Quel risque pour les enfants ?

Voici la deuxième « capsule vidéo » (vidéo-clip) d’entretien avec le Père Stéphane Joulain qui est le coordinateur à l’intégrité du ministère. La troisième capsule sera mise en ligne au début de l’année prochaine.

Missionnaires d’Afrique : revisiter la Mission

Norbert Mwishabongo, missionnaire d’Afrique (société couramment connue sous le nom de Père blanc), est originaire du Congo RD. Il est actuellement prêtre en France, chargé de l’animation missionnaire et vocationnelle. Il nous expose ici la manière qu’ont les Missionnaires d’Afrique d’envisager leur rôle en France, pays de mission comme un autre. Ce que le mot mission signifie aujourd’hui. Une fois qu’on a abandonné l’idée ancienne qui assimilait mission à pays exotiques. Une nouvelle manière de comprendre le document Ad Gentes.

Pour lire l’article sur le site de la Conférence Episcopale de France : http://www.mission-universelle.catholique.fr/echanger/religieuses-et-religieux/296651-missionnaires-dafrique-revisiter-mission/

Financement pour la Mission

FINANCEMENT POUR LA MISSION

UNE FORMATION SUR LA GESTION DE PROJET
À NAMUGONGO / OUGANDA

Introduction

Du 15 au 26 octobre 2017, la Société des Missionnaires d’Afrique a organisé une formation sur la gestion de projet pour les provinces de SAP, EAP, Ghana / Nigeria et les sections de EPO et SOA à Namugongo, Ouganda. Vingt-six (26) confrères ont participé à la session. Les facilitateurs étaient Richard Bock et Claudia Grot d’Allemagne, Tony Baaladong notre trésorier général et PJ Cassidy d’Irlande. Bien que la formation portait sur la gestion de projet, l’accent était davantage mis sur les PGR (projets générateurs de revenus) car il s’agit d’un nouveau domaine dans lequel la Société se lance.

 
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Mais pourquoi donc se former à la gestion de projet?

« Nous sommes des apôtres et rien que des apôtres ». Mais nous savons très bien que pour réaliser nos œuvres apostoliques en tant que missionnaires, nous avons besoin de fonds. Bien sûr, ces fonds peuvent provenir de différentes sources telles que les bienfaiteurs, les pensions des confrères, les paroisses et d’autres ministères, de collectes spéciales et d’autres agences de financement. Mais la réalité sur le terrain nous montre que ces méthodes traditionnelles de collecte de fonds ne suffisent plus et nous devons donc être plus créatifs et inventifs pour trouver de nouvelles façons de collecter des fonds pour la mission. C’est pourquoi l’idée des PGR est apparue, que nous devons prendre au sérieux et cela nécessite des compétences en gestion de projet.

Compte tenu des leçons dures et amères d’un passé récent dans certains projets, il devient impératif qu’en tant que Société, nous ayons les compétences et l’accompagnement nécessaires à la gestion de projet. Nous avons besoin de ces compétences pour passer de la façon traditionnelle de faire les choses à une façon plus professionnelle et responsable de faire les choses. Cela signifie que nous avons besoin de lignes directrices et c’est pourquoi la Société a élaboré une brochure contenant ces lignes directrices pour les projets générateurs de revenus (PGR). Lors de notre formation à Namugongo, nous avons parcouru le livret afin de comprendre ces lignes directrices et de les appliquer aux différents contextes de chaque province et section.

Il est évident que les PGR constituent un tout nouveau domaine pour la Société des Missionnaires d’Afrique et c’est pourquoi il faut considérer tous les aspects d’un projet avant sa mise en œuvre, en identifier les risques, savoir comment le gérer, comment en évaluer la qualité et comment suivre les procédures courantes.

Comment s’y prendre alors pour les PGR?

Afin de se lancer dans les PGR, l’un des moyens discutés à Namugongo est d’établir ce qu’on appelle des Comités de Développement (CD) au niveau de chaque province et secteur. De cette manière, tout projet potentiel des Missionnaires d’Afrique devra être étudié et scruté par le Comité de Développement au niveau sectoriel et provincial avant d’être envoyé à Rome ou aux donateurs.

Il a également été estimé qu’il était nécessaire d’avoir un coordinateur au développement au niveau de la Société qui superviserait la collecte de fonds pour les projets de développement et de pastorale des confrères. Il serait aussi la personne qui ferait le lien entre les donateurs et les provinces et les secteurs et aiderait au suivi des projets de la Société.

Un autre élément important est qu’à chaque étape du projet (de la conception à la mise en œuvre et à l’exploitation), il doit y avoir un travail d’équipe et un esprit de collaboration. Nous passons d’une mentalité de « l’homme qui fait tout, tout seul » à un travail de groupe ou d’équipe. La Société ne tolèrera plus les projets individuels ou personnels. Nous devons faire des projets en tant que communauté et, de cette façon, nous pouvons être sûrs qu’il y aura une appropriation collective à long terme avec plus de transparence et de responsabilité. La communication et l’esprit de dialogue au sein de la communauté, du secteur et de la province et avec les différentes parties prenantes sont essentiels.

L’autre élément est que pour toute PGR, les nouvelles directives de gestion de projet doivent être strictement appliquées. Elles sont là pour nous aider à chaque étape du projet (document de conception initial, « Feu vert pour le plan », « Feu vert pour le projet », mise en œuvre, fonctionnement, suivi & évaluation, etc.).

Que gagnerons-nous à appliquer ces nouvelles lignes directrices sur les PGR ?

Lorsque les nouvelles directives sont bien appliquées à tous les projets générateurs de revenus, il ne fait aucun doute qu’il y aura une meilleure mise en œuvre du projet: différents niveaux de prise de décision seront impliqués et cela réduira les risques, il y aura plus de collaboration et de travail d’équipe, de propriété collective et de communication, il y aura aussi plus de conformité aux lois et règlements en fonction de chaque contexte. Nous avons donc intérêt à appliquer ces nouvelles lignes directrices si nous voulons aller de l’avant et éviter de tomber dans les expériences amères et difficiles que nous avons connues dans certaines provinces au cours des dernières années.

Conclusion

Comme nous le dit Luc l’évangéliste: « En effet, si l’un de vous veut bâtir une tour, est-ce qu’il ne prend pas d’abord le temps de s’asseoir pour calculer ce qu’elle lui coûtera et de vérifier s’il a les moyens de mener son entreprise à bonne fin? Sans quoi, s’il n’arrive pas à terminer sa construction après avoir posé les fondations, il risque d’être la risée de tous les témoins de son échec. » (Luc 14, 28-29). C’est l’esprit qui sous-tend les directives pour la gestion de projet. Si nous les appliquons, nous avons de grandes chances de réussir. Ainsi, chacun est encouragé à étudier les nouvelles lignes directrices sur les PGR et à travailler avec les CD (Comités de développement) à tous les niveaux (que ce soit le secteur ou la province) pour le succès de nos projets.

Bonaventure BWANAKWERI. M.Afr
et Paul REILLY, M.Afr

n.b.: La traduction de l’anglais a été faite très rapidement par le Webmaster avec l’aide de Google Traduction. Elle ne se veut pas être une oeuvre littéraire mais juste un service à ceux qui ne comprendraient pas la langue originale de l’article. Soyez donc indulgents.

Nos confrères décédés à Rome

Plusieurs membres de la communauté de la maison généralice ont célébré le Jour des Morts, le deux novembre, au cimetière de Verano à Rome.

Sous la chapelle se trouvent les tombeaux de plusieurs confrères. Le caveau est partagé avec plusieurs congrégations religieuses. Ainsi, lors de la célébration, plusieurs religieuses ont aussi commémoré leur défunts avec nous.

Mgr Toulotte Anatole +1907
P. Delpuch Antoine +1936
P. Burtin Louis +1942
P. Lans Michel +1947
P. Liebsch Alexis +1949

P. Cottino Giovanni +1959
P. Arnoux Alexandre +1959
P. Rivière Jean-Baptiste +1959
P. Magnin Jean-Gabriel +1977
P. Robinson John Metcal +1980

P. Murphy Donald +1981
P. Lachance Gérald +1984
P. Garon Arnaud +1989
P. Lamey René Xavier +1993
P. Guérin Christian +1993

P. Kaufmann Leonhard +1995
P. Renault François ,+1996
P. Voet Jan +1996
P. Delbé Gérald +1999
Mgr Duprey Pierre +2007

 
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Journée mondiale des pauvres

19 novembre : Journée mondiale des pauvres

« N’aimons pas en paroles, mais par des actes »

Fixée au 33ème dimanche du temps ordinaire, la première édition aura lieu le 19 novembre prochain. La Journée Mondiale des Pauvres est une invitation à vivre et à dynamiser une charité inventive dans les communautés et associations. Elle nous appelle aussi à plus de justice.

« Ce sera une journée qui aidera les communautés et chaque baptisé à réfléchir sur la manière dont la pauvreté est au cœur de l’Évangile et sur le fait que, tant que Lazare git à la porte de notre maison (cf. Lc 16,19-21), il ne pourra y avoir ni justice ni de paix sociale. Cette Journée constituera aussi une authentique forme de nouvelle évangélisation (cf. Mt 11,5) par laquelle se renouvellera le visage de l’Église dans son action continuelle de conversion pastorale pour être témoin de la miséricorde. » (Misericordia et misera, n°21). La Charité que nous sommes appelés à vivre doit être contagieuse. « Je souhaite que les communautés chrétiennes, (…) œuvrent pour créer de nombreux moments de rencontre et d’amitié, de solidarité et d’aide concrète », écrit Pape Francois dans son message « N’aimons pas en paroles, mais par des actes ».

Voici les documents :

www.pcpne.va/content/dam/pcpne/pdf/giornata-poveri/GiornataPoveri_FR.pdf

Marche contre la traite des femmes

Notre confrère italien Pino Locati, avec son Groupe « La Strada di Arcene », ont marché pendant cinq jours sur la Via Francigena pour attirer l’attention sur et protester contre la traîte des femmes (surtout africaines) en Italie.

18 octobre : Viterbo – Vetralla : 18 kms
19 octobre : Vetralla – Sutri : 24 kms
20 octobre : Sutri – Campagnano : 27 kms
21 octobre : Campagnano – La Storta : 24 kms
22 octobre : La Storta – Rome : 19 kms

Au total : 112 kms

 
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Jean-Marie Provost, R.I.P.

Le Père Patrick Bataille, Délégué Provincial du secteur de France,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Jean-Marie Provost

le mardi 31 octobre 2017 à Billère (Pau – France)
à l’âge de 95 ans dont 67 ans de vie missionnaire
au Ghana et en France.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Continue reading “Jean-Marie Provost, R.I.P.”

Intention du Pape

NOVEMBRE : Témoigner de l’Évangile en Asie

Pour les chrétiens d’Asie afin qu’en témoignant de l’Évangile par la parole et l’action, ils favorisent le dialogue, la paix et la compréhension réciproque, particulièrement avec les membres d’autres religions.

Continue reading “Intention du Pape”

Combat d’un père blanc en faveur des victimes d’abus sexuels

« En République Démocratique du Congo, de nombreuses femmes subissent des agressions sexuelles. Le père Bernard Ugeux, de la congrégation des Missionnaires d’Afrique (Pères blancs) mène un combat sans relâche pour les aider à se reconstruire… »

https://africa.la-croix.com/rd-congo-combat-dun-pere-blanc-faveur-victimes-dabus-sexuels/

Contribution de Marien van den Eijnden au «Musée virtuel» (PE n° 1084)

Objets significatifs de notre vie missionnaire

Dans le Petit Echo n° 1081, l’on vous proposait d’envoyer des récits concernant les objets insolites que vous auriez rencontrés, voir utilisés, pendant votre vie missionnaire. Voici la contribution d’un premier confrère, Marien van den Eijnden. 

Partageras-tu, toi-aussi tes souvenirs … et tes photos ?

Caisse chapelle épiscopale pour la messe

Quand je suis arrivé au diocèse de Kigoma, en Tanzanie, en novembre 1966, j’ai informé les confrères que je n’avais pas de caisse chapelle. L’évêque émérite Jan van Sambeek (+ 25.12.1966) m’a donné celle de l’évêque Birraux (1884-1947) qui avait quitté le diocèse pour devenir notre Supérieur général. J’ai été frappé par sa simplicité. C’était une valise en bois rectangulaire, contenant une aube à dentelle, une chasuble tridentine usagée (en Hollande on appelle cela un « étui en violon ») que j’ai remplacé par une chasuble fabriquée en matériel local «khanga» et un calice en argent d’une douzaine de centimètres de hauteur ; il n’y avait aucune dalmatique épiscopale, ni des souliers de couleur liturgique ! Je l’attachais sur ma moto Honda-150 avec des vieilles chambres à air qu’on pouvait trouver au marché. Mais après quelques années sur nos routes et chemins cahoteux, la valise s’est désintégrée. L’évêque de l’époque, Mgr Holmes-Siedle (+1995), a bien voulu me donner son panier rectangulaire en osier, ce qui était tout à fait symbolique pour l’Eucharistie ! Cela m’a servi de façon célèbre jusqu’à mon départ de la Tanzanie en 2006, à l’exception de la poignée d’osier que j’ai remplacée par une vieille ceinture en cuir. J’ai remis le calice en argent à la communauté de Dar-es-Salaam, en spécifiant qu’il avait appartenu à Mgr Birraux.

Pinces à combinaison avec des griffes pour hacher la viande

Des confrères âgés résidaient habituellement au presbytère de Ndala dans l’archidiocèse de Tabora, en Tanzanie, puisqu’il était voisin de l’hôpital diocésain. Avant la venue des prothèses dentaires (en Swahili «meno ya duka» = les dents d’un magasin), ces confrères avaient du mal à manger de la viande. En plus du couteau et de la fourchette, ils avaient fabriqué un dispositif intelligent pour hacher la viande : une espèce de pince combinée avec des griffes travaillant comme des doigts croisés ! Durant l’une de mes visites à la communauté, j’ai vu quelqu’un l’utiliser.

Dans les années 2000, lorsque je vivais à la paroisse de Kaliua dans ce même diocèse, j’ai dû faire extraire mes molaires. Je me suis souvenu de ce dispositif spécial de Ndala. Je suis allé demander aux confrères résidents s’ils pouvaient m’en trouver un. Ils n’utilisaient plus ce genre de hachoir mais j’étais bienvenu dans leur grenier où les pièces de musée les plus extraordinaires étaient conservées ! Malheureusement, aucune pince avec des broches !

« Arbre de Noël en métal »

Quand j’ai visité pour la première fois, dans les années 60, la communauté des M. Afr. à Dar-es-Salaam, en Tanzanie, «Atiman House», j’ai vu dans la cour une sorte de sapin de Noël en métal. Je me demandais à quoi cela pouvait servir. Il mesurait environ 1 m 50 de haut et comportait une cinquantaine de branches ascendantes.

Les confrères m’ont expliqué qu’on l’utilisait pour égoutter les bouteilles de vin après avoir les avoir nettoyées et rincées, mais on l’utilisait maintenant rarement. Cette communauté était la procure et on importait le vin de messe et le vin de table du Nord du pays. En plus des bouteilles individuelles, on utilisait aussi des bouteilles d’environ 20 litres entourées d’un panier en osier « damjan » (dame-jeanne). On a utilisé par la suite des récipients de 100 litres dans les différents diocèses.

Marien van den Eijnden, M.Afr.
Heythuysen (Nederland)