Communiqué du Chapitre – 24 mai 2022

Chapter Communication - 24 May 2022

INTÉGRITÉ DU MINISTÈRE

Stéphane Joulain a donné un aperçu des initiatives des dernières six années dans le domaine de l’intégrité du ministère,    tant au niveau de la société dans son ensemble qu’à celui des provinces. Il a porté assistance aux provinciaux et délégués provinciaux dans leur travail d’animation des confrères en la matière. Il a organisé des sessions de formation au sujet de l’intégrité du ministère pour la société, dans nos maisons de formation, pour des conférences épiscopales, communautés religieuses. Il donne des cours dans des universités et fait partie de comités de consultation. Il a souligné que des confrères formés par lui ont organisé des formations dans leurs provinces respectives et secteurs et pour les communautés chrétiennes. Peu à peu, le travail de conscientisation porte ses fruits. Il a insisté sur la nécessité de la création d’un comité de conseillers laïcs pour le suivi des cas, l’utilité d’un canoniste pour la société, l’obligation de dénoncer les cas d’abus et de collaborer avec les autorités civiles et bien sûr la responsabilité d’aider les victimes. La prévention s’avère être un élément crucial de l’intégrité du ministère.

Le rôle du délégué à la protection des mineurs et des personnes vulnérables est consultatif auprès du conseil général dans la gérance des cas d’abus. Le délégué se tient à jour sur l’évolution des documents officiels de l’Église et autres institutions. 

Dans la deuxième partie de son entretien, le père Joulain a partagé les résultats de l’audit effectuée l’an dernier, en ligne, à la demande du conseil général. Le but de l’exercice consistait d’évaluer la mise en pratique de la politique de la protection des mineurs et personnes vulnérables dans toute la société des missionnaires d’Afrique et de regarder les éléments énumérés plus haut. Comme société, où en sommes-nous dans notre engagement pour protéger les victimes et combattre ce fléau?

SECONDE PLÉNIÈRE

Les six équipes ont partagé les thèmes qui leur paraissent essentiels. En voici quelques-uns : partager notre charisme avec les laïcs, formation, Justice et Paix Intégrité de la Création, Rencontre et dialogue, les frères, notre engagement aujourd’hui comme missionnaires d’Afrique. Tous ces sujets sont comme placés sous une plus grande bannière : mission prophétique aujourd’hui. Ensuite, il y a eu le rassemblement de sujets liés les uns aux autres.

À la fin de la session, sr. Begoña a adressé la parole aux capitulants, exprimant sa joie pour la collaboration entre nos deux congrégations missionnaires et pour être observatrice au chapitre.

Communiqué du Chapitre – 23 mai 2022

Chapter Communication - 23 May 2022

La dynamique d’écoute se prolonge au début de la deuxième semaine du chapitre, cette fois avec les différents secrétariats : Justice et Paix, Intégrité de la création, formation initiale, le forum des frères, le partage de notre charisme avec laïcs et demain l’intégrité du ministère. Je vous rappelle que les capitulants en sont encore au « voir » et partage tant en groupes qu’en plénière. Aucune décision ne se prend à cette étape-ci.

JUSTICE ET PAIX / INTÉGRITÉ DE LA CRÉATION / DIALOGUE

Justice et Paix, Dialogue interreligieux, Intégrité de la Création et œcuménisme constituent des éléments essentiels de notre charisme depuis toujours, et parfois bien sûr avec d’autres noms. Il est bon de considérer la tendance actuelle qui s’inspire de la spiritualité du Pape François avec Fratelli Tutti, Laudato si. La fraternité et le soin de la création (écologie) sont des réalités qui s’adressent à toute l’humanité aujourd’hui. Les efforts fournis pour le dialogue sont appelés à porter des fruits de paix pour nous tous.

Maintenant, les instituts religieux et les congrégations collaborent entre eux et aussi avec de nombreuses organisations civiles dans un dialogue de la vie quotidienne en vue de créer des ponts entre les gens. Il n’est plus question de fonctionner seul, chacun de son côté. La plateforme « Laudato si », demandée par le Pape et encouragée par notre supérieur général, invite toutes les personnes, groupes, congrégations à s’unir à l’initiative du pape pour le bien de la création.

 FORMATION INITIALE ET SPÉCIALISÉE

Au cours des dernières années, le nombre des entrées a été relativement constant, avec peut-être une légère diminution due à l’insécurité et à la covid. Les chiffres montrent que le taux de persévérance se maintient. Le défi d’établir un bon noyau de formateurs, tout en prévoyant d’avance leur propre préparation pour la formation, demeure une priorité. L’accompagnement spirituel reste un des thèmes majeurs de formation.

Nous notons aussi que les premiers cycles collaborent les uns avec les autres mieux qu’auparavant.

La formation spécialisée est en vue de la mission et des besoins de la société.

LE FORUM DES FRÈRES

Depuis longtemps déjà, on ressent dans notre société le besoin d’une réflexion approfondie au sujet des frères. À cet effet, le conseil général a demandé aux frères de se rencontrer, ce qu’ils ont fait à la fin de l’année passée. Le chapitre a pu en écouter le résultat et je vous en partage quelques idées maitresses.

Dans notre société missionnaire, la vocation missionnaire commune nous unit tous et il y a deux manières de vivre cette vocation missionnaire, comme frère et comme prêtre. Les deux manières se veulent complémentaires et non en compétition. La vocation de frère missionnaire nous enseigne que tout le peuple de Dieu est missionnaire et que la mission n’est pas qu’une affaire de prêtre. Nous voyons la nécessité d’expliquer la vocation de frères aux candidats qui veulent se joindre à nous, à leurs familles ainsi qu’à la communauté chrétienne catholique. La place du frère dans notre société ne se limite pas simplement à l’aspect matériel de la mission. Parfois, les frères n’ont pas tout le respect qui leur était dû.

La formation des frères a retenu beaucoup d’attention. Elle exige aujourd’hui une approche « cas par cas », car les dons et parcours des candidats frères sont très variés. L’élaboration des programmes de formations doit garder un équilibre entre les dons et intérêts du candidat et les besoins de la mission et de la société. On ressent le besoin de réviser et d’harmoniser la formation des frères et d’en arriver à de meilleurs programmes de formation pour eux, tout en assurant des éléments communs pour les candidats frères et prêtres. Un tel exercice aiderait beaucoup les formateurs dans l’accompagnement des frères.

Il est très pertinent de noter que la majorité des candidats frères ont discerné leur vocation de frère à partir du témoignage de vie reçu d’un frère.

FORMATION CONTINUE

Dans ce volet, les capitulants n’en sont pas restés aux sessions de Jérusalem et de Rome, sessions qui sont toujours très appréciées par tous ceux et celles qui y participent.

La formation continue a pour but de nous faire aimer notre vocation et style de vie, de la nourrir et aussi de la cultiver. Elle doit répondre aux besoins des missionnaires pour être vraiment pertinente. Elle aussi s’effectue en collaboration avec d’autres congrégations religieuses missionnaires.

En raison de l’insécurité grandissante en Afrique, L’ICOF (Inter-congregational Ongoing Formation) a préparé des sessions sur le thème de la résilience. Qu’a besoin un missionnaire pour vivre la mission dans des conditions d’insécurité? Comment l’accompagner? Notre société s’ est engagée dans cette initiative.

Ces sessions se tiendront fin 2022 en Tanzanie et en Côte d’Ivoire.

PARTAGER NOTRE CHARISME AVEC LES LAÏCS

Le futur de notre charisme missionnaire dépend-il des laïcs? Plusieurs congrégations religieuses et missionnaires remarquent aujourd’hui que nombreux sont les laïcs qui s’approchent d’elles, pour vivre leur charisme et s’y consacrer. Ces laïcs sont attirés par le charisme d’une congrégation sans ressentir un appel à se joindre à la congrégation, sans devenir religieuse, frère ou prêtre. Ils désirent constituer une famille spirituelle recevant une formation adaptée pour vivre le charisme en profondeur et aussi pour collaborer à l’apostolat de la congrégation dont le charisme les motive.

Nous, les missionnaires d’Afrique, ne sommes pas étrangers à cette réalité de collaboration avec les laïcs. Nous avons l’expérience des médecins catéchistes, des catéchistes. Serait-il possible de faire quelque chose dans cette direction aujourd’hui? Comment? Pourrions-nous en arriver à voir surgir une famille lavigerienne laïque?

L’échange qui a suivi a montré les réussites inspirantes de quelques congrégations religieuses et missionnaires dans ce domaine.

Communiqué du Chapitre – 21 mai 2022

Communiqué du Chapitre - 21 mai 2022

Vers la fin de la première semaine, l’étape de l’écoute mutuelle continue par l’intermédiaire des différents rapports. Aujourd’hui, ce fut le tour de la PAC et de la Maison Généralice.

PAC
Emmanuel Ngona

Mission et la promotion de projets générateurs de revenus.

Après une brève description de la province, de ses secteurs et communautés, du nombre croissant des missionnaires d’Afrique congolais, le père Ngona a partagé les objectifs missionnaires de la province, pour ensuite expliquer la réalisation de l’autofinancement de la PAC par des projets générateurs de fonds.

Les projets générateurs de fonds ne sont pas seulement l’idée des missionnaires d’Afrique, mais aussi celle de la SECAM. Ces projets demeurent en ligne avec notre charisme et mission, ils doivent aussi répondre à des besoins réels de la population. L’engagement de la PAC a été illustré principalement par deux grands projets, Le Georges Defour à la Ruzizi et celui de CML à Kigali. Ces deux projets ont nécessité un bon investissement. Ils offrent divers services : chapelle, salle polyvalente, boutiques, lieux de rencontre, bureaux, espace pour les hôtes, restaurant, etc. Leur succès ne fait que croître et les revenus augmentent. D’autres projets d’envergure ont été réalisés comme à Kisenso (Kinshasa) avec un projet d’eau pour la paroisse et la population et à la nouvelle maison de Kigali. Trois écoles ont été construites dans la province. Ces projets ont besoin d’une bonne gérance.

Des projets de moindre envergure ont été réalisés, au niveau local, avec des petites boutiques, ou encore projets agricoles, etc. Il y eut une session pour les curés, les initiant à l’importance et l’élaboration de tels projets. N’oublions pas qu’il s’agit de mission et pas d’argent simplement.

MAISON GÉNÉRALICE
Martin Grenier et Odon Kipili

Portail de l’Église d’Afrique à Rome.

La maison généralice est bien connue par beaucoup de confrères pour être la résidence du conseil général et l’équipe qui le soutient, et des confrères étudiants. De nombreuses sessions y sont tenues pour nos confrères et SMNDA et elle est déjà un lieu de rencontre pour beaucoup d’africains de Rome. Sa rénovation a fait surgir la préoccupation d’améliorer son rayonnement à Rome et dans le monde missionnaire.

Avec le temps, plusieurs suggestions ont été exprimées, et parmi elles, l’idée que la maison généralice devienne le portail de l’Église d’Afrique est née. La collecte et diffusion des nouvelles d’Afrique et de son Église, la planification de conférences avec des thèmes pertinents pour l’Afrique, tenue de sessions traitant sur des réalités africaines, conférences de presse, usage de la salle du chapitre, possibilité d’un petit musée. Le projet correspond à notre charisme missionnaire. Le Président du SECAM, le Card. Philippe Ouedraogo le supporte. Le projet permettrait à la maison généralice de rejoindre les périphéries africaines et d’en informer le public. Il y a bien sûr de nombreux détails à prévoir, de personnes à contacter et des confrères à nommer pour élaborer ce projet et le mettre en marche.

ASSEMBLÉE PLÉNIÈRE

Les six équipes ont apporté le fruit de leurs échanges à la première assemblée plénière du chapitre. On leur avait demandé de partager trois thèmes essentiels provenant des différents rapports entendus jusqu’à aujourd’hui. Le but de cet exercice consiste à enregistrer les principales lignes directrices émergentes, par exemple dialogue interreligieux, mission hors Afrique, internationalité, interculturalité, finances. Il n’y a pas lieu de paniquer si vous ne voyez pas vos préférences car le chapitre en est à sa première semaine.

Communiqué du Chapitre – 20 mai 2022

Communiqué du Chapitre - 20 mai 2022

Les capitulants s’habituent à la salle du chapitre, usage des microphones, ainsi qu’à l’horaire. La présentation des différentes provinces suit son cours.

Pour le chapitre, on a demandé à ce que les provinces soient décrites en tenant compte d’un aspect particulier de la mission et de notre société, en exprimant les forces, faiblesses, les défis et les menaces. Cette manière de procédé permet d’avoir à l’esprit toute la société dans son ensemble et élargir le champ de discussion dès le début des échanges.

PROVINCE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST
Luc Kola

La province de l’Afrique de l’Ouest nous a offert une description de
la mission dans un contexte d’insécurité et de violence.

De nouvelles réalités émergent : violence, exode rural, déplacement des populations, extrémisme religieux, services déficients d’éducation et de santé. Les gens vivent dans la peur.

Les confrères se rappellent du courage des premiers missionnaires qui ont été tués en traversant le Sahara. De plus, ils reçoivent de la vaillance en considérant notre vocation, charisme, notre esprit de corps. La prière demeure une source de fidélité et de courage. L’apostolat continue avec diverses activités, comme inculturation et l’IFIC et le projet Sénoufo. Dans le contexte de l’insécurité, le dialogue interreligieux et Justice et Paix prennent un rôle central ainsi que la pastorale des réfugiés. Comme les déplacements dans nos postes sont de plus en plus difficiles en raison du covid et de l’insécurité, les médias ont joué un rôle important pour conserver le contact avec les gens et aussi pour l’évangélisation.

La situation d’insécurité sur laquelle nous n’avons pas de contrôle a des répercussions chez les confrères tant au niveau personnel que communautaire. La mission étant plus dangereuse, plusieurs confrères vivent des préoccupations, peur et tension. Les accompagner et les soutenir comportent des difficultés et demandent compétences et ressources. Parfois certains hésitent avant d’accepter des nominations à la province et à l’intérieur de la province. On suggère que les maisons de formation préparent le mieux possible les jeunes à la mission dans un tel contexte.

Malgré tout cela, notre appel à la mission demeure et les missionnaires y sont engagés. Le Seigneur nous a promis qu’il serait avec nous jusqu’à la fin.

PROVINCE DE L’AFRIQUE DE L’EST
Aloysius Ssekamatte

Mission dans le contexte de l’inculturalité.

La présentation a débuté en mentionnant plusieurs engagements de la province, les réfugiés au Sud Soudan et en Ouganda, les maisons de formation sur son territoire, l’animation missionnaire et vocationnelle et les progrès de la nouvelle maison provinciale à Nairobi. Le dialogue islamo-chrétien reste une priorité et nous recevons des demandes d’engagement dans ce domaine.

La vie communautaire est considérée comme un témoignage évangélique. Nos communautés se transforment avec le changement des cultures africaines qui sont différentes les unes des autres et de la culture locale de leur mission. Ces différences peuvent devenir un atout pour le témoignage apostolique.

Nos communautés internationales et interculturelles génèrent certaines difficultés. D’abord, les gouvernements nous posent des limites pour les visas. Nous constatons qu’il n’est pas rare de trouver dans un même poste de mission des confrères de la même nationalité. Nous remarquons aussi des conflits interpersonnels et une instabilité communautaire qui influencent l’engagement à long terme, le contact auprès des gens et l’apprentissage de la langue. Les circonstances font qu’un confrère peut se retrouver avec trop de responsabilité, comme curé, économe, etc. La compréhension des conseils évangéliques a besoin de renouvellement. L’obéissance devient parfois pénible. L’individualisme, le sentiment d’avoir des droits acquis, les intérêts personnels détruisent la cohésion communautaire. Plusieurs confrères éprouvent des problèmes de santé tôt après l’ordination.

PROVINCE D’AFRIQUE AUSTRALE
Felix Phiri

Mission dans le contexte de l’internationalité
spécialement pour la gouvernance et la nomination de provinciaux.

Il y a dans la société une préoccupation quant à la nomination des supérieurs majeurs et provinciaux tout particulièrement. Il semble y avoir une volonté à ce que le provincial soit de la nationalité de l’un des pays de la province. Est-ce la manière de procédé chez les missionnaires d’Afrique?

Un regard sur notre passé nous montre que le grand groupe national était autrefois français. Peu à peu, l’évolution a conduit la société à une internationalité selon les vues de notre fondateur et la vie internationale a été promue tant au niveau de nos communautés que des supérieurs majeurs. Présentement nous vivons aussi un moment de transition avec des éléments fondamentaux :

    • Le sentiment d’appartenance à notre pays d’origine. Comment devons-nous le vivre?
    • Autrefois : le système de provinces en Europe et Amérique qui envoyaient du personnel et des ressources et qui offraient que des communautés largement d’une seule nationalité. Les régions recevaient les missionnaires qui vivaient en communautés internationales.
    • Maintenant : nous n’avons que des provinces et toutes les provinces envoient et reçoivent du personnel et des ressources. Ainsi les provinces actuellement accueillent des missionnaires nommés à la province pour l’apostolat missionnaire, des missionnaires en congé ou malades, d’autres « nationaux » nommés pour un travail en province.
    • Ainsi le jeu des nationalités s’en trouve bien transformé. Les nationaux vivant dans leur province d’origine ainsi que ceux vivant dans les autres circonscriptions désirent s’exprimer quant à la consultation et nomination des supérieurs majeurs.
    • Nous devons garder notre caractère international et interculturel. Là se trouve le bien de notre société et de la mission. Le nationalisme mal compris ne devrait pas intervenir dans les nominations.

PROVINCE D’EUROPE
Gérard Chabanon

La province de l’Europe nous décrit sa Mission hors Afrique.

Cette mission comprend six centre principaux, Roquetas, Liverpool, Marseille, Toulouse, Berlin et Karlsruhe qui sont des lieux pour vivre notre charisme missionnaire dans des domaines où nous répondons de façons variées à un besoin réel. Ces projets sont orientés dans la ligne du Pape François, la fraternité et la solidarité. Leurs activités se ressemblent et il est impossible de les décrire toutes ici.

Il y a un volet pastoral : pastorale traditionnelle auprès des populations catholiques parmi les immigrants.

Il y a le volet dialogue, avec les musulmans et les chrétiens de diverses Églises, spécialement dans le dialogue dans la vie courante, comprenant la collaboration avec les autres groupes religieux et les différentes autorités civiles. Notre présence a un impact très positif.

Il y a aussi un volet social : s’approcher des migrants africains, des familles, aller dans les quartiers populaires, visiter les prisonniers, former différentes associations et groupes de support pour les femmes, étudiants dont certains sont maintenant des étudiants africains de l’Ukraine (Allemagne), engagement contre le trafic des personnes, aide aux drogués.

Beaucoup de ces activités ne marcheraient pas sans l’aide et la compétence des laïcs.

Ces projets nous mettent en contact avec les Églises locales et les autorités civiles. Les missionnaires d’Afrique s’y engagent et les développent avec la préoccupation de transmettre l’esprit missionnaire à nos collaborateurs et aux personnes que nous rencontrons.

L’idée d’un synode méditerranéen est en train de surgir.

PROVINCE  DES AMERIQUES
Réal Doucet

La province des Amériques nous montre
une autre image de la mission hors Afrique.

Elle compte maintenant trois secteurs, États-Unis, Mexique et Canada. Le Brésil sera fermé lorsque les procédures administratives seront terminées. Il y a une reprise de candidats au Mexique avec des jeunes à la maison de formation. Les confrères les plus actifs aux États-Unis ne sont pas américains. Le Centre Afrika, dont la mission consistait de favoriser l’intégration des africains dans la société montréalaise, est fermé pour le moment en raison du Covid.

Le Père Barthélemy Bazemo nous a décrit le AFJN, les activités de Justice et Paix, le travail de plaidoyer auprès des autorités de la Maison Blanche pour soutenir l’Afrique. Le AFJN se veut un lieu d’accueil et de rencontre pour de nombreuses personnalités africaines. Plusieurs évêques africains recourent à ses services. Il y a des fruits positifs pour le développement et la paix en l’Afrique. « Avec Washington, nous sommes présents là où ça compte ».

L’AMS présente de bonnes possibilités aux missionnaires d’Afrique, dans le domaine de l’animation missionnaire et vocationnelle, la formation, les finances. Des contacts avec les jeunes aussi sont possibles. Il y a de l’avenir pour la société.

SECTION D’ASIE
Paul Johnston

La Soa constitue une entité missionnaire hors Afrique.

En Asie, nous sommes présents dans deux pays, Inde et Philippines et nous espérons pouvoir entrer au Vietnam. L’animation missionnaire / vocationnelle et la formation tiennent une place importante. Il y a un ralentissement présentement pour l’animation en raison du confinement qui a empêché les animateurs de visiter les candidats possibles.

Les missionnaires d’Afrique sont présents dans les quartiers populaires et priorisent le contact auprès des jeunes. Ils vont beaucoup aux périphéries. Ils sont engagés aussi auprès des migrants. Le dialogue interreligieux fait aussi partie des activités, vivant dans un milieu avec un faible pourcentage de chrétiens. Les contacts avec des congrégations religieuses sont bons.

SOA contribue à l’internationalité et l’interculturalité de la société des missionnaires d’Afrique.

Certains évêques indiens pensent que notre animation vocationnelle diminue les vocations diocésaines. L’obtention de visas indiens est devenue difficile. Depuis quelque temps, beaucoup s’interrogent sur la liberté religieuse en Inde.

Aldo Giannasi R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Gaetano Cazzola, Délégué Provincial du secteur d’Italie,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Aldo Giannasi

le jeudi 19 mai 2022 à Modena (Italie)
à l’âge de 86 ans dont 65 ans de vie missionnaire
au Mali, en Algérie et en Italie.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Téléchargez ici le faire-part de décès du Père Aldo Giannasi

(plus…)

Communiqué du Chapitre – 19 mai 2022

Communiqué du Chapitre - 19 mai 2022

La présentation des rapports constitue la première partie du chapitre. Ainsi aujourd’hui, nous avons entendu quatre de ces rapports : économat général, les provinces du Maghreb, Éthiopie-Proche Orient et Ghana Nigeria. Je vous propose certains points saillants de ceux-ci.

ÉCONOMAT GÉNÉRAL

John Itaru

Le père Itaru nous a partagé quelques chiffres bien sûr. Cependant il a voulu nous présenter les grandes tendances, difficultés et défis de l’état financier de notre société missionnaire. Il est bon de rappeler que nous parlons des finances de toute notre société missionnaire.

Parmi les tendances, il a souligné que les dépenses ordinaires dépassent depuis quelques années les recettes ordinaires. Ce fait demande que l’économe général aille puiser des ressources dans les investissements. Cette coutume n’est pas saine à long terme. La budgétisation aide à limiter les dépenses. De plus, la proportion des dépenses ordinaires diminue par rapport aux dépenses extraordinaires. Nous voyons la création de bons projets d’autofinancement dans certains paroisses et provinces.  Les pensions des confrères âgés diminuent.

Certaines propositions sont parfois exprimées et il est difficile de les mettre en pratique. Par exemple, les investissements en Afrique nous attirent mais il est nécessaire de nous rappeler que les économies africaines sont fragiles. De plus il y a de la violence et des guerres qui viennent perturber les services financiers. Il devient de plus en plus difficile d’effectuer des transferts d’argent d’un pays à l’autre, en Afrique en particulier.

De fait, nous n’avons pas simplement écouter des chiffres à en plus finir, mais bien des perceptions de certaines de nos mentalités et comportements qui peuvent miner nos ressources financières, et qui exigent des conversions communautaires et personnelles.

Beaucoup prennent pour acquis nos états financiers, oubliant combien les finances peuvent se fragiliser rapidement.

Certains ont des attentes irraisonnables, d’autres croient avoir des droits acquis. Nous sommes donc invités à examiner notre pratique de style de vie simple et à mettre la main à la pâte pour générer des recettes et mieux gérer les dépenses.

Les sessions de formation d’économes provinciaux et de secteurs portent du fruit. Il est recommandé d’aborder le sujet de nos finances dans les maisons de formation.  

L’état financier de notre société est stable. Il n’y a pas lieu de paniquer mais de demeurer alertes et prudents pour mieux le gérer et servir l’Afrique et utiliser nos ressources et patrimoine à longue échéance.

ÉTHIOPIE ET PROCHE-ORIENT

Bonaventure Bwanakweri

L’œcuménisme, la formation, Sainte Anne sont au centre de notre mission, à Jérusalem et en l’Éthiopie. EPO est la seule de nos provinces avec la présence forte du christianisme, de l’islam et judaïsme. Il est important de créer des ponts entre les gens.  Les confrères se consacrent beaucoup à la population à travers des centres sociaux qui deviennent de lieux de contact et de service. Parmi les difficultés nous rencontrons la réalité de la guerre, soit en sourdine soit en attente ou en fait. Les langues sont difficiles à maitriser pour nous. Les chrétiens y sont en minorité. Il y a un besoin de raviver notre esprit missionnaire, car certains confrères ne semblent pas beaucoup convaincus de la nécessité de l’œcuménisme.

GHANA / NIGERIA

John Aserbire

La mission au Ghana-Nigeria est centrée sur la première évangélisation. La présence de syncrétisme et des Églises « mushroom » et « à succès » complique notre approche de la population, même si celle-ci fait habituellement confiance aux prêtres et leaders catholiques. Beaucoup laissent l’Église catholique pour se joindre à ces mouvements religieux. Il serait sage de nous demander si notre approche ne serait pas défectueuse, vu le nombre de personnes qui laissent l’Église catholique. Une bonne catéchèse est une de nos priorités. Les succursales catholiques sont parfois très petites et manquent de ressources. Un effort est nécessaire pour mieux avancer dans le domaine de l’inculturation et aussi pour la mise en marche de projets d’autofinancement.

Les langues africaines sont difficiles à apprendre. De plus, l’islamisme crée des tensions et violence dans ces deux pays et ne facilite pas notre contact régulier avec les gens.

MAGHREB

Anselme Tarpaga

Nous avons eu le privilège d’un tour guidé de nos origines en Algérie, lieu de notre fondation, avec notre fondateur, la mention de Missionnaires d’Afrique qui ont laissé leur marque dans le domaine du dialogue islamo-chrétien, les martyrs de l’Algérie, le jubilé de 150 ans de fondation. Le dialogue tient la place primordiale dans l’apostolat de nos confrères au Maghreb. L’incarnation de Jésus constitue la base de ce dialogue car Jésus s’est incarné pour toute l’humanité, établissant ainsi des liens permanents entre Dieu et l’humanité toute entière.

Ce dialogue se vit surtout dans le domaine de la vie quotidienne des gens qui nous accueillent, dialogue social, centres d’études, collaboration pour un projet de développement. Le dialogue théologique ne reçoit pas beaucoup d’emphase. Un mot qui pourrait résumer l’apostolat au Maghreb : présence, passer du temps avec les gens, ce qui est différent de l’inactivité.

Pour durer dans la mission de la présence et dialogue, il est nécessaire que le missionnaire ait une bonne dose de sainteté, d’humilité et de résilience pour surmonter les obstacles et demeurer fidèle à la mission. Parmi les difficultés, nous retrouvons un manque de stabilité dans nos communautés. De plus certains confrères préfèrent être nommés ailleurs qu’au Maghreb. Nos confrères doivent parfois surmonter et relativiser des comportements racistes envers eux.

La diversité des origines des missionnaires d’Afrique au Maghreb est plus marquée qu’autrefois.

Communiqué du Chapitre – 18 mai 2022

Chapter Communication - 18 May 2022

Le travail du chapitre débute aujourd’hui. Lundi, six équipes de travail ont été constituées pour la bonne marche du chapitre, trois françaises et trois anglaises. Ces équipes se réuniront régulièrement tout au long du chapitre. La méthode Voir-Juger-Agir a été adoptée lundi.

Voir : lire, écouter, partager. Il s’agit de prendre le pouls de la société, de la mission et d’en arriver à une vue d’ensemble. Cette tâche s’effectue avec les différents rapports et les partages.

Juger : filtrer les informations et discerner les grandes orientations.

Agir : l’application et l’implémentation des décisions et orientations, avec l’engagement des assemblées post-capitulaires.

Le premier rapport à être présenté est celui du supérieur général. Dans sa démarche, le supérieur général porte l’attention plus sur les six années écoulées que sur des projections sur les six années à venir.  Il n’a pas lu le rapport. Il a simplement fourni une grille de lecture et de travail.

Le conseil général des SMNDA a adressé un mot au chapitre, décrivant brièvement les orientations principales au cours de son mandat et la collaboration entre nos deux instituts, sans oublier le souhait pour le prochain conseil général, provenant de plusieurs membres des SMNDA. Nos sœurs ont aussi participé l’eucharistie.

Dans l’après-midi, l’intervention du supérieur général a porté principalement sur quatre points :

1/- Six années uniques pour notre Société missionnaire :

Des événements significatifs ont eu lieu au cours de ces six années. Il y eut la célébration du 150ième de notre fondation, la béatification de quatre de nos confrères martyrs en Algérie, l’audience avec le Pape François, le conseil plénier à Kampala, notre engagement dans la préparation de la rencontre d’Abu Dhabi, le cardinalat de notre confrère Michael Fitzgerald. Tous ces événements nous encouragent dans notre engagement missionnaire. De plus ils nous permettent de nous connecter plus intensément à nos origines missionnaires et y percevoir la bienveillance de Dieu à notre égard.

Le conseil général a initié de nouveaux projets pour les réfugiés au Sud Soudan et en Ouganda, ainsi qu’engagé la Société dans quelques paroisses en Europe et en Amérique du Nord pour un apostolat auprès de la population africaine.  Nous avons vécu une rencontre internet (en direct) avec les trois confrères qui sont engagés dans le projet du Sud Soudan et avons constaté leur bonheur alors qu’ils partageaient les défis auxquels ils s’affrontent.

2/- Orientations du chapitre 2016 :

Le conseil général a encouragé le ministère de Justice et Paix, Rencontre et Respect de la Création. Il a fait de son mieux pour nommer des confrères au Maghreb. Des projets pour les réfugiés et les migrants ont été commencés en Afrique et hors Afrique. Des efforts ont été faits pour soutenir l’IFIC de Bamako, le Pisai. Le covid a accéléré notre usage de la technologie et des médias, permettant de nombreuses rencontres en ligne.

Le conseil général regrette qu’il n’a pas été possible de fonder une communauté à Addis Abeba.

3/- Défis : 

Le pape François nous inspire un nouvel élan missionnaire. Il le fait constamment avec d’importantes priorités :

  • L’Église en sortie, c’est-à-dire en mission, qui sort de ses zones de confort. L’Église existe pour la mission.
  • L’intégrité de la création et le soin à notre maison commune. Écologie, changement climatique.
  • L’Église qui se réforme en profondeur avec transparence, interculturalité, le respect des différences et la synodalité, le dialogue.

4/- Vers l’avenir, et notre chapitre 2022 :

Comment garder allumée notre flamme du jubilé et demeurer des missionnaires et des témoins prophètiques? Avec quelles conséquences pour notre vie communautaire, notre style de vie, nos finances, la formation des candidats? Dans la synthèse des consultations pour le chapitre, les thèmes de l’interculturalité, dialogue reviennent constamment tant au niveau de la vie communautaire, apostolat missionnaire que de gouvernance.

Les équipes ont poursuivi la réflexion.

Communiqué du Chapitre – 17 mai 2022

Communiqué du Chapitre - 17 mai 2022

Une journée de récollection en silence complet, animée par Dave Sullivan, est prévue pour aujourd’hui. Deux conférences sont au programme.

ARRÊTE, REGARDE ET ÉCOUTE :

Avec des textes de l’évangile de Marc, 4(3,9,23); 4(14-20); 10(30-37); et Luc 16(19-31); 7 (36-50), le père Sullivan a insisté sur la nécessité d’arrêter, de regarder et d’écouter, comme attitude missionnaire et spirituelle pour percevoir le message du Seigneur sur notre monde et sur notre mission. Il ne nous est pas facile de mettre en pratique cette attitude qui est crucial pour notre chapitre 2022.

Des interférences, comme des bruits intérieurs, nos propres idées, des conflits communautaires et interpersonnels, des conflits de pouvoir, nous empêchent d’entendre et de bien comprendre. Il nous arrive de considérer les opinions des autres comme contraires aux nôtres au lieu de les considérer comme complémentaires. Les paraboles utilisées dans la conférence montrent clairement que nous pouvons voir les personnes, sans nécessairement percevoir leurs besoins, leurs situations, ni passer à l’action à cause d’une multitude de raisons.

La chapitre est capital pour le futur de notre société missionnaire et aussi pour nos engagements missionnaires. Puisse le Seigneur guider ses membres dans leur écoute, leur vision, leur perception et évaluation en vue de prendre des décisions sages et courageuses pour la gloire de Dieu, pour le bien du peuple de Dieu qui nous est confié et aussi pour notre fidélité à la mission.

SUR LA ROUTE ENSEMBLE EN SUIVANT JESUS ET NOS RÊVES

Martin Luther King a prononcé un discours célèbre : “J’ai eu un rêve…” quand tous les hommes se tiendront dans la fraternité… Avec ces mots, il a inspiré des millions de personnes. Les Missionnaires d’Afrique ont aussi un rêve qui vient de Jésus et du Cardinal Lavigerie, un rêve d’annoncer la Bonne Nouvelle au monde africain, de fraternité, de solidarité, de fraternité, de respect, de collaboration et d’un monde juste, un monde plus pacifique.

En ce début de Chapitre, il est essentiel de nous souvenir de notre rêve, de notre vocation, de notre charisme et de nous y reconnecter en tant qu’apôtres du Christ. Nous sommes invités à le faire ensemble, individuellement et communautairement. Dans 2 Tim. 1(6-7), Paul demande à Timothée de renouveler le don de Dieu en lui. Cette parole de Paul est pour nous aujourd’hui. Nous ne devons pas tomber dans le piège d’oublier notre zèle initial Apoc. 2(4-5).

Le bon Samaritain, Luc 10(30-37) ; la guérison de l’aveugle, Marc 10(46-52).
Le Père Sullivan a utilisé quelques images pour nous faire voir et marcher. Lavigerie était comme le Samaritain voyant les besoins (de l’homme blessé) et nous comme les hôteliers engagés aux soins de la mission, collaboration à long terme. Il a également utilisé la guérison de l’aveugle pour nous rappeler que Jésus a guéri l’aveugle assis au bord de la route, lui donnant la vision et la possibilité de marcher sur la route, à la suite de Jésus. Voilà ce que Jésus fait avec nous aussi.

Puissions-nous marcher ensemble dans un “esprit de corps”, dans l’unité et la solidarité en poursuivant le même rêve, en faisant tout notre possible pour garder une vision globale de la Société. Nous sommes appelés à témoigner du rêve de Dieu par nos vies, comme témoins prophétiques du monde africain d’aujourd’hui. Demandons au Seigneur de nous accorder le courage et la sagesse nécessaires pour répondre aux défis actuels.

Nous sommes réunis en son nom et il est avec nous comme promis pour nous accompagner sur notre chemin missionnaire Mt. 18(20).

Communiqué du Chapitre – 16 mai 2022

Communiqué du Chapitre - 16 mai 2022

La journée d’aujourd’hui marque l’ouverture officielle du chapitre 2022. Il est assez difficile de donner des nouvelles car les capitulants délibèrent à huis-clos. À partir des annonces, nous pouvons toutefois en dire quelques mots très brefs. Les premiers travaux du chapitre sont consacrés à l’appel des capitulants, à l’informations et approbation des différentes procédures du chapitre lui-même, à la méthode qui sera utilisée, à l’acceptation des collaborateurs comme les représentants de différents ministères, comme Justice et Paix, intégrité du ministère, économat, traducteurs, secrétaires, etc. Les capitulants sont au nombre de quarante alors que les autres participants sont une quinzaine.

Le soir, le cardinal Michael Fitzgerald a présidé l’eucharistie à laquelle tous les membres du chapitre et tous les membres de la communauté de la maison généralice ont assisté. Dans son introduction, le Père Stan Lubungo a partagé qu’il a vu dans la nomination dans la nomination de Mike Fitzgerald comme cardinal comme un signe de bienveillance de Dieu envers notre société. Il a demandé d’accompagner le chapitre dans nos prières.

Le Cardinal Fitzgerald nous a lui aussi invités à remercier le Seigneur pour toute l’histoire de notre société missionnaire. Il a dit que les liens entre Charles de Foucauld et nous étaient significatifs, tout en mentionnant une différence importante. Tandis que Charles de Foucauld insistait sur l’importance de suivre et imiter « Jésus à Nazareth », nous, en revanche, nous suivons et imitons « Jésus de Nazareth », proclamant la Bonne Nouvelle, guérissant les malades et formant ses disciples. Dans son homélie, il a ressorti le côté positif de la Loi, qui ne se limite pas qu’aux commandements et a pour but de mener à la vie, la « loi » devenant l’expression de notre disposition intérieure pour vivre l’évangile et le charisme missionnaire au jour le jour avec simplicité.

 

Nous sommes motivés par la charité, disait le Cardinal Fitzgerald, pour annoncer la Bonne Nouvelle. Mais comment le faire dans le monde d’aujourd’hui? Voici la question que les membres du chapitre sont appelés à répondre. Il nous a guidés pour demander que l’Esprit Saint assiste les membres du chapitre à répondre à cette question et comprendre davantage le message de Jésus.

Demain le père Dave Sullivan animera la récollection des membres du chapitre. Cette information constitue pour nous tous une autre bonne invitation à prier pour le chapitre.

Marien van den Eijnden, R.I.P.

Société des Missionnaires d'Afrique

Le Père Jozef de Bekker, Délégué Provincial du secteur des Pays-Bas,
vous fait part du retour au Seigneur du Père

Marien van den Eijnden

le lundi 16 mai 2022 à Heythuysen (Pays-Bas)
à l’âge de 82 ans dont 57 ans de vie missionnaire
en Tanzanie et aux Pays-Bas.

Prions pour lui et pour ceux qui lui étaient chers.

Téléchargez ici le faire-part de décès du Père Marien van den Eijnden

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