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Ma mère est la meilleure cuisinière du monde (GHN Link – March 2018)

“Ma mère est la meilleure cuisinière du monde!” Je dirais même plus : elle est la meilleure des meilleures cuisinières ! Cent cinquante ans après la fondation de notre Société et l’ouverture de notre premier noviciat des Missionnaires d’Afrique en 1868, nous sommes toujours reconnaissants pour notre système de formation qui a été transmis d’une génération à l’autre, toujours ouvert aux signes du temps. Continue reading “Ma mère est la meilleure cuisinière du monde (GHN Link – March 2018)”

Ghana-Nigeria Link – Mars 2018

Voici le lien de la Province Ghana Nigeria, en anglais, en deux versions :

PAO – Echos du Conseil Provincial de Février 2018

Voici quelques échos de la réunion du Conseil Provincial de février 2018 à Bamako. (Restreint aux M.Afr.)

La résurrection, pour faire mourir toutes les violences !

Qu’il est déroutant ce fils de Dieu, qui n’a pas voulu convaincre ses adversaires de la veille en ressuscitant devant eux ! Déroutant ce Jésus qui n’exploite pas sa puissance ! Les jours saints nous enseignent que la passion est un mystère, le mystère d’un Dieu qui s’incarne dans l’état du monde, l’état de violence et de faiblesse, jusqu’à en devenir victime. La résurrection de Jésus au matin de Pâques demeure signe du même mystère : sa puissance sera immense mais toujours fragile, ouverte sur le refus, sur l’incrédulité.

Dans plusieurs pays de la sous-région Ouest Africaine, nous venons de rencontrer une nouvelle fois la violence et de connaître des attentats qui ont créé un grand malaise, sans compter les victimes à déplorer et les centaines de blessés à prendre en charge et à soigner. Les dégâts matériels sont importants, mais plus encore le traumatisme qu’engendre ces opérations meurtrières. La  violence n’est plus chez les autres seulement, elle s’est invitée chez nous aussi, dans toute la bande sahélo-saharienne. Des explications sont données, plus ou moins convaincantes, des portraits sont affichés, des encouragements sont prodigués… Mais la question demeure : que faisons-nous, chacun à notre niveau, pour déraciner cette racine malfaisante, ces volontés d’en découdre. Comment aérer ce climat délétère qui gangrène toute la société ? Chacun a sa part de responsabilité et personne ne peut dire : je n’y suis pour rien ! La violence, j’en suis responsable si je refuse d’aimer en vérité, si je ne lutte pas pour plus de justice et de paix !

Par sa mort sur la croix, Jésus met un terme à toute mort, il est la Résurrection et la Vie… « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jean 10,10). Conformer notre vie à la sienne, c’est faire nôtre ce message si singulier. Telle est la violence de la résurrection, la folie de la croix écrira Paul : elle nous est remise, confiée, mise à notre portée. La résurrection est un chant : Dieu en compose la mélodie, nous en sommes la portée.

Le Christ a subi la violence sans y répondre, tout en luttant contre les injustices. La non-violence évangélique n’exclut ni les conflits ni la “sainte colère”, mais ne porte pas atteinte à la vie. «Vous avez entendu qu’il a été dit : “œil pour œil et dent pour dent” (Ex 21, 24). Eh bien ! moi je vous dis de ne pas tenir tête au méchant ; au contraire, quelqu’un te donne-t-il un soufflet sur la joue droite, tends-lui encore l’autre ; veut-il te faire un procès et prendre ta tunique, laisse-lui même ton manteau ; te requiert-il pour une course d’un mille, fais-en deux avec lui. À qui te demande, donne ; à qui veut t’emprunter, ne tourne pas le dos » (Mt 5, 38-42). Voici l’injonction non-violente de Jésus dans les Évangiles. Elle est plutôt radicale et pour certains peu crédible.

La non-violence évangélique se joue au cœur des conflits, expliquait récemment le Père Mellon, un jésuite moraliste. Dans ses diatribes contre les scribes et les marchands du Temple, Jésus n’hésite pas à affronter ses ennemis avec vigueur, précise le jésuite. Il n’a jamais dit : “N’ayez pas  d’ennemis”, mais plutôt : “Aimez vos ennemis”, ce qui suppose précisément qu’on en ait. Et en invitant à « tendre l’autre joue », « Jésus invite à sortir de la logique proliférante de la violence ».

Une action non-violente n’est ni naïve ni passive mais au contraire agit pour la justice et de manière efficace, et demande l’engagement de tout le monde : la non-violence suppose une solidarité beaucoup plus grande entre les gens. Parmi les trois invitations que nous lance chaque année le Carême, la solidarité est à prendre au sérieux. Alors que nous venons de traverser ces périodes de turbulences dans nos pays de la sous-Région, puissions-nous, à l’image de Jésus, faire taire toute violence, en nous rendant de plus en plus solidaires de ceux et celles qui souffrent à nos côtés, qui pleurent des morts dans leur famille, qui comptent des blessés parmi les leurs.

Nos vœux, à l’occasion de cette fête de Pâques se résument dans la demande du Pater… ne nous laisse pas entrer en tentation… en tentation de la violence ! Fais de chacun de nous, un artisan de paix. Belle et sainte fête de Pâques 2018 à chacun et à toutes vos communautés.

(Éditorial du Baobab n° 29 de la PAO)

Père Luc Kola, Provincial PAO
et Père Delphin Nyembo Mabaka, Ass. Provincial PAO

PAO – Baobab n° 29 – Mars 2018

PEP SUI Flash Suisse Février 2018

Tings gonna be alright

Ward Schoofs 1923 – 2017 (PE n° 1089 – 2018/03)

Ward (Edouard, que l’on appelait le plus souvent ‘Warre’) est né le 28 août 1923 dans une famille nombreuse à Kinrooi en province du Limbourg. Il est le second de dix enfants. Son père était directeur d’école. Ward suivit les humanités gréco-latines chez les Pères Croisés à Maaseik. Notons en passant que Ward restera toute sa vie un grand défenseur du dialecte de Kinrooi. En septembre 1941, il entra chez les Pères Blancs à Boechout. Sa soeur Mia était déjà entrée chez les Soeurs de l’Enfant Jésus, Continue reading “Ward Schoofs 1923 – 2017 (PE n° 1089 – 2018/03)”

Gaby Claerhout 1935 – 2017 (PE n° 1089 – 2018/03)

Gaby est né le 19 juillet 1935 à Pittem en Flandre occidentale dans une famille d’agriculteurs qui comptait huit enfants. Il suivit les humanités classiques au collège de Tielt. En septembre 1954, il entra chez les Pères Blancs à Boechout. Son oncle René travaillait au Congo belge de l’époque. Gaby est nommé au Canada. Un röntgen mal interprété l’empêche de quitter Varsenare et il ne rejoint Eastview que Continue reading “Gaby Claerhout 1935 – 2017 (PE n° 1089 – 2018/03)”

L’homélie : numéro spécial de “Prêtres Diocésains” – Une revue (PE n° 1089 – 2018/03)

Prêtres Diocésains, L’homélie, numéro spécial 2017, p. 97-276, 11 € (plus frais de port)

Quand on parle de formation permanente, en plus des livres dont nous publions des recensions, il est important de mentionner aussi l’abonnement à des revues, d’autant plus qu’actuellement on peut en recevoir certaines par internet à un moindre coût.

Pour nos lecteurs francophones, je voudrais aujourd’hui conseiller une revue qui me semble très intéressante : Prêtres Diocésains, revue française mensuelle (10 numéros par an) portée par l’Union Apostolique du clergé. Comme indiqué dans la revue, « son comité de rédaction est représentatif de diverses situations et responsabilités ». Je la conseillais déjà aux participants francophones de la session de Jérusalem. Continue reading “L’homélie : numéro spécial de “Prêtres Diocésains” – Une revue (PE n° 1089 – 2018/03)”