs, R.I.P.

Le Père Jozef de Bekker, Délégué Provincial du secteur des Pays-Bas,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Hans Remhs

le mercredi 15 novembre 2017 à Heythuysen (Pays-Bas)
à l’âge de 86 ans dont 61 ans de vie missionnaire
au Burkina Faso, Mauritanie, Mali et aux Pays-Bas.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Continue reading “Hans Remhs, R.I.P.”

La session de transition au troisième âge (PE n° 1084)

En arrière plan: Bernard Ugeux, William Crombie,Ursula Finder, Helga Franke, Jacqueline Picard, Marc De Vos, Riny van Broekhoven, Johan Miltenburg, Olivier Lecestre, En avant plan: Denise Lavoie, Maria Theresia Hubert, Rita Toutant, Silvia Palomo, Theresa Chimwemwe, Margaret Derek.

Cette année, la session de transition au troisième âge en anglais a eu lieu, une fois de plus, à Rome à la maison généralice des Missionnaires d’Afrique du 6 au 30 septembre. Les participants étaient au nombre de 13, dont 8 Soeurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique et 5 Missionnaires d’Afrique : Soeurs Margaret Derek, Rita Toutant, Jacqueline Picard, Silvia Palomo, Maria Theresia Hubert, Denise Lavoie, Ursula Finder, Theresa Chimwemwe ; Pères Riny van Broekhoven, Olivier Lecestre, Johan Miltenburg, William Crombie, Marc De Vos.

La session a été dirigée par le père Bernard Ugeux et la Soeur Helga Franke.
Ils ont abordé des thèmes très intéressants tels: la transition, les racines, ma vie missionnaire, mon travail, mes relations, l’intégration, Dieu dans ma vie, le monde aujourd’hui, la mission aujourd’hui, la vie communautaire, le dernier passage, la fidélité… Autant de thèmes pour aider à aborder une nouvelle étape dans la vie missionnaire. Ils semblaient tous joyeux et pleins de confiance pour l’avenir.

Freddy Kyombo, M.Afr.

Helga Franke, smnda
Bernard Ugeux, M.Afr.
Messe du début de session

Marche d’information : Contre la traite des femmes (PE n° 1084)

Avec un groupe de jeunes “La strada” (La route) de Arcene (Bergamo-Italie), nous organisons une marche d’information du mercredi 18 au dimanche 22 octobre, de la ville de Viterbo jusqu’à la place Saint Pierre à Rome en cinq étapes sur la Via Francigena.

 

CONTRE LA TRAITE DES FEMMES

Marche sur la Via Francigena de Viterbo à Roma: 18-22 octobre 2017

Viterbo-Vetralla: 18 km, mercredi 18 octobre.
Vetralla-Sutri: 24 km, jeudi 19 octobre.
Sutri-Campagnano: 27 km, vendredi 20 octobre.
Campagnano-La Storta: 24 km, samedi 21 octobre .
La Storta-Roma Saint Pierre: 19 km, dimanche 22 octobre.

“100.000 femmes esclaves sexuelles en Italie: toi, de quel côté es-tu ? ”
Parmi les 100.000, il y a presque 40.000 femmes originaires du Nigeria, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Sénegal et du Maroc.
“La Strada”

Giuseppe Locati m.afr.
giusepelocati.mafr@yahoo.it
Treviglio (Bergamo)

La session – rencontre pour les nouveaux provinciaux (PE n° 1084)

Debout: Gérard Chabanon, Ignatius Anipu, André Schaminée, Martin Grenier, Didier Sawadogo, Anselme Tarpaga, Aloysius Ssekamatte, Emmanuel Ngona
Assis: John Aserbire, Stanley Lubungo, Francis Barnes

Du 11 au 13 septembre, cinq nouveaux provinciaux ont été invités par le Conseil Général pour les préparer à l’animation et au gouvernement des mégaprovinces dont ils sont responsables. Il s’agit du provincial du Ghana-Nigeria : John Aserbire ; celui de l’Europe : Gérard Chabanon ; celui de l’Afrique Centrale : Emmanuel Ngona ; celui de l’Afrique de l’Est : Aloysius Ssekamatte et celui du Maghreb : Anselme Tarpaga.

Le Conseil général a demandé l’intervention de certains autres confrères dans leurs domaines respectifs pour outiller les nouveaux provinciaux en vue d’une bonne gouvernance des confrères de leurs provinces respectives.

Nous leur souhaitons tous un joyeux service auprès de chaque confrère dont ils ont la charge que Dieu leur accorde les grâces de leur fonction.

Freddy Kyombo, M.Afr.

P. Helmut Huber 1942 – 2017 (PE n° 1084)

Après une longue maladie portée dans la foi profonde le P. Helmut Huber est décédé à l’Hôpital de Bad Aibling.

P. H. Huber est né à Amberg. Son père était maître principal d’une école, profession qui exigeait de la famille un changement de domicile plusieurs fois. A Hahnbach, Helmut pouvait vivre une enfance sans souci dans une famille profondément croyante au milieu de ses frères et sœurs et fréquenter aussi l’école primaire. En 1952, il retourne à Amberg pour poursuive ses études au lycée. Par sa gaieté naturelle, Helmut était un camarade aimable. Continue reading “P. Helmut Huber 1942 – 2017 (PE n° 1084)”

Rob  van  Iterson 1927 – 2017 (PE n° 1084)

Rob est né à La Haye le 5 février 1927. Il a d’abord étudié à ‘s-Heerenberg, puis à Thibar en Tunisie où il a fait le serment missionnaire le 29 juin 1953 ; il a été ordonné à Carthage le 18 avril 1954. Il avait un demi-frère qui était cistercien à Rochefort, en Belgique.

Il avait un bon jugement et savait s’affirmer. C’était une personne joyeuse qui travaillait fort et avait le sens de l’organisation ; il savait prendre Continue reading “Rob  van  Iterson 1927 – 2017 (PE n° 1084)”

Jan Knoops 1931 – 2017 (PE n° 1084)

Jan est né le 20 octobre 1931 à Opglabbeek dans la province du Limbourg belge. Il fit les humanités gréco-latines au Petit séminaire de Saint-Trond. En septembre 1951 il entre chez les Pères Blancs à Boechout. Son frère Piet travaillait déjà depuis 1947 comme Père Blanc au Congo. Suivent alors le noviciat à Varsenare et les études de théologie à Heverlee. Le 6 juillet 1957 il y prononce son serment missionnaire et à Pâques, le 6 avril 1958, il est ordonné prêtre par Mgr. Daubechies. Professeurs et responsables soulignent son tempérament fort timide ; il est peu communicatif. C’est un homme surnaturel, réfléchi, calme et toujours de bonne humeur. En communauté il est délicat et sensible. Jan rayonne une joie tranquille. Ce n’est pas un grand intellectuel, mais un travailleur tenace. Comme nomination, il demande et obtient le Congo, sur les traces de son frère.

Le 15 avril 1959, Jan s’envole pour Bukavu et rejoint Kabare. Son frère Piet, son aîné d’une dizaine d’années, travaille dans le même diocèse. Jan se sentait petit à côté de son frère, qu’il admirait beaucoup. Les nominations se suivent : en 1961 Katana, retour à Kabare et de nouveau à Katana (Fomulac), cette fois-ci pour des raisons de santé (fièvre et maux de tête inexplicables). Jan est surtout apprécié pour son travail de formation auprès des catéchistes. Après son premier congé en Belgique, Jan retourne à Kabare. En septembre 1967, à l’époque de la rébellion des mulélistes, il séjourne une année à Mweso dans le diocèse de Goma. De retour dans le diocèse de Bukavu, il devient vicaire à Bagira. En 1970, il participe à la grande retraite à Villa Cavaletti. A son retour, il est nommé à Ciherano, ensuite à Murhesa. Entretemps tous avaient constaté que Jan était incontestablement doué d’un savoir-faire pratique fort développé. Dès lors on lui confiait volontiers l’économat de la communauté. En beaucoup d’endroits, il réparait les bâtiments, aménageait un jardin potager. Dans les champs de la paroisse il essayait de nouvelles cultures. C’est ainsi qu’il introduisit la culture du soja et la propagea avec succès dans la population.

Après la session/retraite à Jérusalem en 1983, Jan fait partie de l’équipe des fondateurs de la paroisse de Mubumbano. Il y travaillera pendant une dizaine d’années et se révélera un constructeur et entrepreneur hors pair. Il y construit tout : la cure, les écoles, le dispensaire. De partout on vient admirer son chef-d’œuvre : l’église paroissiale de Mubumbano. Peu à peu il est devenu le grand constructeur du diocèse : maisons d’habitation, églises et succursales, des écoles entières…

Sa réputation dépasse aussi les frontières du diocèse. En 1998 et 1999, nous le trouvons dans le diocèse de Kalemie au service des paroisses Christ-Roi et Lubuye. De retour, on fait appel à lui pour la modernisation de Burhiba.

Jan savait que rien n’est aussi important pour le développement et la santé de la population que l’eau potable. Sa créativité et son habileté technique lui ont permis de faire des merveilles dans ce domaine : il réalisait des adductions d’eau dans de grands centres et amenait ainsi l’eau des sources près des habitations.

Voici un autre point qui mérite une attention spéciale. Jan s’est dévoué beaucoup pour les soeurs ‘Filles de la Résurrection’, congrégation que soeur Hadewijch des Sœurs du Saint Sépucre de Turnhout avait fondée en collaboration avec le père Werenfried van Straaten d’Eglise en Détresse. Piet Knoops, son frère, avait été depuis la fondation leur premier aumônier et fut considéré comme leur vrai ‘père spirituel’. Jan, lui, a construit plusieurs couvents pour cette jeune congrégation en pleine expansion et a continué à entretenir ou agrandir leurs maisons. Les dernières années de sa vie en Afrique, Jan les a aidées dans leurs récentes fondations dans le diocèse de Kindu, confié à notre confrère, Mgr. Willy Ngumbi. Jan avait mis au point un système de puits, avec treuil et tout, réalisé exclusivement avec des matériaux locaux. De la haute voltige technique !

Le 28 novembre 2015 Jan est terrassé par un infarctus ; il est à moitié paralysé. Le rapatriement s’impose. A l’avis des responsables de la PAC (Province d’Afrique Centrale) son départ sera définitif. Tout le monde savait que Jan avait toujours rêvé de mourir en Afrique et d’être enterré à côté de son frère. Il trouvait extrêmement pénible de ne plus pouvoir réaliser quelques puits promis aux soeurs… En février 2016, il s’installe dans notre communauté de Munsterbilzen. Il est bien entouré par sa famille et ses confrères, mais son état de santé se dégrade petit à petit. Le 21 mars 2017, dans la matinée, il s’éteint paisiblement. Un serviteur fidèle a achevé son service et rejoint la maison du Père. Qu’il repose en paix !

La liturgie de la résurrection eut lieu le samedi 25 mars dans son village d’Opglabbeek, en présence d’une foule nombreuse et de quelques dizaines de confrères concélébrants. Jan fut enterré à notre cimetière de Varsenare.

Jef Vleugels, M.Afr.

Jan Dekkers 1934 – 2017 (PE n° 1084)

Jan est né à Eindhoven le 10 novembre1934. Il a suivi notre formation à Sterksel, St Charles près de Boxtel, à Alexandria-Bay aux Etats-Unis et à Ottawa au Canada où il fit son serment missionnaire le 20 juin 1959, puis à Totteridge en Angleterre. Il fut ordonné à Tilburg le 2 février 1960.

Son jugement était bon et pratique ; il était d’une disposition agréable. Gros et solide travailleur, précis et digne de confiance, préférant rester en retrait, toujours prêt à rendre service. Quand des choses inattendues se produisaient, il pouvait devenir agité et un peu nerveux ; il pouvait alors donner l’impression de n’être pas sûr de lui-même.

En juin 1960, il se rend à Rome pour l’étude de la théologie dogmatique ; il y obtient une licence en juin 1962. Le 19 février 1963 il part pour la Tanzanie, à la paroisse de Kibara, qui à ce moment-là appartenait au diocèse de Mwanza ; c’est là qu’il y apprend la langue et la culture et fait son expérience pastorale. En septembre 1964, il s’installe au Grand séminaire de Kipalapala pour y enseigner la théologie dogmatique. Il y avait 130 étudiants avec un corps professoral de 9 PB de différentes nationalités et un prêtre diocésain tanzanien. En 1967, le gouvernement met l’agriculture au programme scolaire national ; plusieurs séminaristes se mettent à cultiver une parcelle de terre ou à élever des poulets. Cette année-là, 4 prêtres diocésains tanzaniens se joignent au corps des enseignants, dont le recteur, et quelques prêtres provenant de diverses congrégations. Moins de PB étaient donc nécessaires et Jan pouvait retourner au travail en paroisse.

En janvier 1968, il revient au diocèse de Mwanza, paroisse de Nansio. Il écrit : «C’est un grand changement de la vie tranquille et bien réglée ds séminaire à la vie pleine de diversité et d’événements inattendus en paroisse». En avril 1971, il va à Kibara, là où il avait commencé en 1963. Une grande paroisse : pour visiter les 17 églises de village il couvrait régulièrement 300 km par semaine en moto. Il y avait 22 écoles primaires où des hommes et des femmes de l’endroit enseignaient la religion.

En novembre 1973, un orage du soir arrache le toit de l’église paroissiale construite à peine 5 ans auparavant, l’emportant à 25 mètres plus loin. La sacristie étant plus basse fut épargnée et tout son contenu fut sauvé. Sur une bande de 18 km beaucoup de maisons perdirent leurs toits. Le matin suivant, de nombreux paroissiens vinrent aider à remettre en place les 9 chevrons. Un problème supplémentaire fut que, depuis une demie année déjà, il n’y avait pas de tôles ondulées, ni de ciment, disponibles.

En 1976, il part à Buhingo comme curé. C’est là qu’il commence à s’occuper plus spécialement de la vie des catéchistes en charge des églises de village. Le 3 février 1984 il déménage à Magu. A ce moment-là, il est élu par les confrères de son diocèse comme leur représentant au Conseil Provincial des PB pour toute la Tanzanie.

Le 26 novembre 1992 lui et deux confrères sont nommés pour mettre en place la nouvelle paroisse de Bukoli dans le diocèse de Geita. Avant de s’installer il fait la visite de toutes les paroisses du diocèse. Les paroissiens de Bukoli étaient heureux de les recevoir et Jan s’y plût. Il écrit le 6 août 1993 : «Nous avions une bonne maison de communauté ; pour moi, c’est la première fois en 30 ans que je vis et travaille avec des confrères plus jeunes que moi.»

On recherchait de l’or sur une grande étendue de la paroisse. Comme cela attirait beaucoup de gens d’autres régions, les paroissiens étaient de différents groupes ethniques. Une autre conséquence surprenante fut que les prêtres trouvaient régulièrement des pépites d’or à la quête ! Le 17 février 1995 il écrit sans d’autres détails : «Notre nouvelle paroisse fait des progrès ; la fraternité grandit.»

Le 10 novembre 1999, juste au moment de ses 65 ans, il reçoit une nouvelle fonction : directeur du Centre de Formation des Catéchistes à Bukumbi, dans le diocèse de Mwanza. Endroit historique des PB, Bukumbi est, en Tanzanie, la première paroisse, érigée en 1883, couvrant alors aussi tout le territoire du Burundi ! Dans sa petite église au toit couvert d’herbe, 3 évêques furent ordonnés. Jan y trouve un hôpital avec 190 lits et 3 médecins, une école d’infirmières et de sages-femmes, une école secondaire pour filles. Le Centre de Formation des Catéchistes débute en 1957. Le cours dure 11 mois ; en 1999 il commence avec 24 familles et 8 Sœurs de 6 diocèses différents. On y enseigne la Bible, l’histoire de l’Eglise, le Swahili, la liturgie, le travail pastoral et la sociologie, et pour les mamans, un enseignement religieux, la cuisine, l’hygiène, la couture, le tricotage et le soin des enfants. Quand c’était possible, chaque famille recevait une machine à coudre d’occasion qu’elle pouvait emmener à la maison. Chaque famille avait sa maison avec un jardin et un champ pour la culture du maïs et du riz. Comme enseignants, il y avait 7 hommes et femmes, l’une d’elles s’occupant du jardin d’enfants. Chaque année il y avait naissance d’enfants : 11 en 2011. Au presbytère, en plus de Jan, résidaient deux confrères pour la paroisse et un autre qui, avec l’aide des gens du pays, traduisait et synchronisait des vidéocassettes en Swahili. Celles-ci pouvaient être achetées dans les paroisses.

A propos de son travail, Jan écrit le 16 novembre 2008 : «Je pense que c’est un travail important : nous avons de plus en plus besoin de bons catéchistes car leur travail est encore le plus indispensable pour l’Eglise. Le fait qu’ils viennent avec femmes et enfants pour une formation familiale est un atout majeur. Voir le progrès qu’ils font est un plaisir.» Après son jubilé d’or, le 25 juin 2009, il écrit : «je vais de l’avant en étant un PB heureux.» En juillet 2010, du 23 au 25, ils avaient au Centre 120 catéchistes du diocèse de Mwanza pour étude et prière. Les loger et les nourrir demandait toute une organisation.

Le 3 septembre 2012 Jan remet sa fonction à un prêtre diocésain pour devenir assistant à la paroisse de Bukumbi. Il rentre pour de bon en Hollande le 7 juillet 2013. En faisant ses adieux il dit au provincial, Charles Obanya : «J’ai trouvé accomplissement et joie dans mes diverses nominations et travaux au cours des nombreuses années passées en Tanzanie. Je pars avec un sentiment de satisfaction». Le provincial le remercie alors pour tant d’heures de service dévoué et son sens de l’humour.

Il réside alors à Heythuysen où se manifestent les symptômes d’une maladie plus particulière aux personnes âgées. En 2014 il commence à avoir besoin de soins spéciaux. Il meurt paisiblement dans sa chambre le 29 juin 2017.

Voici la caractéristique de Jésus que Jan a illustrée dans sa vie : «Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux.» (Lc 6, 36). En présence de parents et amis nous l’avons enseveli dans notre cimetière de St Charles le 5 juillet 2017.

Marien van den Eijnden, M.Afr.